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ne peut laisser indifférente notre conscience de
citoyens
. Les dictateurs actuels l’ont bien compris. Nous les voyons donner de
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s’explique, il écoute à son tour. N’importe quel
citoyen
peut critiquer publiquement telle ou telle mesure prise par l’État :
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ntage moral considérable : un nombre croissant de
citoyens
qualifiés participent à la vie publique. Celle-ci n’est plus l’affair
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athétiques. Et ce souci constant de l’humanité du
citoyen
, qu’il s’agisse des nationaux ou des étrangers… Ainsi informée et for
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nière d’ailleurs imprévisible. Cette division des
citoyens
en deux masses à peu près égales, — je serais tenté de dire : en deux
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ts-Unis sont une démocratie sans partis. Entre le
citoyen
et les autorités, pas d’autre intermédiaire que l’opinion publique. L
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ptée par près de 2/3 des États et plus de 2/3 des
citoyens
votants. Le 16 novembre, le premier Conseil fédéral, organe exécutif,
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empêcher de vous faire part de mes convictions de
citoyen
. Me le pardonnerez-vous en pensant aux efforts que j’ai faits — et ne
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de répéter que l’objecteur est lâche, un mauvais
citoyen
qui trahit ses devoirs de solidarité. Quant à votre sous-titre « Tout
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stianisme compatible avec le service militaire du
citoyen
. Moyen légal ou ferment d’anarchie ? Denis de Rougemont. — Voil
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te en plaçant cette réunion d’une cinquantaine de
citoyens
« sous la protection divine ». Christian Schaller. — Mais quel est le
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ose d’être chrétien, et d’être civique, et d’être
citoyen
? Il y a les lois, mais il y a aussi l’esprit des lois. Je ne pense p
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e le conformisme soit une qualité première du bon
citoyen
, et je pense que la critique des lois fait partie intégrante des qual
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quoi pouvait aboutir une religion de l’État où le
citoyen
applique les lois et y obéit sans les mettre plus jamais en question.
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en question. Bernard Béguin. — Tout dépend si le
citoyen
est autorisé à les faire, ces lois, ou si elles lui sont dictées. Si
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n’est pas la même chose d’être chrétien et d’être
citoyen
. L’objecteur prend une position particulière pour mettre en évidence
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nnelle… Denis de Rougemont. — Au point de vue des
citoyens
, c’est beaucoup plus grave. Le conformisme du citoyen qui se croit bo
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ens, c’est beaucoup plus grave. Le conformisme du
citoyen
qui se croit bon citoyen parce qu’il fait tout ce qu’on lui dit, ce c
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grave. Le conformisme du citoyen qui se croit bon
citoyen
parce qu’il fait tout ce qu’on lui dit, ce conformisme-là ne conduit
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is conduit à la dictature. C’est la démission des
citoyens
qui fait la force des dictateurs. Bernard Béguin. — C’est le désordre
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émocratie qui appelle les dictateurs. Et quand le
citoyen
récuse les lois d’une collectivité démocratique il ne crée pas une su
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uand il n’a même pas 20 ans, qu’il n’est même pas
citoyen
? Colonel divisionnaire Dénéréaz. — Nous avons quelque 35 000 conscri
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qu’il s’agit de juger ceux qui ne sont pas encore
citoyens
, pas encore soldats, et qu’on lui envoie pour leur premier refus de s
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sont des lavettes, ce sont des lâches, de mauvais
citoyens
. » Colonel Vaucher. — Vous trouverez exactement le contraire dans nos
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ne juge pas l’objecteur de conscience. Il juge le
citoyen
qui ne veut pas servir — parce qu’il est objecteur. Ce n’est pas la m
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rions ravis. Mais si je me pose la question comme
citoyen
— et je suis reconnaissant aux objecteurs de la faire poser — , je pe
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ne firent l’éloge, l’un de l’écrivain, l’autre du
citoyen
engagé. Dans son remerciement, avant de parler de cette Europe qui lu
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travail d’écrivain et dans mon action d’homme, de
citoyen
. Je rappellerai d’abord la nature du défi que ma génération eut à rel
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que Rousseau devait reprendre en l’appliquant aux
citoyens
de Genève réunis dans la cathédrale. Le modèle suisse D’où l’id