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une invocation « Au nom du Dieu Tout-Puissant » ?
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — L’article 49 de la Constitution garantit la
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régimes, à ce qu’on sait : au régime totalitaire.
Colonel
Voucher. — Pas chez nous. Denis de Rougemont. — Non. Mais j’ai dit da
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chie ? Denis de Rougemont. — Voilà le dilemme.
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — Dans les conseils de nos plus petites commu
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du recrutement, et c’est l’armée qui les juge. Le
colonel
divisionnaire Dénéréaz a commandé la section du recrutement. Dans que
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tion du recrutement. Dans quel cadre agissent les
colonels
recruteurs qui font face à l’objecteur pour la première fois, quand i
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a même pas 20 ans, qu’il n’est même pas citoyen ?
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — Nous avons quelque 35 000 conscrits qui se
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evant les tribunaux militaires. Bernard Béguin. —
Colonel
Vaucher, comment la justice militaire prend-elle ce problème : défi c
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on lui envoie pour leur premier refus de servir ?
Colonel
Vaucher. — La justice militaire est compétente parce que la loi le di
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t en majorité des gens plus ou moins malhonnêtes.
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — Jugez-vous des mineurs dans les tribunaux m
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-vous des mineurs dans les tribunaux militaires ?
Colonel
Vaucher. — Si, nous pouvons les juger. Colonel divisionnaire Dénéréaz
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? Colonel Vaucher. — Si, nous pouvons les juger.
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — Mais le garçon de 18 ans peut obtenir un su
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âge, dans l’examen des circonstances atténuantes.
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — Je croyais qu’il pouvait attendre jusqu’à s
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oyais qu’il pouvait attendre jusqu’à sa majorité.
Colonel
Vaucher. — Non, non. Colonel divisionnaire Dénéréaz. — Alors, il y a
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jusqu’à sa majorité. Colonel Vaucher. — Non, non.
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — Alors, il y a quelque chose qui pour moi n’
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quelque chose qui pour moi n’est pas très clair.
Colonel
Vaucher. — Nous n’y pouvons rien du tout, ce n’est pas nous qui déter
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n. — Pouvez-vous maintenant définir la punition ?
Colonel
Vaucher. — La punition de l’objecteur de conscience pour motifs relig
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se purgent avec des prisonniers de droit commun ?
Colonel
Vaucher. — Absolument pas. Les arrêts répressifs des objecteurs de co
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Mais sont-ils logés dans des prisons militaires ?
Colonel
Vaucher. — Non. À Genève, ce sera Saint-Antoine, et ils travailleront
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aint-Antoine, qui est une prison de droit commun.
Colonel
Vaucher. — Nous ne sommes pas chargés de l’exécution. Ce sont les can
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et à les mettre dans une prison de droit commun.
Colonel
Vaucher. — Les tribunaux militaires jugent en majorité des honnêtes g
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discipline et l’infraction contre le Code pénal.
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — J’aimerais que le colonel Vaucher parle du
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lonel divisionnaire Dénéréaz. — J’aimerais que le
colonel
Vaucher parle du sursis. Colonel Vaucher. — Depuis 1950, le Code m
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merais que le colonel Vaucher parle du sursis.
Colonel
Vaucher. — Depuis 1950, le Code militaire n’autorise plus de prononce
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ée du législateur interprétée par les tribunaux ?
Colonel
Vaucher. — C’est le législateur qui a modifié la loi, à la suite de d
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conditions objectives sont réunies, disiez-vous ?
Colonel
Vaucher. — L’intention subjective de faire défaut au service doit êtr
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On tient compte des circonstances atténuantes
Colonel
Vaucher. — Ce n’est pas exact. Si l’objecteur bénéficie de circonstan
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mné ou acquitté. Christian Schaller. — Acquitté ?
Colonel
Vaucher. — Mais oui, bien sûr, mais en fait le cas ne se présente pas
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es. Les civils plus intolérants que l’armée
Colonel
Vaucher. — Nous écoutons très longuement leurs motifs, nous les deman
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ré tout peut se faire, puisque les lois changent.
Colonel
Vaucher. — Je voudrais répondre encore à M. de Rougemont que l’appréc
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lus tard, nous excluons de l’armée et c’est fini.
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — Vous parlez de tribunaux militaires et de t
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ettes, ce sont des lâches, de mauvais citoyens. »
Colonel
Vaucher. — Vous trouverez exactement le contraire dans nos jugements.
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fectivement, dans l’armée je n’ai pas entendu ça.
Colonel
Vaucher. — Je tiens beaucoup à le dire : nous ne représentons pas l’a
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nces, eh bien ! qu’il le fasse. Bernard Béguin. —
Colonel
divisionnaire Dénéréaz, vous commandez maintenant une division mécani
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es hommes qui ont l’objection chevillée à l’âme ?
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — Le Tribunal militaire ne juge pas l’objecte
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qu’il est objecteur. Ce n’est pas la même chose.
Colonel
Vaucher. — Nous ne manquons pas de leur dire chaque fois : « Vous ave
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acquis, ou est-ce qu’il y a une autre dimension ?
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — Je ne crois pas que tout cela soit dépassé.
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t. Avec les armes conventionnelles, certainement.
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — Il n’est pas dit que la bombe atomique inte
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pêche qu’il y a un statut, c’est déjà un progrès…
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — Ce n’est pas un progrès. Vous dites, la gue
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ersonne, sinon défendre ce que nous avons reçu. »
Colonel
Vaucher. — Sur le plan de la justice militaire, s’il existait un serv
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un service civil affaiblirait l’armée de milice ?
Colonel
Vaucher. — Probablement… Beaucoup de nos concitoyens font leur servic
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Nous protégeons mais que construisons-nous ?
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — Nous pourrions faire l’économie d’abandonne
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être ça la question que nous pouvons nous poser ?
Colonel
divisionnaire Dénéréaz. — L’armée n’a jamais contesté l’aide au tiers
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de l’Institut universitaire d’études européennes.
Colonel
divisionnaire Dénéréaz, commandant de la division mécanisée 1. Colone
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Dénéréaz, commandant de la division mécanisée 1.
Colonel
Vaucher, président du Tribunal fédéral des assurances, grand juge du