1 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Un débat sur l’objection de conscience : entre Dieu et l’État (4 octobre 1969)
1 eurs de conscience soient jugés par des tribunaux civils . À leur place, je préférerais être jugé par un tribunal militaire, qu
2 enis de Rougemont. — Comme les hérétiques. Les civils plus intolérants que l’armée Colonel Vaucher. — Nous écoutons très
3 us parlez de tribunaux militaires et de tribunaux civils . Je crois que dans notre pays, l’armée et le peuple sont si intimemen
4 prit que je trouve beaucoup plus répandu chez les civils que chez les officiers. Les civils sont souvent absolument intolérant
5 pandu chez les civils que chez les officiers. Les civils sont souvent absolument intolérants. Ils n’ont absolument pas la comp
6 pas plus simple, pour vous, d’admettre un service civil  ? Est-ce que ça a un sens de contraindre au service militaire des hom
7 et qui ne peut agir qu’en autodéfense. Service civil et milice incompatibles ? Christian Schaller. — Il ne faut pas con
8 par le peuple, et accepter d’instaurer un service civil . Numériquement, cela ne jouerait aucun rôle. Mais pour d’aucuns, il y
9 de la justice militaire, s’il existait un service civil , nous n’aurions plus un certain nombre d’objecteurs. Nous en serions
10 n horreur. Bernard Béguin. — Est-ce qu’un service civil affaiblirait l’armée de milice ? Colonel Vaucher. — Probablement… Bea
11 e qu’ils y sont obligés. D’autre part, un service civil serait sans doute plus attrayant. Nous protégeons mais que constru