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u Samedi littéraire. aa. Rougemont Denis de, «
Denis de Rougemont
nous écrit », Journal de Genève, Genève, 6–7 juillet 1968, p. 17.
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ngués et dévoués.ad ab. Rougemont Denis de, «
Denis de Rougemont
et l’objection de conscience », Journal de Genève, Genève, 30 juin 19
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audience, une lettre de l’écrivain et professeur
Denis de Rougemont
a été lue par le président du Tribunal. Une copie nous a été transmis
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se des trente dernières années, n’osera nier [de]
Denis de Rougemont
les titres dont il se réclame pour parler de mission ou démission de
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igner de la solidarité nationale des hommes comme
Denis de Rougemont
, qui ne sont pas eux-mêmes objecteurs, qui ne sont eux-mêmes “ni subv
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aires farfelus”. Il y a donc bien un problème, et
Rougemont
a raison de demander, au nom des valeurs qui étayent son patriotisme,
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Objection de conscience :
Denis de Rougemont
répond (4 juillet 1969)ae af Monsieur le rédacteur en chef, J’ai é
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Rougemont Denis de, « Objection de conscience :
Denis de Rougemont
répond », Journal de Genève, Genève, 4 juillet 1969, p. 11. af. Le t
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publié lundi dernier une lettre que le professeur
Denis de Rougemont
avait adressée le vendredi précédent au président du tribunal militai
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l considérait comme une alternative de la part de
Denis de Rougemont
. Celui-ci répond aujourd’hui. » Un débat sur l’objection de conscienc
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» Un débat sur l’objection de conscience, auquel
Denis de Rougemont
prendra part, sera organisé et publié dans le Journal de Genève en oc
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bre 1969)ai Le 27 juin dernier, le professeur
Denis de Rougemont
intervenait dans le procès d’un objecteur de conscience en adressant
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isme vécu, peuvent arriver aux mêmes conclusions.
Denis de Rougemont
. — Je suis frappé par la lecture de cet article 49, paragraphe 5, qui
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me totalitaire. Colonel Voucher. — Pas chez nous.
Denis de Rougemont
. — Non. Mais j’ai dit dans certains régimes, et très logiquement. Car
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enne. Bernard Béguin. — Est-elle antichrétienne ?
Denis de Rougemont
. — En cas de conflit, oui. Dans le cas du conflit prévu par cet artic
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Béguin. — Contre l’interprétation d’un individu…
Denis de Rougemont
. — C’est la religion civique qui triomphe. Si l’objecteur invoque son
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itoyen. Moyen légal ou ferment d’anarchie ?
Denis de Rougemont
. — Voilà le dilemme. Colonel divisionnaire Dénéréaz. — Dans les conse
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ses si vous parlez d’obéissance inconditionnelle…
Denis de Rougemont
. — Au point de vue des citoyens, c’est beaucoup plus grave. Le confor
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ue au lieu de chercher la réforme dans son cadre.
Denis de Rougemont
. — J’aimerais rappeler que le problème est celui de l’objecteur de co
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t l’objection de conscience, devant les Chambres.
Denis de Rougemont
. — La condamnation est forcément prononcée lorsque les conditions obj
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faire défaut au service doit être aussi réalisée.
Denis de Rougemont
. — Je ne suis pas du tout objecteur de conscience moi-même. J’ai fait
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laident coupables, ils cherchent la condamnation.
Denis de Rougemont
. — Comme les hérétiques. Les civils plus intolérants que l’armée
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lonel Vaucher. — Je voudrais répondre encore à M.
de Rougemont
que l’appréciation des mobiles joue un rôle dans la quotité de la pei
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le, sont juges militaires, ce sont des miliciens.
Denis de Rougemont
. — Je n’ai absolument rien dit contre l’armée en tant que telle. Je p
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verez exactement le contraire dans nos jugements.
Denis de Rougemont
. — Effectivement, dans l’armée je n’ai pas entendu ça. Colonel Vauche
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emandons pas de l’aimer, ni d’en être partisan. »
Denis de Rougemont
. — L’objecteur de conscience n’est pas quelqu’un qui trouve que l’arm
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ais contesté l’aide au tiers-monde. Au contraire.
Denis de Rougemont
. — La défense suisse nous a épargné d’être hitlérisés. Il n’y a pas l
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s frontières actuelles sont celles de la planète.
Denis de Rougemont
. — On parle de la situation particulière de la Suisse. Je me demande
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e aux objecteurs de conscience. Nos invités :
M. Denis de Rougemont
, écrivain, directeur de l’Institut universitaire d’études européennes
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e faire. aj. Rougemont Denis de, « [Entretien]
Denis de Rougemont
, l’amour et l’Europe », Journal de Genève, Genève, 3–4 mars 1972, p.
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leder et précédés du chapeau suivant : « En 1972,
Denis de Rougemont
a réédité quatre ouvrages anciens, augmentés de préfaces inédites et
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dié à fond, bien que sous des angles différents :
Denis de Rougemont
, président du Centre européen de la culture, professeur à l’Institut
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s sur notre santé. I Hubert de Senarclens :
Denis de Rougemont
, dans votre livre, L’Avenir est notre affaire, vous décrivez une voit
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ansion qui est la sienne depuis bientôt 100 ans ?
Denis de Rougemont
: d’entrée de jeu, je souhaite affirmer que je ne suis pas contre l’a
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s chercheurs en ont connu dans d’autres domaines.
Denis de Rougemont
: Je m’inscris en faux contre cette interprétation. Ce n’était pas lu
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le vendredi soir pour éviter les embouteillages.
Denis de Rougemont
: Vous dites, M. Peyrot, là où il n’y pas de besoin, il n’y a pas de
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abrication standardisée, dans la ligne de Taylor.
Denis de Rougemont
: Il y a eu avant Ford une cinquantaine d’inventeurs qui ont fait à p
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mon avis il est immensément positif, c’est tout !
Denis de Rougemont
: Permettez-moi de signaler quelques-uns des côtés négatifs. Il ne s’
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niser de rayer la voiture de la surface du globe…
Denis de Rougemont
: Cela personne ne l’a dit. Mais je voudrais reprendre mon propos ini
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t trouvé que cela à me répondre : « Mais Monsieur
de Rougemont
, avez-vous une voiture ? ». C’est grotesque, c’est de l’enfantillage.
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onnelle. Mais je suis contre le but qu’elle vise.
Denis de Rougemont
: Je suis bien obligé de reconnaître que les expropriations sont de p
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nvironnement, il y a là une énorme contradiction.
Denis de Rougemont
: Je suis parfaitement d’accord avec vous. Seulement pour en revenir
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ce qui est contraire à tous nos us et coutumes !
Denis de Rougemont
: Vous savez bien pourquoi au départ il avait demandé cela. C’est pou
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le visage des villes. Vous avez souvent écrit, M.
de Rougemont
, que l’automobile avait détruit les rapports humains dans les villes
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individuel pour prendre les transports en commun.
Denis de Rougemont
: Vous me rappelez ce que disait Alfred Sauvy dans son petit livre su
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ubert de Senarclens : Vous avez fréquemment écrit
Denis de Rougemont
, que la voiture avait tué les relations humaines dans la cité. Denis
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re avait tué les relations humaines dans la cité.
Denis de Rougemont
: Je citerai deux penseurs français actuels : Bertrand de Jouvenel et
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es. Je suis d’avis que des règlements s’imposent.
Denis de Rougemont
: Nous sommes ici, je pense, tous d’accord pour penser que cette décl
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’y a un ou deux siècles. Moi ce qui me frappe, M.
de Rougemont
, dans la critique que vous faites du système en général c’est que vou
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les l’on doit continuellement changer des pièces.
Denis de Rougemont
: En ce qui concerne l’économie, je pense qu’il faut rester humain. I
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de blessés et des milliards de dépenses sociales.
Denis de Rougemont
: Une adjonction s’impose. C’est l’aspect de la criminalité. Il est é
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ispositions du Conseil fédéral. Alors attendons !
Denis de Rougemont
: Je dois dire, M. Peyrot, que vous avez systématiquement, au cours d
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avait écrit de sa grande écriture, impériale. « À
Denis de Rougemont
, colonne de la défense, son camarade, Montherlant. » J’étais bien ent
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dé du chapeau suivant : « Né à Neuchâtel en 1906,
Denis de Rougemont
est l’écrivain suisse le plus engagé dans les divers mouvements pour
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i dernier, au Conservatoire de musique de Genève,
Denis de Rougemont
a reçu le Grand Prix Schiller, une des plus hautes distinctions litté
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foi en un avenir qui sera ce que nous en ferons,
Denis de Rougemont
expliqua pourquoi l’essai est, à son sens, un genre pleinement littér