1
s, et tout cela finira bien par s’arranger, comme
au
dernier acte d’une opérette. Ce peuple s’est résigné avec une facilit
2
ésigné avec une facilité incroyable à la défaite,
au
marxisme, au chômage, lequel semble d’ailleurs correspondre à son éta
3
ne facilité incroyable à la défaite, au marxisme,
au
chômage, lequel semble d’ailleurs correspondre à son état d’esprit le
4
inscriptions cascadantes, à l’orientale (on pense
au
mot bazar, qui sonne rouge et jaune aussi). Soudain se dresse une éno
5
lots de glace qui descendent lentement le fleuve.
Au
cœur de Prophète chauve s’élève la montagne de pierre de St-Gellert.
6
la ville un soir qu’elle s’amuse. Vous avez dîné
au
paprika chez des gens qui vous ont reçu comme un cadeau de Dieu, — c’
7
singulièrement les rapports sociaux. On vous mène
au
Théâtre, vous n’y comprenez rien, mais le charme des voix hongroises
8
Sara Alelia (25 mai 1934)c Il y a une chose
au
monde plus difficile à réussir qu’un beau roman : c’est un roman chré
9
encore « l’insondable Providence » mise en action
au
gré d’un moraliste qui se donne l’air de l’avoir bel et bien sondée ?
10
s sa vie et désormais l’accompagne en secret tout
au
long de cette chronique. On voit naître et grandir un fils, puis les
11
se d’un grand évêque ou de cette fille de ferme «
au
mince visage de belette » qui enterre son enfant dans la neige avec u
12
ait, tout récemment encore, le timbre-poste vendu
au
profit des « intellectuels en chômage ». Ou bien l’on s’imagine un au
13
e dans un murmure flatteur, comme on peut le voir
au
cinéma. C’est agréable, pour un écrivain, qu’on croie tout cela… Je d
14
e pour faire des reportages, l’autre est enchaîné
au
bureau de son journal où il écrit au moins deux articles par jour, un
15
er certains auteurs originaux, donc peu vendables
au
début. Aujourd’hui, ils se voient obligés de se soumettre aux goûts (
16
risonnier d’un contrat de débutant, précisément !
Au
bénéfice de l’éditeur, cela va de soi. Le projet de loi Jean Zay ente
17
compris. Nous les voyons donner des soins jaloux
au
statut de la culture dans leur pays. Pourquoi donc nos démocraties se
18
le de cette crise, à qui la faute, disions-nous ?
Au
public ou aux écrivains ? On objectera sans doute que le vrai respons
19
paradis artificiels, des compensations illusoires
au
morne train-train de la vie. Ainsi le public perd l’habitude de deman
20
travail et avant le sommeil (bien plus semblable
au
second qu’au premier) la lecture, aujourd’hui, n’est plus du tout ce
21
vant le sommeil (bien plus semblable au second qu’
au
premier) la lecture, aujourd’hui, n’est plus du tout ce qu’elle était
22
aujourd’hui, n’est plus du tout ce qu’elle était
au
siècle passé pour des millions de personnes de toutes conditions : un
23
romantisme ? Et traités en deux gros volumes qui,
au
surplus, sont une thèse de doctorat ?3 Quoi de moins actuel, sera-t-o
24
s le donner, avec une maîtrise qui le met du coup
au
premier rang des historiens modernes de la culture. C’est en effet au
25
historiens modernes de la culture. C’est en effet
au
romantisme allemand qu’il faut remonter si l’on veut étudier la sourc
26
que leurs œuvres sont pratiquement inaccessibles
au
public de langue française : en exposant leur contenu essentiel avec
27
e que c’est Roosevelt qui, en prétendant demeurer
au
pouvoir pour un « third term » — une troisième période de quatre ans
28
uement sur la sympathie personnelle qui les liait
au
candidat contre lequel ils proposaient cependant de voter. Fair play
29
promotion trop rapide d’un des fils de Roosevelt
au
grade de capitaine aviateur. Cet acte de favoritisme a été exploité à
30
’enjeu de cette compétition soit tout à fait pris
au
sérieux par les électeurs. Pourtant personne n’ignore que le sort du
31
k New York, décembre J’étais à Times Square,
au
cœur de Manhattan, le soir de l’élection présidentielle. À neuf heure
32
vendait à la criée les derniers stocks de boutons
au
nom des candidats. À dix heures, les chapeaux commencèrent à s’orner
33
terre. Willkie faisait une déclaration de loyauté
au
président et lui offrait l’appui d’une « opposition constructive ». O
34
é l’une des trois « Kraftprobe » de la démocratie
au
xxe siècle. La première a été perdue par la France. La seconde a été
35
s que le gouvernement Roosevelt a mis de la sorte
au
service de la nation, pour une période et pour une tâche déterminées.
36
ses réactions. Lorsqu’on sait que l’on sera pris
au
sérieux, on dit moins de bêtises, on se contrôle davantage. Contraire
37
Le samedi, les synagogues. Le dimanche, du matin
au
soir, une douzaine de cultes relayés par différentes stations. Vous p
38
e : « Préservez votre privilège américain : allez
au
culte de votre paroisse. » Certes, l’on peut sourire de la publicité
39
n langue hollandaise, qu’il avait choisi d’ouvrir
au
chapitre 13 de la première Épître aux Corinthiens : « Et maintenant c
40
gueur du voyage, pratiquement, à ce qu’elle était
au
bon vieux temps de Christophe Colomb. Et pourtant, me voici bien assi
41
que la Boule au-dessous de nous ait tourné jusqu’
au
point désiré, pour y descendre et s’y poser. Rien ne donne une idée d
42
rebours en quatre heures. Nous sommes partis tout
au
début de la matinée. Voici déjà l’après-midi, voici le soir, nous vol
43
lumière fait ses grands jeux, de tous les rouges
au
bleu de plomb. Aux approches de l’Irlande vient la nuit. Derrière nou
44
. Mais comment dormirais-je cette nuit ? J’arrive
au
rendez-vous après sept ans, furtivement, à la faveur d’une nuit déser
45
us dont j’avais bien souvent désespéré, après cet
au
revoir en juin 40, qui sonnait malgré moi comme un adieu… Le jour poi
46
revenir à leur naturel. (Et ce n’est pas toujours
au
galop.) Les maisons des quartiers extérieurs intactes, et si parfaite
47
e journée, comme disent les Anglo-Saxons, pensant
au
temps qu’il fait, tout simplement. Les délégués paraissaient regrette
48
rd, mais l’idée d’une Ligue des Nations a survécu
au
déchaînement nationaliste. En attendant une vraie Ligue des Peuples,
49
DN ressemble à l’ONU comme le négatif d’un cliché
au
positif de la photo que l’on va proposer à notre admiration. Elle tie
50
raisonnable : celui de voir les Suisses s’ouvrir
au
vaste monde, et le vaste monde, en retour, à l’idéal tenace des petit
51
e. Il a fallu neuf mois. En voici le récit exact.
Au
début de 1848, la Confédération n’était qu’un Pacte d’alliance entre
52
ministres, composé de plénipotentiaires agissant
au
nom des États et prenant leurs rares décisions à la majorité des troi
53
oir que M. Bevin n’a jamais voulu rien commencer.
Au
reste, l’Europe existe depuis plus de 2000 ans. Ce qui lui manque est
54
s-verbaux de votre première session consultative (
au
second degré) de quoi faire un collier à trois rangs de perles du gen
55
superficie du globe, mais bien de cela qui a fait
au
cours des âges, d’un cap médiocre en dimensions physiques, le cœur et
56
vain l’égal sur la Planète ? Sans remonter jusqu’
au
déluge, ni même jusqu’aux Anciens qui manquent à l’Amérique, ou à la
57
l’homme. Personne n’est assez grand pour répondre
au
défi d’un tel destin. Groupez-vous. Dites au moins votre but ! Nous s
58
nion tout de même, pour faire face aux Soviets et
au
déficit en dollars. Si peu que rien, en fait, car selon sa brochure,
59
onde sur l’axiome que la démocratie est identique
au
socialisme anglais. Il en découle primo : qu’une Assemblée sans major
60
ente les conduit aux mêmes conclusions négatives.
Au
Parlement européen, s’il est doté de pouvoirs législatifs, à l’Autori
61
lles ? Toynbee, qui est un grand historien, écrit
au
Times qu’elles ne font point partie de la doctrine et des dogmes chré
62
esque rien. Elle laissera les sceptiques parler «
au
nom des masses » dans l’indifférence générale. Elle laissera le Conse
63
sée par les États, en vue de nommer leurs députés
au
premier Parlement de l’Europe. Les partis présenteront leurs candidat
64
andeur naïve, je vous demanderai si quelque chose
au
monde est plus difficile à concevoir que le maintien du statu quo, qu
65
s de l’armée rouge. D’une part, on peut penser qu’
au
point où nous en sommes, il n’y a presque plus rien à perdre. Que ris
66
et parfois légitimes, qui se révèlent contraires
au
salut de l’ensemble ? Je veux avoir parlé pour ne rien dire, si quelq
67
Au
pays du Patriarche (29-30 novembre 1952)u Détaché vers l’est et la
68
vancé de la France ? Il vit sa vie locale, adossé
au
Jura, s’approche assez de Genève pour lui vendre ses bœufs, mais s’ar
69
agnés sur les marais, voilà l’œuvre du Patriarche
au
pays de Gex, et son monument le plus vrai. Il a bien sa statue, grand
70
iptions, que je copie sur le socle : Face nord :
Au
bienfaiteur de Ferney Voltaire fait construire plus de cent maisons
71
habitants pendant la disette de 1771 Face sud :
Au
poète philosophe Calas, Sirven, Montbailli, La Barre, Lally-Tollend
72
En même temps, il faisait bâtir une église neuve.
Au
fronton, l’on peut lire encore : Deo erexit Voltaire. « Deux bien gra
73
d’un lieu qu’on aime. u. Rougemont Denis de, «
Au
pays du Patriarche », Journal de Genève, Genève, 29–30 novembre 1952,
74
—, les nations européennes seraient déjà réduites
au
rôle de simples « instruments de la grandeur américaine ». Mais quel
75
le plus réticent. Il fut le dernier à se rallier
au
régime qui devait assurer son essor et sa longue primauté dans l’Unio
76
stitution, Hamilton, Jay et Madison, entreprirent
au
lendemain de Philadelphie de publier une longue série d’articles disc
77
s que d’autre part il figurait le pendant libéral
au
Prince de Machiavel. Depuis un siècle et demi, les hommes d’État amér
78
dence des problèmes institutionnels. Or, voici qu’
au
onzième chapitre de ce fameux texte de base de la grandeur américaine
79
serait bien vain : il faut absolument les prendre
au
mot. Ils proposent en effet trois principes qui n’ont jamais cessé d’
80
véritable agresseur, « les événements ayant donné
au
terme d’agression un contenu historique nouveau ». La franchise même
81
l pour quiconque est imbu de la croyance marxiste
au
mouvement fatal de l’Histoire. Le malentendu avec l’Occident — qui se
82
es voix rauques, jusque dans nos chambres, criant
au
secours dès qu’on tournait le bouton d’un poste de radio, à nos oreil
83
nne que pourra. Nous devons mettre le communisme
au
ban de l’humanité civilisée. Et cela signifie pratiquement : rompre t
84
s le savent aussi — et le font bien voir… Hommage
au
prix Nobel. Et pitié pour les Russes. Et respect à Boris Pasternak. S
85
oins de lâcheté, dans son cas, que de patriotisme
au
sens ancien du mot, d’attachement instinctif à sa terre infinie, à so
86
Pascal et Kierkegaard devant leur Dieu. Nietzsche
au
seuil du délire mental, Dostoïevski devant la potence, au petit matin
87
du délire mental, Dostoïevski devant la potence,
au
petit matin sibérien. C’est devant une autre tragédie que l’esprit s’
88
à l’homme le courage d’être lui-même, et le rabat
au
mutisme sans espoir, seule communion possible encore avec son peuple.
89
lui se sont dit athées, mais cela ne change rien
au
fait que le mouvement créateur de la science procède d’une confiance
90
ns le monde », la question de savoir s’il existe,
au
sens courant et plat du terme, se trouve d’emblée vidée de sens. « Di
91
e sur Dieu » comme sur le fondement de notre lien
au
monde. Et la Grâce, « réponse du monde à notre ouverture à lui ». Et
92
xplicite à Calvin). Tout cela, sans aucun recours
au
vocabulaire consacré de la piété, ni aux symboles de la mythologie bi
93
endant que seul ils s’étaient révélé jusqu’alors,
au
Dieu immanent qui s’annonce en leur cœur ». Sur une telle phrase, on
94
u d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » fait place ici
au
« Dieu des philosophes et des savants », encore qu’Ansermet dise très
95
si, pour Ansermet, précisément le « Dieu sensible
au
cœur », saisi dans la conscience par l’affectivité, et par elle seule
96
t une tentative unique d’adéquation de l’affectif
au
spirituel, et d’appropriation des vérités religieuses. Quelles que so
97
manière de parler » pour faire drôle. Cette mise
au
point, tout à fait superflue pour les lecteurs de mon livre, m’a paru
98
a fidélité à l’idéal chrétien. Ils sont une prise
au
sérieux des principes au nom desquels notre Confédération s’est formé
99
tien. Ils sont une prise au sérieux des principes
au
nom desquels notre Confédération s’est formée et qu’elle prétend défe
100
oir refusé, pour la seconde fois, de se présenter
au
recrutement, à une peine de quatre mois d’emprisonnement à subir sous
101
uin, intitulé « Le “tout ou rien” » : « Personne,
au
courant de la vie intellectuelle suisse des trente dernières années,
102
n un problème, et Rougemont a raison de demander,
au
nom des valeurs qui étayent son patriotisme, que ce problème soit étu
103
s voir répondre à une lettre que j’avais adressée
au
président d’un tribunal militaire et que vous publiez à mon insu, sou
104
le décore, mais simplement qu’on ne le mette pas
au
ban de notre société et que l’on s’interdise de répéter que l’objecte
105
de Rougemont avait adressée le vendredi précédent
au
président du tribunal militaire de 1re Division devant lequel compara
106
de « culture bourgeoise » a été largement employé
au
cours des émeutes de mai 1968. Il n’y a pas de culture bourgeoise. Il
107
toire et la presse. On a fabriqué le nationalisme
au
xixe siècle. En peinture, voyez comme l’École de Paris est peu franç
108
la théologie chrétienne, transmise par des moines
au
Moyen Âge. On ne peut parler de culture bourgeoise qu’en pensant aux
109
ul représentant de l’art pompier, parce qu’il est
au
pouvoir, là-bas, depuis cinquante ans officiellement, Le pompiérisme
110
eoisie est une classe qui a été et qui est encore
au
pouvoir dans la plupart des pays, mais ce n’est pas elle qui donne ce
111
germe de civilisation nouvelle. Croyez-vous plus
au
succès des révolutions que des évolutions ? Je ne crois pas du tout a
112
ions que des évolutions ? Je ne crois pas du tout
au
succès des révolutions. Il n’y en a jamais eu une seule qui ait réuss
113
ais n’agissent plus sur eux. C’est à l’essayiste,
au
philosophe lyrique, au moraliste imaginatif, de tenter d’agir sur l’é
114
eux. C’est à l’essayiste, au philosophe lyrique,
au
moraliste imaginatif, de tenter d’agir sur l’époque dans la mesure où
115
procès d’un objecteur de conscience en adressant
au
président du Tribunal militaire un témoignage que nous avons publié l
116
ons qu’elle pose et qu’elle nous pose. Confrontée
au
phénomène de la guerre, l’objection de conscience, paradoxalement, es
117
ion fédérale stipule que tout Suisse est astreint
au
service militaire, alors que l’objecteur de conscience religieux se r
118
puyer sur le fait que la Constitution se réfère «
Au
Dieu Tout-Puissant ». Christian Schaller, vous avez objecté pour des
119
une loi et de préconiser quelque chose de nouveau
au
moyen d’une opposition au système actuel. Il choisit le moyen de la r
120
uelque chose de nouveau au moyen d’une opposition
au
système actuel. Il choisit le moyen de la refuser d’une certaine mani
121
e alors « Au nom du Dieu Tout-Puissant », inscrit
au
portique de cette Constitution ? Cela ne veut absolument rien dire. C
122
aboutit, dans certains régimes, à ce qu’on sait :
au
régime totalitaire. Colonel Voucher. — Pas chez nous. Denis de Rougem
123
béissance inconditionnelle… Denis de Rougemont. —
Au
point de vue des citoyens, c’est beaucoup plus grave. Le conformisme
124
effet c’est l’armée qui accueille les objecteurs
au
moment du recrutement, et c’est l’armée qui les juge. Le colonel divi
125
avons quelque 35 000 conscrits qui se présentent
au
recrutement chaque année. Sur ce nombre, environ 300, pour l’ensemble
126
: les arrêts répressifs sont limités à trois mois
au
maximum, tandis que l’emprisonnement peut être plus long. Bernard Bég
127
à l’encontre des objecteurs de conscience. Quant
au
sursis, ils ne peuvent en bénéficier, sauf s’ils déclarent être dispo
128
u Code pénal militaire, qui est absolument pareil
au
Code pénal suisse sur ce point, précise que le sursis ne peut être ac
129
jeune homme réfléchirait et qu’il se présenterait
au
service militaire. Ces jugements ont été cassés par le tribunal milit
130
Vaucher. — L’intention subjective de faire défaut
au
service doit être aussi réalisée. Denis de Rougemont. — Je ne suis pa
131
étaient réunies. C’est ainsi que cela se passait
au
Moyen Âge dans les tribunaux de l’Inquisition. On ne cherchait pas du
132
istian Schaller. — Je voudrais répondre également
au
grand juge Vaucher que le tribunal apprécie les motifs de conscience
133
était trop. Maintenant à la deuxième condamnation
au
plus tard, nous excluons de l’armée et c’est fini. Colonel divisionna
134
coup à le dire : nous ne représentons pas l’armée
au
tribunal militaire. Nous représentons le peuple, et si le peuple suis
135
ce civil ? Est-ce que ça a un sens de contraindre
au
service militaire des hommes qui ont l’objection chevillée à l’âme ?
136
en France un objecteur doit se déclarer comme tel
au
recrutement, et qu’il ne peut assumer par la suite aucune charge d’Ét
137
re Dénéréaz. — L’armée n’a jamais contesté l’aide
au
tiers-monde. Au contraire. Denis de Rougemont. — La défense suisse no
138
nventionnelles : la guerre d’Algérie et la guerre
au
Vietnam. Et les destructions de la bombe atomique sont très comparabl
139
mer cette solidarité. Christian Schaller. — C’est
au
nom des valeurs de ce système que nous appelons, en tant qu’objecteur
140
ers aux Suisses dans la prise en considération et
au
sérieux, du problème de la guerre tel qu’il se présente aujourd’hui.
141
pourraient-ils pas nouer une alliance paradoxale,
au
sein même du mariage accepté ? L’étrangeté essentielle de la personne
142
tion n’est rien d’autre que la passion transposée
au
niveau collectif. Or, il n’y a de révolution qu’européenne, c’est-à-d
143
ue en Europe en 1946 ? Je suis un écrivain engagé
au
sens actif du mot que j’ai défini dans mon premier livre, publié à Pa
144
i plus parlé, mais pratiquement je me suis engagé
au
service de l’Europe, d’une société nouvelle à créer pour l’Europe. Au
145
t dire que 1972 a été pour lui “une année de mise
au
point d’une partie de son œuvre ancienne, mais aussi d’ouverture sur
146
ar Fribourg et Lausanne, Grenoble, Lyon et Genève
au
centre. Elle comprend seize établissements d’enseignement supérieur,
147
in d’être un simple objet de consommation, figure
au
cœur de presque tous les grands débats politiques. Rien que pour les
148
l, économique et politique qui lui avait été fixé
au
départ. Pour faire le point sur la « voiture dans la société moderne
149
r, je lis cette phrase absolument stupéfiante : «
Au
début du siècle, tout le monde me mettait en garde, car il n’y avait
150
vous reposer le cerveau par de longues promenades
au
grand air et vous rafraîchir les poumons grâce à ce tonique des toniq
151
vive. François Peyrot : Il n’y a pas d’invention
au
monde qui n’ait été faite sans un besoin et sans des années et des an
152
ont on dispose. On peut parfaitement aujourd’hui,
au
niveau social, créer le besoin d’utiliser la voiture, notamment lorsq
153
faux. En auto, vous devez respecter des horaires
au
même titre que si vous preniez le train. Vous partez en vacance non p
154
ous, vous entrez dans votre voiture, vous arrivez
au
point de destination. C’est un instrument de travail qui permet de vo
155
nologiques dans notre société, sans nous demander
au
préalable à quoi cela peut bien nous mener. Mais voilà, Henry Ford ne
156
Il ne s’est jamais interrogé sur les conséquences
au
niveau social, économique, sur la vie morale des gens. La voiture est
157
fantasme préféré est de s’enfuir sur les routes,
au
hasard. Le fugueur. Tous les adolescents ont passé par là. L’envie de
158
connaître aucune entrave. Il opposait la voiture
au
chemin de fer qui lui est réglé et n’offre aucune possibilité de déto
159
4 km à l’heure. Donc à partir de buts qui étaient
au
départ parfaitement acceptables, même à la limite romantiques, on con
160
conséquences de son comportement sur l’urbanisme.
Au
niveau du comportement, il faut reconnaître qu’il y a trop de gens qu
161
de verdure continuent chaque année de disparaître
au
détriment des besoins fondamentaux des familles. Regardez les structu
162
a « chevalerie du nucléaire ». Les expropriations
au
nom des autoroutes, ou le seul fait que la Confédération puisse impos
163
ffrent des nuisances bien moindres, alors on crie
au
massacre de notre environnement, il y a là une énorme contradiction.
164
s ! Denis de Rougemont : Vous savez bien pourquoi
au
départ il avait demandé cela. C’est pour obliger les gens à faire att
165
ratie. Jean Kräyenbühl : L’urbanisme est en effet
au
cœur du problème de la circulation et des transports. On l’a dit : de
166
einture » ; interdire la construction de parkings
au
centre en favorisant leur implantation autour de cette petite ceintur
167
et cela depuis la cité grecque. De l’agora jusqu’
au
forum romain et aux places des communes au Moyen Âge qui ont joué un
168
jusqu’au forum romain et aux places des communes
au
Moyen Âge qui ont joué un rôle si important. Voilà encore un certain
169
l’on sait que Sauvy est non seulement professeur
au
Collège de France mais qu’il s’occupe chaque année du budget de la na
170
ne pourrait-on pas, au moins, envisager de mettre
au
point des véhicules qui au lieu de durer cinq ans, si tout va bien, d
171
la circulation plus fluide mais on s’aperçoit qu’
au
moindre départ en vacances les voitures y sont bloquées. Hubert de Se
172
par les hydrocarbures, trouble du comportement dû
au
plomb, danger de l’oxyde d’azote pour les poumons, hausse des maladie
173
un gardien de but, en train de bloquer un ballon.
Au
dos de celle-ci, il avait écrit de sa grande écriture, impériale. « À
174
ai beaucoup parlé football. Il jouait, lui aussi,
au
poste de gardien de but dans une équipe. Nous étions donc trois écriv
175
térature ? (30 octobre 1982)as Mardi dernier,
au
Conservatoire de musique de Genève, Denis de Rougemont a reçu le Gran
176
, avant de parler de cette Europe qui lui « tient
au
cœur, au corps et à l’âme » et de réaffirmer avec force sa foi en un
177
e parler de cette Europe qui lui « tient au cœur,
au
corps et à l’âme » et de réaffirmer avec force sa foi en un avenir qu
178
troitement associé dès 1931 jusqu’à la guerre.
Au
pain et à l’eau Car la guerre arriva, comme prévu, nous dispersant
179
e fus mobilisé d’abord dans le Jura, puis attaché
au
service Armée et foyer de l’état-major général, à Berne. C’est de là
180
ris, qui parut le 17 juin, lendemain de l’arrivée
au
pouvoir de Pétain et veille de l’appel lancé par de Gaulle à Londres.
181
t une condamnation à quinze jours de forteresse «
au
pain et à l’eau, sans visites ni courrier », pour « insultes à chef d
182
à leur tour se fédérant, et ainsi de suite jusqu’
au
niveau continental d’une fédération de l’Europe. L’idée générale n’ét