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mme il arrive souvent dans les luttes politiques.
Roosevelt
représente le New Deal, c’est-à-dire un ensemble assez peu homogène d
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ition des deux candidats n’est guère plus claire.
Roosevelt
a pris position contre l’idéal totalitaire, et ses partisans accusent
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des totalitaires. Mais Willkie réplique que c’est
Roosevelt
qui, en prétendant demeurer au pouvoir pour un « third term » — une t
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ctatorial. Peut-on dire, pour simplifier, qu’avec
Roosevelt
l’entrée en guerre des États-Unis serait un peu plus probable qu’avec
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uit jours, les experts presque unanimes donnaient
Roosevelt
gagnant par 2 à 1. Aujourd’hui, les chances de Willkie paraissent aug
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parlent de 48 % des voix à Willkie contre 50 % à
Roosevelt
, le résidu allant aux candidats socialiste et communiste. Que s’est-i
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tre semaine deux articles en regard : l’un contre
Roosevelt
, par son ancien secrétaire, l’autre contre Willkie, par un de ses ami
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scule : la promotion trop rapide d’un des fils de
Roosevelt
au grade de capitaine aviateur. Cet acte de favoritisme a été exploit
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vec une sobre éloquence : « Je désire Willkie (ou
Roosevelt
) comme président. » Tout cela paraît, dans l’ensemble, gentil, un peu
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n tant que nation. Ils auront cessé de parier. Si
Roosevelt
l’emporte, les événements suivront leur cours actuel, et le programme
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C’est l’opposition d’un aristocrate socialisant —
Roosevelt
— et d’un autoritaire plébéien, s’accusant réciproquement de tendance