1 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
1 u’il apporte sur les rapports de l’Orient et de l’ Europe , me paraît destiné à lever plusieurs des plus tenaces de ces confusio
2 osent le portrait moral de l’Oriental, celui de l’ Européen se précise dans la même mesure, — et aussi la figure de l’auteur : ca
3 able qu’entre individus, et comme type d’individu européen Robert de Traz ne pouvait trouver mieux que lui-même. S’il dit des Ég
4 sme n’est-il pas le plus beau don de l’Orient à l’ Europe  ? Il y a là des pages d’un accent très noble et courageux mêlé, parfo
2 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
5 entrée d’un des archiducs. Car ce peuple, seul en Europe , attend le retour d’un roi. Et vous voici transporté dans un bal cost
6 compréhensible, rient et s’enivrent comme plus un Européen ne sait le faire, et dansent à tout propos de folles « czardas » qui
3 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
7 est permis de croire qu’elle exprime la vocation européenne des Suisses français dans l’ordre de l’esprit. 3. Éditions des Cahi
4 1940, Journal de Genève, articles (1926–1982). Veille d’élection présidentielle (14 novembre 1940)
8 Cette épithète demande quelques explications. En Europe , la violence politique s’exprime par des bagarres et des injures, par
9 nt de voter. Fair play ! Ce qui frappe le plus un Européen fraîchement débarqué, c’est l’absence quasi totale d’arguments idéolo
5 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
10 oses et les vieilles rancunes de la vie politique européenne  : ce secret réside peut-être dans le fait très simple que voici : en
6 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
11 plus importante et plus visible. Il faut être un Européen pour s’en étonner, me dit-on. De fait, pour un Américain qui connaît
12 négligé par la presque totalité des observateurs européens de l’Amérique. Ouvrez le New York Times : vous y trouverez, le samedi
7 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
13 la préparation des voyages. Passer d’Amérique en Europe ne demandait plus que quelques heures ? On y ajouta plusieurs semaine
14 es fourrures et se récrie : « Quel goût ! Voilà l’ Europe enfin ! Et des fleurs vraies ! Ah mon cher, ici, tout est beau !… » —
15  » — « Taisez-vous, me crie-t-elle, je retrouve l’ Europe  ! Ce n’est pas le moment d’être objectif ! » Elle adore ces rideaux t
16 atement à ressembler à ce que l’on pense d’eux en Europe  !) Il y a des chambres, et même des salles de bain. Mais comment dorm
8 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (fin) (18-19 mai 1946)
17 dre de mon voyage, voici comment il m’apparaît. L’ Europe ancienne s’est rétrécie à la mesure de nos frontières. Je viens de vo
9 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Lettre aux députés européens (15 août 1950)
18 Lettre aux députés européens (15 août 1950)p Messieurs les députés européens, Vous êtes ici pou
19 uropéens (15 août 1950)p Messieurs les députés européens , Vous êtes ici pour faire l’Europe, et non pour faire semblant de la
20 les députés européens, Vous êtes ici pour faire l’ Europe , et non pour faire semblant de la faire. Faire l’Europe signifie la f
21 , et non pour faire semblant de la faire. Faire l’ Europe signifie la fédérer, ou bien ne signifie pas grand-chose. Comment féd
22 t pour trait, un état comparable à celui de notre Europe , sauf pour le péril extérieur, qui n’était rien au regard de celui qu
23 ts dans un plus grand péril ? Vous me direz que l’ Europe est plus grande que la Suisse ; qu’il fallut une bonne guerre pour br
24 ons contemporaines. Mais il n’est pas exact que l’ Europe d’aujourd’hui soit plus grande que la Suisse d’alors : vous êtes venu
25 sorts ne sont pas moins liés, si vous regardez l’ Europe dans l’ensemble du monde. Vos cordons de douanes ne sont pas plus nom
26 e tous les arguments qu’on oppose aujourd’hui à l’ Europe . Son exemple vivant tend à nous démontrer que la solution fédéraliste
27 e. p. Rougemont Denis de, « Lettre aux députés européens  », Journal de Genève, Genève, 15 août 1950, p. 1.
10 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)
28 Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)q Messieurs les députés, Ces lettres ne sont pas un
29 ession très nette que vous êtes décidés à faire l’ Europe envers et contre toutes ses routines décadentes, à la sauver de la ru
30 e vous tenez en réserve un projet de timbre-poste européen ). Certes, il convient de saluer bien bas les intérêts et les Pouvoirs
31 Bevin. On aurait tort, à son avis, de commencer l’ Europe par le toit. Je ne sais pourquoi, ni ce qu’il veut dire exactement, m
32 evin n’a jamais voulu rien commencer. Au reste, l’ Europe existe depuis plus de 2000 ans. Ce qui lui manque est justement un to
33 ez-vous faire ? » Si vous ne voulez pas fédérer l’ Europe , vous ne voulez rien qui l’intéresse. Si vous ne faites rien cet été,
34 sérieux, vous pouvez encore rendre un service à l’ Europe  ; allez-vous-en. Laissez la place à ceux qui ont décidé d’agir. Avoue
35 Rougemont Denis de, « Deuxième lettre aux députés européens  », Journal de Genève, Genève, 16 août 1950, p. 1.
11 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Troisième lettre aux députés européens : L’orgueil de l’Europe (17 août 1950)
36 Troisième lettre aux députés européens  : L’orgueil de l’Europe (17 août 1950)r Messieurs les députés euro
37 ème lettre aux députés européens : L’orgueil de l’ Europe (17 août 1950)r Messieurs les députés européens, J’ai tenté de tra
38 l’Europe (17 août 1950)r Messieurs les députés européens , J’ai tenté de traduire le sentiment des peuples en face de l’inertie
39 je vous salue. Vous êtes, Messieurs, Députés de l’ Europe . Essayons de mesurer la grandeur de ce titre. Députés de l’Europe ent
40 de mesurer la grandeur de ce titre. Députés de l’ Europe entière, voilà qui signifie, Messieurs, que vous avez perdu le droit
41 t sens critique — qu’avons-nous inventé, nous les Européens , depuis cent ans ? Je répondrai : que n’avons-nous pas inventé ? Je c
42 presque tous leurs grands noms sont des noms de l’ Europe , et les très rares qui n’en sont pas ont appris leur métier de nos ma
43 moderne tout entier peut être appelé une création européenne . Pour le bien comme pour le mal, d’ailleurs, il imite à la fois nos m
44 n qui sauve la paix du monde, et qui maintienne l’ Europe dans une fonction qu’aucun Empire nouveau n’ose lui disputer sérieuse
45 de Mozart retransmis de Salzbourg. Voilà ce que l’ Europe a su faire. Toute la musique est née du contrepoint de l’Europe. Vous
46 ire. Toute la musique est née du contrepoint de l’ Europe . Vous êtes, Messieurs, les députés de Mozart, de l’opéra, des symphon
47 lement ceux de notre continent, pour qui le nom d’ Europe a représenté la beauté dans la vie, l’intelligence, les secrets d’un
48 n faire la force du siècle. Messieurs les députés européens , saurez-vous mériter votre nom ? On attend de vous la grandeur. Les c
49 ? On attend de vous la grandeur. Les chances de l’ Europe , aujourd’hui, sont confondues avec les chances de l’homme. Personne n
50 ougemont Denis de, « Troisième lettre aux députés européens  : L’orgueil de l’Europe », Journal de Genève, Genève, 17 août 1950, p
51 ème lettre aux députés européens : L’orgueil de l’ Europe  », Journal de Genève, Genève, 17 août 1950, p. 1.
12 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Quatrième lettre aux députés européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)
52 Quatrième lettre aux députés européens  : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)s Messieurs
53 rien à vrai dire de ce qu’a pu signifier le nom d’ Europe , c’est bien l’auteur du Manifeste publié par le Labour Party sur le p
54 ié par le Labour Party sur le problème de l’unité européenne . Quand il regarde notre vieux continent, il n’y voit, si j’ose dire,
55 Ce qu’il ne dit pas saute aux yeux. L’idée que l’ Europe soit une culture, une unité de civilisation, un foyer d’inventions da
56 faire : la Grande-Bretagne ; et ce pays n’est pas européen . En effet, dit le pamphlet, nous les Anglais, nous sommes plus près d
57 ais, nous sommes plus près des Dominions que de l’ Europe , « par notre langue ; et par nos origines, nos habitudes sociales et
58 n’est pas celui de l’auteur sur la question de l’ Europe , — voir les résolutions de Colombo ; et pas un seul de ces pays n’est
59 blons pour la famille ! Tous les adversaires de l’ Europe méritent d’écrire comme M. Hugh Dalton. Je vois bien qu’il se dit par
60 fecte pas les intérêts anglais, et que si toute l’ Europe se convertit à l’étatisme illimité. Ce qui n’offre aucune base de com
61 reste impuissante — d’où le refus d’un Parlement européen  ; secundo : que les champions d’un régime fédéral fondé sur la majori
62 s comme les ennemis les plus dangereux de l’unité européenne  », — d’où le refus de toute autorité politique super-nationale. Cet a
63 uit aux mêmes conclusions négatives. Au Parlement européen , s’il est doté de pouvoirs législatifs, à l’Autorité politique, s’il
64 , dépassez-les ! Refaites-en une à l’échelle de l’ Europe  ! Il y va de notre indépendance, qui vaut mieux qu’elles, et qu’elles
65 ougemont Denis de, « Quatrième lettre aux députés européens  : En lisant le pamphlet du Labour Party », Journal de Genève, Genève,
13 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Cinquième lettre aux députés européens : « Méritez votre nom ! » (19-20 août 1950)
66 Cinquième lettre aux députés européens  : « Méritez votre nom ! » (19-20 août 1950)t Messieurs les députés
67 (19-20 août 1950)t Messieurs les députés de l’ Europe à sauver ! Ceux qui disent que « l’Europe sera socialiste ou ne sera
68 és de l’Europe à sauver ! Ceux qui disent que « l’ Europe sera socialiste ou ne sera pas », savent très bien qu’à ce prix elle
69 vaut pour tous ceux qui pourraient déclarer que l’ Europe sera toute catholique, ou protestante, ou française, ou allemande, ou
70 . Quant à ceux qui n’ont point cette passion de l’ Europe , ceux dont le regard s’attarde aux obstacles à l’union, perdant de vu
71 eur parti pris de scepticisme. Les deux tiers des Européens se déclarent pour l’union, lorsqu’on les interroge. Il n’en fallut pa
72 nes. L’opinion d’aujourd’hui, je la sens, c’est l’ Europe . Mais elle ne bougera pas, si vous ne faites presque rien. Elle laiss
73 personne. Mais cela en fait aux principes. Or une Europe qui se moque des principes vaut beaucoup moins qu’une Amérique qui le
74 fois plus vains que les paroles. Lancer un timbre européen , ce serait un acte enfin, quelque chose de concret… Et je me garde de
75 simple appuie cette suggestion. On ne fera pas l’ Europe sans informer ses peuples, et du danger qu’ils courent, et de la para
76 de nommer leurs députés au premier Parlement de l’ Europe . Les partis présenteront leurs candidats. Et les mouvements fédéralis
77 e campagne d’agitation, d’émulation, de polémique européenne , que nulle autre méthode ne saurait provoquer. La condition à la fois
78 projet bien précis de Constitution fédérale de l’ Europe . Ce projet, c’est à vous de l’élaborer. Cet été, en septembre, à Stra
79 pinion vraie dans sa majorité, les militants de l’ Europe , la logique de l’Histoire, le réveil de notre espérance. Si vous n’ac
80 e vous proposerai de l’obtenir de Staline. Car en Europe , il y en a peu. Si vous me dites enfin que c’est plus difficile que j
81 ntien du statu quo, que la vie, la durée de notre Europe divisée, devant toutes les menaces que vous savez : un régime social
82 e l’espoir, à ne point risquer la dernière chance européenne . Voilà le pari. Vous êtes acculés à l’audace. Donnez-nous la Constitu
83 t agir, et je les supplie maintenant, au nom de l’ Europe , de rester au contraire, de ne point se séparer avant d’avoir dressé,
84 des peuples libres, ni des peuples muets de l’Est européen . Mais vous pouvez le devenir et sonner le ralliement, cet été, en sep
85 à cela, tout tient à votre sage audace. Car si l’ Europe unie n’est pas un grand espoir renaissant dans le cœur des masses, au
86 eraine au-dessus des États. Messieurs les députés européens , je vous salue d’un vœu qui voudrait résumer celui de tous nos peuple
87 éritez votre nom, faites-vous élire, et fédérez l’ Europe pendant qu’il en est temps. Cet été, en septembre, à Strasbourg. t.
88 ougemont Denis de, « Cinquième lettre aux députés européens  : “Méritez votre nom !” », Journal de Genève, Genève, 19–20 août 1950
14 1952, Journal de Genève, articles (1926–1982). Au pays du Patriarche (29-30 novembre 1952)
89 ublime et le familier, le grand couloir des vents européens et ces prairies entre deux bois de très vieux chênes, où persiste un
90 ettre aux princes intellectuels et temporels de l’ Europe sans y ajouter un prospectus vantant la qualité des montres de Ferney
91 de Candide et cette Bourse des valeurs de toute l’ Europe (et déjà de l’Amérique) qui fait rumeur à Genève. Le tout survolé tre
15 1953, Journal de Genève, articles (1926–1982). Aller et retour (21 mai 1953)
92 mai 1953)v Parmi toutes les raisons de faire l’ Europe , économiques, militaires, culturelles, il y a celle-ci, qui n’est pas
93 de larges masses, latines surtout —, les nations européennes seraient déjà réduites au rôle de simples « instruments de la grandeu
94 élégués, réunis à Philadelphie. (Six nations de l’ Europe viennent de voter un projet similaire, à Strasbourg le 10 mars 1953.)
95 parties dont chacune a des intérêts distincts. L’ Europe , pour le malheur des trois autres, les a toutes, à des degrés divers,
96 tombées sous sa domination. La supériorité que l’ Europe a depuis si longtemps conservée l’a disposée à se regarder comme la m
97 p longtemps appuyé ces arrogantes prétentions des Européens . C’est à nous de relever l’honneur de la race humaine et d’enseigner
98 isent enfin d’être les instruments de la grandeur européenne  ! que les treize États, réunis dans une étroite et indissoluble union
99 du contrôle de toute force ou de toute influence européenne , et qui leur permette de dicter les termes des relations entre l’Anci
100 tuation de départ de l’Amérique et celle de notre Europe en formation. Regardons-nous dans ce miroir ! Nous y reconnaîtrons no
101 reproduire les mêmes effets, cette page dicte à l’ Europe une politique. v. Rougemont Denis de, « Aller et retour », Journal
16 1955, Journal de Genève, articles (1926–1982). Pour un désarmement moral (19 juillet 1955)
102 les suivent ? En proposant un système de sécurité européenne , Moscou reconnaît implicitement la nécessité de notre union, dénoncée
103 ce principale du stalinisme dans l’intelligentsia européenne  : l’autorité sans discussion. Telles étant les implications de l’offr
104 ne voit pas ce qui empêcherait les 435 millions d’ Européens ainsi réunis de se déclarer neutres, à partir du moment où ils dispos
105 rien à y perdre, la Russie se verrait rassurée, l’ Europe serait faite et la paix avec elle. Prendre au sérieux le principe de
106 nom de la grande majorité des intellectuels de l’ Europe , et des plus attachés à la cause de l’union fédérale de nos peuples !
107 vers Eisenhower. Et ils viendront demain vers une Europe unie, parce qu’une Europe unie sera forte et rassurante. w. Rougem
108 endront demain vers une Europe unie, parce qu’une Europe unie sera forte et rassurante. w. Rougemont Denis de, « Pour un dé
17 1956, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Oserons-nous encore… » (6 novembre 1956)
109 n d’un poste de radio, à nos oreilles, appelant l’ Europe , qui ne pouvait pas répondre, appelant l’Europe sans chefs et sans ar
110 l’Europe, qui ne pouvait pas répondre, appelant l’ Europe sans chefs et sans armée, et sans même un porte-parole pour nous dire
111 russe peut encore écraser d’autres capitales de l’ Europe , massacrer d’autres foules révoltées, et liquider d’autres élites san
112 pentance active. Nous devons tout d’abord faire l’ Europe , pour qu’il y ait à l’appel de tous nos frères de l’Est une réponse q
113 u’il a servie. Et jurons en même temps de faire l’ Europe . Cette Europe qui aurait pu, en s’unissant plus tôt, cette Europe qui
114 Et jurons en même temps de faire l’Europe. Cette Europe qui aurait pu, en s’unissant plus tôt, cette Europe qui pouvait, en r
115 rope qui aurait pu, en s’unissant plus tôt, cette Europe qui pouvait, en rassemblant ses forces à l’appel angoissé de la liber
116 assacrée sous les yeux de l’Occident, hurlant : l’ Europe à l’aide ! et mourant sans réponse. x. Rougemont Denis de, « Osero
18 1963, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Le Dieu immanent, qui s’annonce à leur cœur » (9-10 novembre 1963)
117 xte, une autre thèse me frappe : la musique est d’ Europe , essentiellement, parce qu’elle est née, comme tous nos arts, science
118 ’intelligentsia plus ou moins masochiste de notre Europe . Mais surtout, condamner radicalement presque toute la musique contem
19 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Non, notre civilisation n’est pas mortelle ! » (30-31 août 1969)
119 n’y a pas de culture ouvrière. Il y a une culture européenne . C’est la plus petite unité que l’on puisse trouver. Je suis tout à f
120 littérature par exemple, sont communes à tous les Européens . Vous trouvez dans toute l’Europe des romans, des sonnets, des tablea
121 s à tous les Européens. Vous trouvez dans toute l’ Europe des romans, des sonnets, des tableaux de chevalet, le concerto, la sy
122 symphonie, que vous ne trouvez pas en dehors de l’ Europe . Les grandes écoles d’art ont été communes à tous nos pays, l’art rom
123 mais fausse. Aujourd’hui, la civilisation née en Europe recouvre la terre entière ; elle n’est pas à la merci des forces exté
20 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Un débat sur l’objection de conscience : entre Dieu et l’État (4 octobre 1969)
124 . Demain ? Nous avons l’armée la plus nombreuse d’ Europe . Ce qui est déjà un signe de puissance. Je vous fais sourire peut-êtr
125 n, directeur de l’Institut universitaire d’études européennes . Colonel divisionnaire Dénéréaz, commandant de la division mécanisée
21 1973, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Denis de Rougemont, l’amour et l’Europe » (3-4 mars 1973)
126 « Denis de Rougemont, l’amour et l’ Europe  » (3-4 mars 1973)aj ak Pourquoi l’amour est-il devenu l’une des pr
127 e j’aurais pu ne pas le faire, étant écrivain, et Européen  ! Quand on constate qu’un écrivain véritable, et d’Europe, n’a jamais
128 Quand on constate qu’un écrivain véritable, et d’ Europe , n’a jamais écrit sur l’amour, là, il y a lieu de se demander… Ceci d
129 parallèlement développé vos propres thèses sur l’ Europe . Y a-t-il un lien entre ces deux pôles d’attraction que sont pour vou
130 traction que sont pour vous l’amour d’une part, l’ Europe d’autre part ? Mon titre vous répond : L’Amour et l’Occident . On m’
131 u niveau collectif. Or, il n’y a de révolution qu’ européenne , c’est-à-dire chrétienne à sa source : le socialiste Henri de Man l’a
132 ous vouliez le faire à votre retour d’Amérique en Europe en 1946 ? Je suis un écrivain engagé au sens actif du mot que j’ai dé
133 is pratiquement je me suis engagé au service de l’ Europe , d’une société nouvelle à créer pour l’Europe. Aujourd’hui tout espoi
134 e l’Europe, d’une société nouvelle à créer pour l’ Europe . Aujourd’hui tout espoir est tourné vers la révolution à venir. Comme
135 uestion, sur le fond, dans ma Lettre ouverte aux Européens  : « La révolution que j’appelle, qui fera seule l’Europe et qui ne p
136 : « La révolution que j’appelle, qui fera seule l’ Europe et qui ne peut être faite que par l’Europe en train de se faire, cons
137 eule l’Europe et qui ne peut être faite que par l’ Europe en train de se faire, consiste à déplacer le centre du système politi
138 tème politique, non seulement de la nation vers l’ Europe , mais encore vers l’humanité dans son ensemble et en même temps vers
139 e, « [Entretien] Denis de Rougemont, l’amour et l’ Europe  », Journal de Genève, Genève, 3–4 mars 1972, p. 15. ak. Propos recue
22 1973, Journal de Genève, articles (1926–1982). Genève, exemple européen ? (10-11 novembre 1973)
140 Genève, exemple européen  ? (10-11 novembre 1973)am On connaît le problème : Genève, ville i
141 ges. am. Rougemont Denis de, « Genève, exemple européen  ? », Journal de Genève, Genève, 10–11 novembre 1973, p. 17.
23 1978, Journal de Genève, articles (1926–1982). Débat sur la voiture dans la société moderne (février 1978)
142 e, professeur à l’Institut universitaire d’études européennes , parallèlement à une œuvre extrêmement importante, étudie depuis plus
24 1980, Journal de Genève, articles (1926–1982). Les journalistes sportifs ? On dirait qu’ils aiment les tyrans (31 mai-1er juin 1980)
143 vements pour l’unité politique et culturelle de l’ Europe . À travers ses nombreux livres parmi lesquels L’Amour et l’Occident d
25 1982, Journal de Genève, articles (1926–1982). Suis-je perdu pour la littérature ? (30 octobre 1982)
144 . Dans son remerciement, avant de parler de cette Europe qui lui « tient au cœur, au corps et à l’âme » et de réaffirmer avec
145 d’outre-tombe, le Victor Hugo des discours sur l’ Europe et pour la paix, le Rimbaud d’Une saison en enfer, et tout près de no
146 ans, à l’action. Qu’est-ce à dire? Action pour l’ Europe fédérée dès 1946, fondation et direction effective pendant trente ans
147 e, à Paris ; de l’Institut universitaire d’études européennes , à Genève encore ; sans parler de l’Association européenne des festiv
148 s, à Genève encore ; sans parler de l’Association européenne des festivals de musique, de l’Association des instituts d’études eur
149 musique, de l’Association des instituts d’études européennes , de la Campagne d’éducation civique et d’une dizaine d’autres actions
150 ien d’autres ont dit ou écrit que mes engagements européens étaient « au détriment de mon œuvre littéraire ». Je serais perdu pou
151 ent à mon sujet : — Pourquoi s’occupe-t-il tant d’ Europe unie, de régions, d’écologie, ou même, horribile dictu, de pacifisme 
152 oignante nostalgie, en Amérique, j’ai découvert l’ Europe et la nécessité vitale de son union, si les Alliés gagnaient, la déli
153 jusqu’au niveau continental d’une fédération de l’ Europe . L’idée générale n’étant pas de créer une puissance nouvelle — un « t
154 ouvelle — un « troisième Grand » dans le cas de l’ Europe — mais seulement le minimum de pouvoir capable d’assurer l’autonomie
155 littérature » ? J’ose dire que non. De mon action européenne , j’ai tiré huit volumes, c’est près d’un quart de ce que j’ai publié