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Dans un petit livre que j’ai écrit en 1946 sur la
bombe atomique
, je disais en post-scriptum à mes lettres : « Un dernier mot, et dire
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défense. On ne peut plus raisonner au temps de la
bombe atomique
comme au temps de Morgarten. On peut dire — je l’ai entendu dire par
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t certainement un élément positif, en dépit de la
bombe atomique
dont on parle beaucoup sans en connaître les effets. Par deux fois dé
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divisionnaire Dénéréaz. — Il n’est pas dit que la
bombe atomique
intervienne dans les combats. Je ne veux pas faire ici de la tactique
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Mais maintenant j’ai changé d’avis à cause de la
bombe atomique
. Il n’y a aucune espèce de valeur humaine qui vaille les destructions
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tructions physiques et morales qu’entraînerait la
bombe atomique
sur un pays. Cela me paraît changer radicalement la valeur de la guer
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t la guerre au Vietnam. Et les destructions de la
bombe atomique
sont très comparables à celles que nous avons tolérées, idéologiqueme
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os crimes. Ce qui est dangereux c’est l’homme. La
bombe atomique
seule n’est pas dangereuse. Mais le risque apparaît lorsque vous donn
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s livres, sur la Suisse, sur le diable, et sur la
bombe atomique
notamment. Mais surtout, par la force en mon cas créatrice d’une cons