1 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
1 t, comme seul il sait l’être aujourd’hui sans que cela nuise en rien à un don de sympathie qui est parfois la plus subtile d
2 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
2 de l’Opéra aussi sont en grosses lettres, et tout cela finira bien par s’arranger, comme au dernier acte d’une opérette. Ce
3 érils et nostalgie des grandeurs de naguère, tout cela compose un visage romantique et ardent dont le voyageur s’éprend malg
3 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
4 ’est agréable, pour un écrivain, qu’on croie tout cela … Je doute que ce soit bien utile. Un membre de l’Académie Goncourt, M
5 tion : que l’écrivain vive de sa plume. Or, c’est cela qui devient impraticable ; ou si praticable, néfaste. Impraticable : 
6 s à six-mille exemplaires pour son volume annuel, cela fait un revenu de 1000 à 2000 fr. suisses. De quoi payer un petit loy
7 va pas sans risques graves, pour la plupart. Tout cela , que je résume à grands traits, me paraît tendre vers la même limite,
8 est grand temps de mettre un ordre neuf dans tout cela . Mais il faudrait d’abord que cela se sache ! d. Rougemont Denis d
9 neuf dans tout cela. Mais il faudrait d’abord que cela se sache ! d. Rougemont Denis de, « Condition de l’écrivain I », J
4 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
10 tablement empiré du fait de la crise générale. Et cela pour des raisons d’ordre technique dont le lecteur ignore le plus sou
11 refuser les meilleurs livres qu’on lui offre, et cela pour les meilleures raisons ! Ou s’il tente la chance avec un débutan
12 débutant, précisément ! Au bénéfice de l’éditeur, cela va de soi. Le projet de loi Jean Zay entend mettre une fin à ces prat
5 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
13 illustrés et les hebdomadaires. Je ne nie pas que cela explique bien des choses. Mais d’où vient cette paresse ? D’où vient
14 rouver ce qu’on appelle l’oreille du peuple. Mais cela suppose une véritable révolution dans les valeurs qu’ils ont cultivée
15 i sans doute. Mais si l’on se borne à le répéter, cela cessera bientôt d’être vrai : nous suivrons le cours fatal des choses
6 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
16 a foule exaltée je me disais : Qu’est-ce que tout cela , ce discours, ces clameurs, sinon les phantasmes d’un rêve, d’un rêve
7 1940, Journal de Genève, articles (1926–1982). Veille d’élection présidentielle (14 novembre 1940)
17 re Willkie (ou Roosevelt) comme président. » Tout cela paraît, dans l’ensemble, gentil, un peu puéril, mi-publicitaire mi-sp
8 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
18 itants, bénéficiant de la liberté démocratique. » Cela ne fait pas sourire, quand on voit que c’est vrai. j. Rougemont De
9 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
19 pays. Ce qui est étonnant, c’est précisément que cela n’étonne personne ici. Je songe à la France laïque de naguère ! Je so
20 mbres du Congrès, dans une église de la capitale. Cela s’intitulait : « La nation prie avec son président. » Le speaker comm
10 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
21 escendons une rue déserte et provinciale. C’était cela , le boulevard Saint-Michel ? Mais sur les Quais, où le car nous dépos
11 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)
22 ire en attendant. Et l’opinion se demande si tout cela dissimule une idée de derrière la tête, ou révèle au contraire, bien
23 reprise aussi vaste. Ah ! pour le coup, je trouve cela « prématuré » (je m’excuse de parler comme un ministre). Car vous ne
12 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Troisième lettre aux députés européens : L’orgueil de l’Europe (17 août 1950)
24 guère 4 % de la superficie du globe, mais bien de cela qui a fait au cours des âges, d’un cap médiocre en dimensions physiqu
25 née de nos savants et de nos philosophes. De tout cela , Messieurs, vous êtes les Députés. On attend de vous l’invention qui
26 ète aussi, et ce grand risque de la liberté, tout cela qui vous délègue en ce lieu décisif, dans l’histoire concrète de ce t
27 cisif, dans l’histoire concrète de ce temps, tout cela peut disparaître à tout jamais si vous manquez à une mission précise,
13 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Quatrième lettre aux députés européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)
28 s. Bref, une seule chose paraît claire, dans tout cela  : les habitants de la Grande-Bretagne et leurs « parents de l’Austral
29 té —, M. Dalton soumet le Conseil de l’Europe. Et cela produit des résultats bizarres. Votre Assemblée, selon lui, peut fair
30 chancelier du Lancaster. Opposés en tout, sauf en cela , conservateurs et travaillistes nous obligent donc à constater object
14 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Cinquième lettre aux députés européens : « Méritez votre nom ! » (19-20 août 1950)
31 a pas. Voilà l’ennemi, et non point Vichinsky. Et cela vaut pour tous ceux qui pourraient déclarer que l’Europe sera toute c
32 n élu, l’opinion c’est Truman. Elle l’était avant cela , bien sûr, mais elle n’a pu parler que dans le secret des urnes. L’op
33 contenu, et de s’être assurés qu’en tous les cas cela ne peut les conduire absolument à rien. Soyons francs : le Conseil de
34 firmer des principes sans les mettre en pratique, cela ne fait de mal à personne. Mais cela en fait aux principes. Or une Eu
35 en pratique, cela ne fait de mal à personne. Mais cela en fait aux principes. Or une Europe qui se moque des principes vaut
36 ls juges d’un conflit éventuel.) Si vous acceptez cela , vous aurez avec vous l’opinion vraie dans sa majorité, les militants
37 rement à quel moment, et sous quelles conditions, cela cessera d’être prématuré. Si vous me dites que c’est très joli, mais
38 cet été, en septembre, à Strasbourg. Tout tient à cela , tout tient à votre sage audace. Car si l’Europe unie n’est pas un gr
15 1955, Journal de Genève, articles (1926–1982). Pour un désarmement moral (19 juillet 1955)
39 ans réserve par la déclaration de Boulganine — et cela pour la première fois depuis la naissance du conflit qui oppose le bo
40 » du partenaire : ce n’est pas à ceux qui croient cela que les Russes demanderont à parler ! Les contempteurs de l’Occident,
41 ourir le risque de la paix ! Soyons francs : tout cela repose sur l’hypothèse d’un changement d’attitude des Russes. Il se p
16 1956, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Oserons-nous encore… » (6 novembre 1956)
42 us nos yeux hébétés, sans un cri, sans un geste — cela  ? Ces voix rauques, jusque dans nos chambres, criant au secours dès q
43 le communisme au ban de l’humanité civilisée. Et cela signifie pratiquement : rompre toutes relations, diplomatiques ou aut
44 justifie, les massacres de Budapest ; qui trouve cela moins grave que d’arrêter Nasser, s’il prétend écraser Israël. On ne
17 1963, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Le Dieu immanent, qui s’annonce à leur cœur » (9-10 novembre 1963)
45 de physiciens après lui se sont dit athées, mais cela ne change rien au fait que le mouvement créateur de la science procèd
46 e » (avec une référence explicite à Calvin). Tout cela , sans aucun recours au vocabulaire consacré de la piété, ni aux symbo
18 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Objection de conscience : Denis de Rougemont répond (4 juillet 1969)
47 ts ou des simples non-conformistes, Moscou ferait cela bien mieux que nous. Cela dit, il me reste à vous remercier d’avoir,
48 ormistes, Moscou ferait cela bien mieux que nous. Cela dit, il me reste à vous remercier d’avoir, en publiant ma lettre, ram
19 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Non, notre civilisation n’est pas mortelle ! » (30-31 août 1969)
49 rlons de culture française, de culture allemande, cela n’existe pas. Il y a seulement des différences, des nuances de langue
50 le monde entier. Si on déclare qu’elle va mourir, cela revient à dire qu’il n’y aura plus de civilisation du tout. Et vous n
51 vienne m’envahir dans la cour de ma maison. Mais cela ne s’est jamais vu. » Quelle est la responsabilité de l’artiste dans
52 si l’on veut essayer de l’influencer : et c’est à cela que l’art peut nous aider. Kafka nous a révélé dès 1930 le style et l
53 plus divin. Et ne me demandez pas si je crois que cela réussira : car nous ne sommes pas là pour essayer de prévoir l’avenir
54 t la politique du pessimisme actif. Qu’est-ce que cela veut dire ? C’est en somme une morale du risque assumé, de l’action,
20 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Un débat sur l’objection de conscience : entre Dieu et l’État (4 octobre 1969)
55 anticonstitutionnelle et non pas antimilitariste. Cela doit être dit car la procédure qui conduit à la sanction peut faire c
56 nt », inscrit au portique de cette Constitution ? Cela ne veut absolument rien dire. C’est une couverture pour quelque chose
57 démocratie, il fait le lit de la dictature. C’est cela qui nous fait peur dans un militantisme qui attaque à sa base une con
58 ceux qui le désirent. Nous avons besoin d’eux, et cela montre que si nous n’avons pas en droit un statut pour les objecteurs
59 ailleront à l’hôpital cantonal. Bernard Béguin. —  Cela veut dire, en fait, qu’un garçon de 20 ans condamné pour objection de
60 on de conscience étaient réunies. C’est ainsi que cela se passait au Moyen Âge dans les tribunaux de l’Inquisition. On ne ch
61 ivisionnaire Dénéréaz. — Je ne crois pas que tout cela soit dépassé. Je suis un officier de métier, un technicien, si vous v
62 pter d’instaurer un service civil. Numériquement, cela ne jouerait aucun rôle. Mais pour d’aucuns, il y aurait de bons chrét
63 es qu’entraînerait la bombe atomique sur un pays. Cela me paraît changer radicalement la valeur de la guerre aujourd’hui. Be
21 1978, Journal de Genève, articles (1926–1982). Débat sur la voiture dans la société moderne (février 1978)
64 ture polluante, voiture-ras-le-bol, elle est tout cela à la fois. Mais n’être qu’utilitaire et discrète, elle n’y parvient p
65 -dire en prenant les gens par leur côté enfantin. Cela a très bien marché. Ensuite de quoi il a mis sur pied une fantastique
66 uisse, ce qui est considérable. Mais bien entendu cela comporte aussi des inconvénients. Un autre aspect qu’il faut souligne
67 lieux — d’être pour ou contre, d’en avoir ou pas. Cela équivaut à réduire le problème à une dimension absolument puérile. La
68 e société, sans nous demander au préalable à quoi cela peut bien nous mener. Mais voilà, Henry Ford ne s’est pas posé la que
69 ncontré sa première locomotive routière à vapeur. Cela a été pour lui son chemin de Damas. On voit d’ailleurs très bien le p
70 tour. Mais à partir de ce fantasme, qu’est-ce que cela a donné ? Quand il disait à ses ouvriers : « achetez des voitures, ce
71 l disait à ses ouvriers : « achetez des voitures, cela vous rendra libres », en fait leur véhicule leur servait essentiellem
72 ture de la surface du globe… Denis de Rougemont : Cela personne ne l’a dit. Mais je voudrais reprendre mon propos initial. E
73 iture, je dois convenir que c’est de la rigolade. Cela n’a plus aucune importance. Je parlais de bouleversements. C’est en r
74 . Pensez-vous qu’à l’origine on avait compté avec cela  ? Est-ce qu’on aurait accepté de rendre toute l’économie occidentale
75 prices de quelques émirs du golfe Persique ? Tout cela pour dire que l’on ne peut traiter d’une question aussi grave en dema
76 une émission de midi à 14 heures n’ont trouvé que cela à me répondre : « Mais Monsieur de Rougemont, avez-vous une voiture ?
77 us savez bien pourquoi au départ il avait demandé cela . C’est pour obliger les gens à faire attention avant de multiplier le
78 d du lac de Neuchâtel et les débats terribles que cela entraîne : va-t-on passer à travers la ville, va-t-on détruire les ri
79 ême sans se connaître, où se formait l’opinion et cela depuis la cité grecque. De l’agora jusqu’au forum romain et aux place
80 ant ne fabrique pas directement d’automobiles — , cela représente 80 000 emplois. C’est considérable ! Vous ne pouvez aujour
81 compter des millions de gens qui sont blessés. À cela s’ajoute le coût social. Je reconnais qu’actuellement, sur le plan st
82 ritablement obligé de provoquer des accidents car cela évite du chômage dans la carrosserie. Je pose le problème, je ne suis
83 vous n’obtiendrez pas qu’ils restent « gentils ». Cela me rappelle ce que l’on dit aux États auxquels on vend des centrales 
84 aux médecins à le déterminer. Et jusqu’à présent cela n’a pas tellement été fait. J’ai assisté à toutes les séances sur les
22 1980, Journal de Genève, articles (1926–1982). Les journalistes sportifs ? On dirait qu’ils aiment les tyrans (31 mai-1er juin 1980)
85 mnes nationaux, drapeaux, bref le protocole. Tout cela est, à mon sens, une effroyable caricature de l’esprit olympique et d
86 ire nationaliste. Et la presse sportive dans tout cela … Je pense que les mass médias, dans leur ensemble, sont en grande par
87 comme on en a plus vu depuis Gengis Khan. Et tout cela fait bien entendu régner autour du sport un climat de violence, où le
88 ntiels de notre temps. Mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, sa vocation littéraire a commencé avec le football… 
23 1982, Journal de Genève, articles (1926–1982). Suis-je perdu pour la littérature ? (30 octobre 1982)
89 d’une dizaine d’autres actions… Avec tout ce que cela nécessite de tâches quotidiennes, d’animation, d’organisation et d’ad
90 ccomplis librement (les juristes connaissent bien cela ) et à l’inverse, personne n’est vraiment libre de ses décisions si ce