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s tribunaux militaires. Bernard Béguin. — Colonel
Vaucher
, comment la justice militaire prend-elle ce problème : défi constitut
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nvoie pour leur premier refus de servir ? Colonel
Vaucher
. — La justice militaire est compétente parce que la loi le dit. Nous,
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s mineurs dans les tribunaux militaires ? Colonel
Vaucher
. — Si, nous pouvons les juger. Colonel divisionnaire Dénéréaz. — Mais
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’il pouvait attendre jusqu’à sa majorité. Colonel
Vaucher
. — Non, non. Colonel divisionnaire Dénéréaz. — Alors, il y a quelque
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chose qui pour moi n’est pas très clair. Colonel
Vaucher
. — Nous n’y pouvons rien du tout, ce n’est pas nous qui déterminons n
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vez-vous maintenant définir la punition ? Colonel
Vaucher
. — La punition de l’objecteur de conscience pour motifs religieux, ou
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nt avec des prisonniers de droit commun ? Colonel
Vaucher
. — Absolument pas. Les arrêts répressifs des objecteurs de conscience
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t-ils logés dans des prisons militaires ? Colonel
Vaucher
. — Non. À Genève, ce sera Saint-Antoine, et ils travailleront à l’hôp
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oine, qui est une prison de droit commun. Colonel
Vaucher
. — Nous ne sommes pas chargés de l’exécution. Ce sont les cantons qui
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s mettre dans une prison de droit commun. Colonel
Vaucher
. — Les tribunaux militaires jugent en majorité des honnêtes gens, c’e
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visionnaire Dénéréaz. — J’aimerais que le colonel
Vaucher
parle du sursis. Colonel Vaucher. — Depuis 1950, le Code militaire
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ue le colonel Vaucher parle du sursis. Colonel
Vaucher
. — Depuis 1950, le Code militaire n’autorise plus de prononcer comme
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gislateur interprétée par les tribunaux ? Colonel
Vaucher
. — C’est le législateur qui a modifié la loi, à la suite de débats co
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ns objectives sont réunies, disiez-vous ? Colonel
Vaucher
. — L’intention subjective de faire défaut au service doit être aussi
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t compte des circonstances atténuantes Colonel
Vaucher
. — Ce n’est pas exact. Si l’objecteur bénéficie de circonstances atté
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cquitté. Christian Schaller. — Acquitté ? Colonel
Vaucher
. — Mais oui, bien sûr, mais en fait le cas ne se présente pas. Quand
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es civils plus intolérants que l’armée Colonel
Vaucher
. — Nous écoutons très longuement leurs motifs, nous les demandons, ca
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haller. — Je voudrais répondre également au grand
juge Vaucher
que le tribunal apprécie les motifs de conscience avec plus ou moins
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peut se faire, puisque les lois changent. Colonel
Vaucher
. — Je voudrais répondre encore à M. de Rougemont que l’appréciation d
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e sont des lâches, de mauvais citoyens. » Colonel
Vaucher
. — Vous trouverez exactement le contraire dans nos jugements. Denis d
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ent, dans l’armée je n’ai pas entendu ça. Colonel
Vaucher
. — Je tiens beaucoup à le dire : nous ne représentons pas l’armée au
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st objecteur. Ce n’est pas la même chose. Colonel
Vaucher
. — Nous ne manquons pas de leur dire chaque fois : « Vous avez le dro
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sinon défendre ce que nous avons reçu. » Colonel
Vaucher
. — Sur le plan de la justice militaire, s’il existait un service civi
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ce civil affaiblirait l’armée de milice ? Colonel
Vaucher
. — Probablement… Beaucoup de nos concitoyens font leur service parce
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z, commandant de la division mécanisée 1. Colonel
Vaucher
, président du Tribunal fédéral des assurances, grand juge du Tribunal