1 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
1 ne peut laisser indifférente notre conscience de citoyens . Les dictateurs actuels l’ont bien compris. Nous les voyons donner de
2 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
2 s’explique, il écoute à son tour. N’importe quel citoyen peut critiquer publiquement telle ou telle mesure prise par l’État :
3 ntage moral considérable : un nombre croissant de citoyens qualifiés participent à la vie publique. Celle-ci n’est plus l’affair
4 athétiques. Et ce souci constant de l’humanité du citoyen , qu’il s’agisse des nationaux ou des étrangers… Ainsi informée et for
5 nière d’ailleurs imprévisible. Cette division des citoyens en deux masses à peu près égales, — je serais tenté de dire : en deux
6 ts-Unis sont une démocratie sans partis. Entre le citoyen et les autorités, pas d’autre intermédiaire que l’opinion publique. L
3 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Lettre aux députés européens (15 août 1950)
7 ptée par près de 2/3 des États et plus de 2/3 des citoyens votants. Le 16 novembre, le premier Conseil fédéral, organe exécutif,
4 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Denis de Rougemont et l’objection de conscience (30 juin 1969)
8 empêcher de vous faire part de mes convictions de citoyen . Me le pardonnerez-vous en pensant aux efforts que j’ai faits — et ne
5 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Objection de conscience : Denis de Rougemont répond (4 juillet 1969)
9 de répéter que l’objecteur est lâche, un mauvais citoyen qui trahit ses devoirs de solidarité. Quant à votre sous-titre « Tout
6 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Un débat sur l’objection de conscience : entre Dieu et l’État (4 octobre 1969)
10 stianisme compatible avec le service militaire du citoyen . Moyen légal ou ferment d’anarchie ? Denis de Rougemont. — Voil
11 te en plaçant cette réunion d’une cinquantaine de citoyens « sous la protection divine ». Christian Schaller. — Mais quel est le
12 ose d’être chrétien, et d’être civique, et d’être citoyen  ? Il y a les lois, mais il y a aussi l’esprit des lois. Je ne pense p
13 e le conformisme soit une qualité première du bon citoyen , et je pense que la critique des lois fait partie intégrante des qual
14 quoi pouvait aboutir une religion de l’État où le citoyen applique les lois et y obéit sans les mettre plus jamais en question.
15 en question. Bernard Béguin. — Tout dépend si le citoyen est autorisé à les faire, ces lois, ou si elles lui sont dictées. Si
16 n’est pas la même chose d’être chrétien et d’être citoyen . L’objecteur prend une position particulière pour mettre en évidence
17 nnelle… Denis de Rougemont. — Au point de vue des citoyens , c’est beaucoup plus grave. Le conformisme du citoyen qui se croit bo
18 ens, c’est beaucoup plus grave. Le conformisme du citoyen qui se croit bon citoyen parce qu’il fait tout ce qu’on lui dit, ce c
19 grave. Le conformisme du citoyen qui se croit bon citoyen parce qu’il fait tout ce qu’on lui dit, ce conformisme-là ne conduit
20 is conduit à la dictature. C’est la démission des citoyens qui fait la force des dictateurs. Bernard Béguin. — C’est le désordre
21 émocratie qui appelle les dictateurs. Et quand le citoyen récuse les lois d’une collectivité démocratique il ne crée pas une su
22 uand il n’a même pas 20 ans, qu’il n’est même pas citoyen  ? Colonel divisionnaire Dénéréaz. — Nous avons quelque 35 000 conscri
23 qu’il s’agit de juger ceux qui ne sont pas encore citoyens , pas encore soldats, et qu’on lui envoie pour leur premier refus de s
24 sont des lavettes, ce sont des lâches, de mauvais citoyens . » Colonel Vaucher. — Vous trouverez exactement le contraire dans nos
25 ne juge pas l’objecteur de conscience. Il juge le citoyen qui ne veut pas servir — parce qu’il est objecteur. Ce n’est pas la m
26 rions ravis. Mais si je me pose la question comme citoyen — et je suis reconnaissant aux objecteurs de la faire poser — , je pe
7 1982, Journal de Genève, articles (1926–1982). Suis-je perdu pour la littérature ? (30 octobre 1982)
27 ne firent l’éloge, l’un de l’écrivain, l’autre du citoyen engagé. Dans son remerciement, avant de parler de cette Europe qui lu
28 travail d’écrivain et dans mon action d’homme, de citoyen . Je rappellerai d’abord la nature du défi que ma génération eut à rel
29 que Rousseau devait reprendre en l’appliquant aux citoyens de Genève réunis dans la cathédrale. Le modèle suisse D’où l’id