1 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
1 des choses, lucide, avec une sorte d’acharnement, comme seul il sait l’être aujourd’hui sans que cela nuise en rien à un don
2 eignent pas sur une partie orientale de lui-même, comme c’est si souvent le cas, mais bien sur l’Orient. Encore faut-il s’ent
3 nt les œuvres des Orientaux. L’intérêt d’un livre comme celui-ci est plus dans l’opposition des deux mondes que dans la peint
4 ère de comparaison valable qu’entre individus, et comme type d’individu européen Robert de Traz ne pouvait trouver mieux que
5 éviter la nôtre. » La place me manque pour parler comme j’aurais voulu le faire des deux autres parties du volume, d’une impo
6 ques toujours un peu stylisées. Il apparaît, ici, comme le type du voyageur intelligent, qui n’accepte d’être séduit que pour
2 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
7 lettres, et tout cela finira bien par s’arranger, comme au dernier acte d’une opérette. Ce peuple s’est résigné avec une faci
8 its taxis rouges qui déferlent sur les boulevards comme une nuée d’insectes affolés. Les maisons sont basses, couvertes du ha
9 z dîné au paprika chez des gens qui vous ont reçu comme un cadeau de Dieu, — c’est leur formule de salutation — vous constate
10 hany est une grande artiste. Vous vous êtes levé, comme tout le monde, à l’entrée d’un des archiducs. Car ce peuple, seul en
11 totalement incompréhensible, rient et s’enivrent comme plus un Européen ne sait le faire, et dansent à tout propos de folles
12 ont le voyageur s’éprend malgré lui, malgré tout, comme d’une passion poétique un peu folle… b. Rougemont Denis de, « Pano
3 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
13 othèque Rose. Est-ce une histoire qui finit bien, comme le croyaient les écrivains anglais du xixe — en conséquence de quoi
14 « de toutes croyances ou de toutes incroyances », comme disait Péguy. Et dix fois, en me le rendant, « Je ne vous dirai pas à
15 eure je l’ai terminé cette nuit ». — « Des livres comme celui-là, ça aide à vivre ! » Tout le charme profond de Selma Lagerlö
16 iers du Nord, que d’introduire la durée d’une vie comme protagoniste du drame.) Des fragments émouvants du journal de Sara co
4 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
17 es de la France contemporaine. N’y a-t-il pas là ( comme disent les étrangers qui ont appris le français dans leur dictionnair
18 ches antifascisme, l’Italie et l’Allemagne ayant, comme chacun sait, déclaré une guerre sans merci à toutes les formes d’inte
19 s, et traversant la vie dans un murmure flatteur, comme on peut le voir au cinéma. C’est agréable, pour un écrivain, qu’on cr
20 commode très mal de la dispersion de ses efforts. Comme , d’autre part, on ne saurait admettre que seules les personnes fortun
5 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
21 s. Ils se contentent de les flatter. Et aussitôt, comme on pouvait le prévoir, le niveau baisse… Les moralistes se récrient e
22 ublicité et de la littérature faite sur commande, comme s’il ne s’agissait vraiment que de commerce, d’épicerie, de macaronis
23 t-on si peu ? Pourquoi, en temps de crise, a-t-on comme premier réflexe d’économiser sur les livres, plutôt que sur toute aut
6 1940, Journal de Genève, articles (1926–1982). Veille d’élection présidentielle (14 novembre 1940)
24 nte, semble-t-il, que l’enjeu en est plus confus, comme il arrive souvent dans les luttes politiques. Roosevelt représente le
25 reuses, de la passion politique, sont considérées comme des tricheries regrettables, dénotant un manque d’éducation civique t
26 sse, à peu d’exceptions près, soutienne Willkie — comme elle soutint Landon il y a quatre ans — l’information reste impartial
27 re éloquence : « Je désire Willkie (ou Roosevelt) comme président. » Tout cela paraît, dans l’ensemble, gentil, un peu puéril
28 émocratie », dans ce pays, n’est pas un terme usé comme il l’était en France, mais un synonyme de santé civique, de volonté h
7 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
29 ues environnantes et revenait submerger le square comme une marée de joie. Je n’oublierai pas le bonheur brillant dans tous c
30 bolchévisme ! » Cette dame s’occupe aujourd’hui, comme toutes ses pareilles, à réunir des conserves, mais pour l’Angleterre,
31 ses compétences, qu’on lui « donnera sa chance », comme ils disent. Cet esprit de participation exerce une influence excellen
8 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
32 at). Je me bornerai pour aujourd’hui à la décrire comme un fait, un grand fait qui mérite d’être connu et médité en Suisse, d
33 emaine de recueillement. Le choix de lord Halifax comme ambassadeur aux États-Unis est particulièrement approuvé, parce que,
9 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
34 s’y poser. Rien ne donne une idée de l’immobilité comme ce vol sans repères en plein ciel, à 130 mètres à la seconde, sans vi
35 s-mille mètres plus bas paraît une surface bleue, comme un papier grenu ponctué de défauts blancs. Un petit fuseau clair y tr
36 onnaissez des chambres libres, faites-moi signe. ( Comme les Américains paraissent bizarres, ici ! Comme ils se mettent immédi
37 (Comme les Américains paraissent bizarres, ici ! Comme ils se mettent immédiatement à ressembler à ce que l’on pense d’eux e
38 cet au revoir en juin 40, qui sonnait malgré moi comme un adieu… Le jour point derrière les rideaux. Je vais sortir sur mon
39 daine de cris menus et de sifflets de tous côtés, comme les premières gouttes d’une averse, ce sont bien des oiseaux ! Dans u
10 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (fin) (18-19 mai 1946)
40 amis intacts, et dont l’amitié seule avait fleuri comme un bon vin. Et j’ai feuilleté des éditions si belles qu’on se demande
41 ais sans tristesse. Ce fut une glorieuse journée, comme disent les Anglo-Saxons, pensant au temps qu’il fait, tout simplement
42 nt. Nous ne pourrons plus faire signe aux cygnes, comme dit l’intact Pierre Girard, mais l’idée d’une Ligue des Nations a sur
43 s à de nombreux voyages. La SDN ressemble à l’ONU comme le négatif d’un cliché au positif de la photo que l’on va proposer à
44 s ! Mais qu’importe. Notre idée se « développe », comme on le dit en photographie. Nous partons pour une Ligue meilleure. Et,
11 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)
45 e milliers de militants fédéralistes, qui pensent comme des millions que le temps presse, et que les lenteurs de l’Assemblée,
46 vite par doctrine, par manie ou par tempérament, comme nous le reprochent certains qui, par principe ceux-là, ont décidé une
47 trouve cela « prématuré » (je m’excuse de parler comme un ministre). Car vous ne vous êtes, jusqu’ici, engagés dans rien que
48 fice inachevé. Mais si quelques-uns d’entre vous, comme je le crois, sont fédéralistes, qu’ils le disent, qu’ils proclament l
12 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Troisième lettre aux députés européens : L’orgueil de l’Europe (17 août 1950)
49 aucune de nos terres, dans aucun de nos peuples, comme à rien de ce qui forme l’héritage deux fois millénaire de nos fils. V
50 être appelé une création européenne. Pour le bien comme pour le mal, d’ailleurs, il imite à la fois nos mœurs et nos objets,
13 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Quatrième lettre aux députés européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)
51 ous les adversaires de l’Europe méritent d’écrire comme M. Hugh Dalton. Je vois bien qu’il se dit partisan d’un peu d’union t
52 l fondé sur la majorité « doivent être considérés comme les ennemis les plus dangereux de l’unité européenne », — d’où le ref
14 1952, Journal de Genève, articles (1926–1982). Au pays du Patriarche (29-30 novembre 1952)
53 tion-vente. « Il commande des maisons à son maçon comme d’autres commandent une paire de souliers à un cordonnier », disent l
54 individu, dans ces temps que l’on nous a décrits comme adversaires des libertés réelles ! Enfin, Voltaire libère ses vassaux
15 1953, Journal de Genève, articles (1926–1982). Aller et retour (21 mai 1953)
55 t coutume de se référer aux maximes du Federalist comme à une sorte de jurisprudence des problèmes institutionnels. Or, voici
56 tance : Le monde peut être divisé politiquement, comme géographiquement, en quatre parties dont chacune a des intérêts disti
57 si longtemps conservée l’a disposée à se regarder comme la maîtresse de l’Univers, et à croire le reste du genre humain créé
58 humain créé pour son utilité. Des hommes, admirés comme de grands philosophes, ont positivement attribué à ses habitants une
16 1955, Journal de Genève, articles (1926–1982). Pour un désarmement moral (19 juillet 1955)
59 sité de notre union, dénoncée par les communistes comme une idée américaine. En affirmant le principe de la non-ingérence dan
60 i d’une théorie, donc d’un fait de culture ; mais comme il n’était pas question d’en discuter, ce fut la force qui trancha. L
61 que s’en vont ceux qui parlent pour les Russes — comme aujourd’hui Joukov va vers Eisenhower. Et ils viendront demain vers u
17 1956, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Oserons-nous encore… » (6 novembre 1956)
62 tion sans merci, vigilante, obstinée, sans éclat, comme il convient à la repentance active. Nous devons tout d’abord faire l’
18 1963, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Le Dieu immanent, qui s’annonce à leur cœur » (9-10 novembre 1963)
63 transcende. Et la foi, qui « se porte sur Dieu » comme sur le fondement de notre lien au monde. Et la Grâce, « réponse du mo
64 encore que le sens de quelques-uns d’entre eux — comme l’Arbre de Vie de la Genèse — se voient interprétés dans la logique d
65 la mort et la résurrection du Christ interprétées comme promesses d’une vie future, et par là même, dit Ansermet, abandonnant
66 ce Dieu que l’on écrit sans sourciller Ps-Pr-F — comme l’énergie s’écrit mc2 dans la célèbre équation d’Einstein — voici qu’
67 d’Europe, essentiellement, parce qu’elle est née, comme tous nos arts, sciences et techniques, de « la foi active, fondée sur
68 te que la Genève de Calvin l’eût accusé de parler comme un athée, puisqu’il nie le Dieu personnel. Et toute une école d’aujou
19 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Denis de Rougemont et l’objection de conscience (30 juin 1969)
69 fondements moraux et politiques. Des jeunes gens comme René Bugnot, moralement exigeants, civiquement alertés, préoccupés de
70 otre civisme, ne font leur service que pour faire comme les autres ? Où sont en vérité les meilleurs Suisses ? Quelles sont l
71 à éloigner de la solidarité nationale des hommes comme Denis de Rougemont, qui ne sont pas eux-mêmes objecteurs, qui ne sont
20 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Objection de conscience : Denis de Rougemont répond (4 juillet 1969)
72 el il nuançait les termes de ce qu’il considérait comme une alternative de la part de Denis de Rougemont. Celui-ci répond auj
21 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Non, notre civilisation n’est pas mortelle ! » (30-31 août 1969)
73 nationalisme au xixe siècle. En peinture, voyez comme l’École de Paris est peu française en vérité : Picasso, Chagall, Modi
74 se aux tâches nouvelles qui seraient à accomplir. Comme disent les Américains : « It doesn’t work », ça ne fonctionne pas, ça
75 ent, je ne crois pas que les civilisations soient comme les plantes, qui poussent, donnent des fruits, fanent et meurent. Heg
76 taines de ses tendances qui prennent les machines comme paravent. L’homme n’est pas esclave de sa voiture, il est esclave de
77 elles, des modèles efficaces pour la sensibilité. Comme l’ont fait la statuaire grecque avec ses dieux à formes humaines, l’a
78 u qu’on y réfléchisse : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » ag. Rougemont Denis de, « [Entretien] Non, notre civil
22 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Un débat sur l’objection de conscience : entre Dieu et l’État (4 octobre 1969)
79 tre les devoirs civiques et ce que l’on considère comme ses devoirs religieux, ce sont les devoirs civiques qui l’emportent.
80 grave préjudice financier. Je les considère tous comme des honnêtes gens. Ils viennent devant nous pour des fautes de discip
81 nous pour des fautes de discipline. Condamnés comme des hérétiques ? Christian Schaller. — À la limite, on pourrait ét
82 ui définit l’honnêteté. Vous pouvez le considérer comme arbitraire, mais il existe. Et d’autre part nous avons une Constituti
83 0, le Code militaire n’autorise plus de prononcer comme peine accessoire la privation des droits civiques, à l’encontre des o
84 cas de l’objecteur de conscience, on le condamne comme un hérétique, uniquement parce qu’on a enregistré le fait qu’il était
85 tances atténuantes ou exculpantes, il sera — tout comme un meurtrier devant un tribunal pénal — très peu condamné ou acquitté
86 cherchent la condamnation. Denis de Rougemont. —  Comme les hérétiques. Les civils plus intolérants que l’armée Colonel
87 ne faut pas confondre objection et non-violence, comme il ne faut pas confondre soldat et militarisme. Mais si l’on discute
88 peut plus raisonner au temps de la bombe atomique comme au temps de Morgarten. On peut dire — je l’ai entendu dire par des of
89 savez qu’en France un objecteur doit se déclarer comme tel au recrutement, et qu’il ne peut assumer par la suite aucune char
90 en serions ravis. Mais si je me pose la question comme citoyen — et je suis reconnaissant aux objecteurs de la faire poser —
91 ées, idéologiquement, pendant la dernière guerre, comme le bombardement de Dresde… Christian Schaller. — On peut précisément
92 si on peut toujours se référer à notre neutralité comme à une espèce de privilège, et s’il ne faut pas dire aussi : Neutralit
23 1973, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Denis de Rougemont, l’amour et l’Europe » (3-4 mars 1973)
93 es justes proportions : L’Amour et l’Occident , Comme toi-même (ou Les Mythes de l’amour en livre de poche), un chapitre d
94 ’exemple privilégié reste le couple. Votre livre Comme toi-même (ou Les Mythes de l’amour) s’inscrit dans le prolongement d
95 t l’Occident je soulignais les contrastes, dans Comme toi-même , je cherche les complémentarités. Il n’y a pas mutation, ma
96 sorte de dépréciation de l’amour-passion compris comme amour-possession de l’autre. Certains vont jusqu’à penser qu’« il fau
97 mes yeux et les statistiques. Le fait qu’un livre comme Love Story ait été tiré à plusieurs millions montre une persistance t
98 te que l’amour-passion est une maladie de l’amour comme la drogue et l’alcoolisme sont des maladies de l’imagination ou plutô
99 William Reich. Quant à l’érotisme, que je définis comme « l’usage non procréateur du sexe » — j’y vois un mécanisme de défens
100 tique. Et nul besoin de philosopher à son propos, comme l’a fait avec tant de talent Georges Bataille. Fasciné par la problém
101 n Asie-amour. Je laisse de grands auteurs d’Asie, comme Suzuki, le « pape du zen » japonais, ou Raja Rao, le romancier hindou
24 1978, Journal de Genève, articles (1926–1982). Débat sur la voiture dans la société moderne (février 1978)
102 c’est que je la considère — son titre l’indique —  comme une histoire de fous, susceptible de nous conduire à de véritables dé
103 ’est clair que l’on peut mentionner des avantages comme des inconvénients. L’important est de savoir si le bilan est positif
104 -uns des côtés négatifs. Il ne s’agit nullement —  comme on voudrait nous le faire croire dans certains milieux — d’être pour
105 ujourd’hui ont appris à se servir de leur voiture comme d’un instrument de travail. Ils ont été s’installer à la campagne et
106 t que celui de la voiture. Car de cette dernière, comme de n’importe quel objet, vous pouvez en faire une bonne ou une mauvai
107 n état de confusion. Jacob Roffler : Je considère comme essentielle cette prise de conscience de la menace qui pèse sur la dé
108 t amener la population à une prise de conscience. Comme vous le savez, chaque année, le nombre de voitures augmente ; donc il
109  finalement assez dangereux et bêtes — des jouets comme la bombe ou d’une manière plus modeste l’automobile. Car même en les
25 1980, Journal de Genève, articles (1926–1982). Les journalistes sportifs ? On dirait qu’ils aiment les tyrans (31 mai-1er juin 1980)
110 80)ao ap Dans ma jeunesse, j’ai longtemps joué comme gardien de but dans les équipes de football du gymnase puis de l’Univ
111 squ’à m’envoyer une photo où on le voyait habillé comme un gardien de but, en train de bloquer un ballon. Au dos de celle-ci,
112 recevoir des lettres de celui que je considérais comme un merveilleux écrivain. Mes débuts littéraires ont donc coïncidé ave
113 clairement que le fait que Moscou ait été choisi comme siège des JO est un témoignage d’admiration du monde entier à l’égard
114 il écrase ses adversaires, dicte sa loi », un peu comme si les grands sportifs imposaient leurs volontés les plus arbitraires
115 ives ont donc l’air de glorifier d’affreux tyrans comme on en a plus vu depuis Gengis Khan. Et tout cela fait bien entendu ré
116 une vraie morale du sport telle que je l’admirais comme adolescent dans les premiers livres de Montherlant ? ao. Rougemont
26 1982, Journal de Genève, articles (1926–1982). Mes amis et Nerval (9 octobre 1982)
117 Mes amis et Nerval (9 octobre 1982)aq ar Comme chaque année, je suis parti en vacances avec une pleine valise de man
118 is des mois, et livres qui m’aident à travailler, comme la série des petits volumes d’Après l’exil de Hugo et de Tel quel de
27 1982, Journal de Genève, articles (1926–1982). Suis-je perdu pour la littérature ? (30 octobre 1982)
119 tre Grand Prix vous tranchez en faveur de l’essai comme genre légitime de la littérature. Mais il y a plus grave encore dans
120 de ce temps, face auxquels il prend position, ou comme on le dit, dès ce temps-là, « s’engage ». Rendons leur place aux es
121 s doute Racine. Mais toute loi souffre exception, comme toute préférence quelque injustice. Le style d’un écrivain, sa maîtri
122 l’Italie fasciste. Ils allaient lancer des revues comme Esprit , L’Ordre nouveau et Hic et Nunc à Paris, à la fondation
123 e. Au pain et à l’eau Car la guerre arriva, comme prévu, nous dispersant dans nos pays et leurs armées parfois ennemies
124 t de mettre en danger la sécurité de la Suisse », comme on me le précisa. En suite de quoi, je me vis gentiment poussé à part