1 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
1 ette subite conversion à la cause de l’esprit ? N’ allons pas en chercher l’explication au-delà des frontières immédiates de la
2 du poète ou du philosophe, par exemple. Ce qui ne va pas sans risques graves, pour la plupart. Tout cela, que je résume à
2 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
3 thérien, à un prêche baptiste pour les nègres… Je vais à une soirée chez un professeur du Séminaire de théologie protestante
4 En tête : « Préservez votre privilège américain : allez au culte de votre paroisse. » Certes, l’on peut sourire de la publici
5 ystique », déclarant après son installation qu’il va se retirer à la campagne pour une semaine de recueillement. Le choix
3 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
6 ctique, nous montâmes en spirale à 5000 mètres. J’ allais écrire : « L’avion s’élance pour franchir l’Océan d’un seul bond. Nou
7 ntôt, depuis que je l’ai quitté… Par quelle Porte allons -nous entrer ? Je ne puis pas distinguer les noms des rues sur ces mai
8 tel ne leur plaît qu’à moitié. Je les décourage d’ aller chercher ailleurs. Crise des logements. — Est-ce que Paris a été bomb
9 un adieu… Le jour point derrière les rideaux. Je vais sortir sur mon balcon, je vais la voir… Tout d’abord je n’ai distingu
10 re les rideaux. Je vais sortir sur mon balcon, je vais la voir… Tout d’abord je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus,
11 ées ? Je me disais : « Non, ce n’est pas vrai, je vais me réveiller, je ne suis pas à Paris. » Et c’est bien un de ces tours
4 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (fin) (18-19 mai 1946)
12 aroisse intacte du Continent. Un peu plus loin, j’ irais buter contre le fameux « rideau de fer » marquant l’entrée du règne d
13 gatif d’un cliché au positif de la photo que l’on va proposer à notre admiration. Elle tient ses dernières assises dans le
5 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Lettre aux députés européens (15 août 1950)
14 a Suisse. Tout le monde croit l’avoir vue et s’en va répétant qu’il a fallu plus de cinq-cents ans pour sceller son union
15 e temps qu’il n’en fallait, il y a cent ans, pour aller de Genève ou des Grisons à Berne. Pour la guerre entre vos pays, les
16 evant ce fait, pour mieux se persuader qu’on peut aller très vite. Car le temps fait beaucoup à l’affaire. Celui que vous n’a
6 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)
17 tients, mais angoissés. Nous ne voulons pas qu’on aille vite par doctrine, par manie ou par tempérament, comme nous le reproc
18 ux-là, ont décidé une fois pour toutes qu’il faut aller lentement dans tous les cas. Mais nous ne voyons aucun motif de croir
19 tif de croire qu’on leur laissera tout le temps d’ aller lentement, et le loisir d’être prudents. Festina lente nous disent-il
20 ême s’il est prononcé avec l’accent anglais. Vous allez me parler, je le sais bien, des grandes difficultés accumulées sur vo
21 tient des soupçons qu’il vous faut dissiper. Vous allez , paraît-il, réviser prudemment les statuts du Conseil de l’Europe, ai
22 au fait son nid, prudence est mère de sûreté, chi va piano va sano, wait and see, step by step, und so weiter. Les vieilla
23 on nid, prudence est mère de sûreté, chi va piano va sano, wait and see, step by step, und so weiter. Les vieillards ont l
24 est prématuré, pour celui qui ne veut rien. Chi va piano perd la Corée. La prudence est le vice des timides et la vertu
7 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Quatrième lettre aux députés européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)
25 ationale. Cet ami de l’unité siège parmi vous. Il va trouver sur vos banquettes des adversaires et des alliés inattendus.
26 it pure folie que d’essayer de sauver ce qui s’en va , au prix de l’avenir de ce qui est. La question n’est pas de renoncer
27  ! Refaites-en une à l’échelle de l’Europe ! Il y va de notre indépendance, qui vaut mieux qu’elles, et qu’elles sabotent.
8 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Cinquième lettre aux députés européens : « Méritez votre nom ! » (19-20 août 1950)
28 on ? Vous pouvez la nommer. Le Comité ministériel va s’y opposer ? Vous pouvez passer outre, et jurer de rester où vos par
9 1952, Journal de Genève, articles (1926–1982). Au pays du Patriarche (29-30 novembre 1952)
29 vions de New York, de l’Inde ou de Stockholm. Ils vont se poser derrière le bois tout proche, qui assourdit tout d’un coup l
10 1953, Journal de Genève, articles (1926–1982). Aller et retour (21 mai 1953)
30 Aller et retour (21 mai 1953)v Parmi toutes les raisons de faire l’Europ
31 éricaine, je tombe sur un passage dont le lecteur va comprendre l’extrême importance : Le monde peut être divisé politiqu
32 Europe une politique. v. Rougemont Denis de, «  Aller et retour », Journal de Genève, Genève, 21 mai 1953, p. 1.
11 1955, Journal de Genève, articles (1926–1982). Pour un désarmement moral (19 juillet 1955)
33 décider que les partis communistes de l’Occident vont vivre de leurs seules ressources : on m’entendra. Enfin, prendre au s
34 os livres, nos points de vue et leurs défenseurs. Allons voir ce qui se fait chez l’autre, ce qu’il dit et comment il le sent 
35 s : un Tito, un Adenauer. C’est vers eux que s’en vont ceux qui parlent pour les Russes — comme aujourd’hui Joukov va vers E
36 arlent pour les Russes — comme aujourd’hui Joukov va vers Eisenhower. Et ils viendront demain vers une Europe unie, parce
12 1956, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Oserons-nous encore… » (6 novembre 1956)
37 ée, et sans même un porte-parole pour nous dire : allons -y ! pour leur dire : nous voici ! — Ces voix rauques, étranglées main
13 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Non, notre civilisation n’est pas mortelle ! » (30-31 août 1969)
38 le Université qui soit digne de ce nom. Vers quoi va l’homme ? une mutation tant physique que spirituelle ? Je n’en sais r
39 en sais rien. Je sais vers quoi je voudrais qu’on aille . Le progrès est l’augmentation des risques humains, c’est-à-dire des
40 it conquis le monde entier. Si on déclare qu’elle va mourir, cela revient à dire qu’il n’y aura plus de civilisation du to
41 m à mes lettres : « Un dernier mot, et dire que j’ allais l’oublier : la bombe n’est pas dangereuse du tout. C’est un objet. Si
42 ous la laissez tranquille dans sa caisse, elle ne va pas en sortir toute seule. On nomme des comités pour contrôler la bom
43 i l’on se jetait sur une chaise pour l’empêcher d’ aller casser un vase de Chine. Le “contrôle de la bombe” est une absurdité.
14 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Un débat sur l’objection de conscience : entre Dieu et l’État (4 octobre 1969)
44 ence — vous avez dit que c’est un honnête homme —  va loger trois mois à Saint-Antoine, qui est une prison de droit commun.
45 re votre définition et dire que tous les gens qui vont devant les tribunaux, ou à peu près, viennent pour des fautes de disc
46 nnement tout court. Bernard Béguin. — M. Schaller va me répondre parce que j’ai dit qu’il cherchait la condamnation. Chris
47 a solidarité, il faut savoir lequel des termes on va toujours préférer. Or l’on constate qu’on a toujours consacré beaucou
48 s’il ne faut pas dire aussi : Neutralité oblige, allez plus loin. Tout ce que je voudrais dire ici, en faveur des objecteurs
15 1973, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Denis de Rougemont, l’amour et l’Europe » (3-4 mars 1973)
49 mpris comme amour-possession de l’autre. Certains vont jusqu’à penser qu’« il faut guérir l’Occident de sa maladie monogamiq
50 e sa maladie monogamique ». De l’unicité, l’amour va , si l’on peut dire, vers la « pluridimensionnalité ». Avant « la mort
16 1973, Journal de Genève, articles (1926–1982). Genève, exemple européen ? (10-11 novembre 1973)
51 gique. Il y a enfin une région universitaire, qui va de Neuchâtel à Saint-Étienne et d’Aoste à Besançon, en passant par Fr
17 1978, Journal de Genève, articles (1926–1982). Débat sur la voiture dans la société moderne (février 1978)
52 peut vous conduire n’importe où il vous plaira d’ aller , pour vous reposer le cerveau par de longues promenades au grand air
53 lorsque vous prenez votre véhicule le matin pour aller travailler, vous êtes continuellement pressés, stoppés aux feux, bloq
54 fait leur véhicule leur servait essentiellement à aller travailler. Autre aspect : le rendement de l’automobile — sur le plan
55 hâtel et les débats terribles que cela entraîne : va-t -on passer à travers la ville, va-t-on détruire les rives du lac ? San
56 ela entraîne : va-t-on passer à travers la ville, va-t -on détruire les rives du lac ? Sans compter que l’on nous construit u
57 transports. On l’a dit : de plus en plus les gens vont habiter loin du centre, à la campagne, parce qu’ils disposent d’un vé
58 rche des mouvements pendulaires avec des gens qui vont à leur travail et qui en reviennent. Ces mouvements amènent par consé
59 demeure selon moi : est-ce que le conducteur qui va faire ses achats, acceptera de s’extraire de sa voiture qu’il aura la
60 Jacob Roffler : Si beaucoup de personnes désirent aller habiter à la campagne, c’est que la ville est devenue invivable. Ce q
61 mais aussi des accidentés. Lorsque votre voiture va sortir de son usine, il ne faut pas oublier qu’elle risque de tuer. I
62 véhicules qui au lieu de durer cinq ans, si tout va bien, durent vingt ou trente ans ? Je trouve personnellement scandale
63 iards pour une usine de retraitement, mais ils ne vont jamais l’utiliser… François Peyrot : Personne ne discute le fait que
18 1980, Journal de Genève, articles (1926–1982). Les journalistes sportifs ? On dirait qu’ils aiment les tyrans (31 mai-1er juin 1980)
64 lettres assez nourri avec Montherlant. Ce dernier alla même jusqu’à m’envoyer une photo où on le voyait habillé comme un gar
65 llèles entre les JO de Berlin de 1936 et ceux qui vont se dérouler à Moscou. Je pense qu’en 1936, les démocraties occidental
66 de participer aux JO. Si elles avaient refusé d’y aller tout en exprimant clairement leurs raisons, à savoir qu’elles ne voul
67 aisons, j’approuve totalement ceux qui refusent d’ aller à Moscou tant que le régime soviétique continue à faire ce que l’on s
68 le langage y est féroce. Beaucoup de journalistes vont même jusqu’à écrire des phrases telles que « Tartampion ne fait pas d
19 1982, Journal de Genève, articles (1926–1982). Suis-je perdu pour la littérature ? (30 octobre 1982)
69 dans l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste. Ils allaient lancer des revues comme Esprit , L’Ordre nouveau et Hic et Nunc
70 vie : Kierkegaard et Karl Barth. À travers eux j’ allais redécouvrir une du protestantisme totalement différente, je le confes