1 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
1 des écrivains, ne peut laisser indifférente notre conscience de citoyens. Les dictateurs actuels l’ont bien compris. Nous les voyo
2 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Troisième lettre aux députés européens : L’orgueil de l’Europe (17 août 1950)
2 hènes, de Rome et de Jérusalem. Les députés de la conscience la plus inquiète que l’homme ait jamais prise de son destin et des ch
3 s cette beauté, ce bonheur, cet honneur, et cette conscience inquiète aussi, et ce grand risque de la liberté, tout cela qui vous
3 1955, Journal de Genève, articles (1926–1982). Pour un désarmement moral (19 juillet 1955)
4 elques mois soient plus clairs et certains que la conscience qu’ils en ont. Le Père des peuples est mort, qui tenait tout ensemble
4 1956, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Oserons-nous encore… » (6 novembre 1956)
5 cales d’un peuple d’outre-mer, mais de nos seules consciences , advienne que pourra. Nous devons mettre le communisme au ban de l’h
6 balles des Russes. Je n’écris pas pour mettre ma conscience à l’aise. Je veux certes la mettre à l’aise, et tout homme doit le vo
5 1963, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Le Dieu immanent, qui s’annonce à leur cœur » (9-10 novembre 1963)
7 s de structures et de relations musicales pour la conscience . Le primat de l’éthique ensuite : « Ne jugeons point de la fonction d
8 ément le « Dieu sensible au cœur », saisi dans la conscience par l’affectivité, et par elle seule ! La musique, phénomène affectif
9 la loi tonale équivaut à la mort de Dieu pour la conscience musicale ». L’atonalité serait-elle la définition du péché, en termes
6 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Denis de Rougemont et l’objection de conscience (30 juin 1969)
10 Denis de Rougemont et l’objection de conscience (30 juin 1969)ab ac Monsieur le président, Un étudiant en théologi
11 amnons à la prison ceux qui se réclament en toute conscience , qu’aurons-nous encore à défendre en Suisse, à part les « beautés de
12 espèce de reconnaissance légale de l’objection de conscience en Suisse et d’un statut correspondant ? La véritable utilité d’un pr
13 our vous communiquer mes réflexions sur ce cas de conscience difficile. Veuillez être assuré, Monsieur le président, de mes sentim
14 Denis de, « Denis de Rougemont et l’objection de conscience  », Journal de Genève, Genève, 30 juin 1969, p. 9. ac. Le texte est p
15 mais également l’exclusion pour les objecteurs de conscience non recrutés. Cette peine est identique à cette qu’a déjà subie Bugno
16 u compte de la récidive en matière d’objection de conscience , il ne peut cependant guère envisager, à la seconde condamnation, une
17 ablement à l’aliénation sociale des objecteurs de conscience . Et il est facile de voir — voici un cas de plus — qu’elle tend au co
18 oudrait qu’à défaut d’un statut des objecteurs de conscience , la Suisse ne serait qu’un État policier régnant sur des êtres sans â
19 armé. La statistique montre que les objecteurs de conscience ne sont qu’une infime minorité. Humainement respectable, oui. Déposit
7 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Objection de conscience : Denis de Rougemont répond (4 juillet 1969)
20 Objection de conscience  : Denis de Rougemont répond (4 juillet 1969)ae af Monsieur le réda
21 vais voulu traiter publiquement de l’objection de conscience en général, et des objecteurs suisses en particulier, il m’eût fallu
22 évoués. ae. Rougemont Denis de, « Objection de conscience  : Denis de Rougemont répond », Journal de Genève, Genève, 4 juillet 1
23 devant lequel comparaissait un jeune objecteur de conscience , René Bugnot. Lue lors de l’audience publique du Tribunal, cette lett
24 répond aujourd’hui. » Un débat sur l’objection de conscience , auquel Denis de Rougemont prendra part, sera organisé et publié dans
8 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Un débat sur l’objection de conscience : entre Dieu et l’État (4 octobre 1969)
25 Un débat sur l’objection de conscience  : entre Dieu et l’État (4 octobre 1969)ai Le 27 juin dernier, le
26 mont intervenait dans le procès d’un objecteur de conscience en adressant au président du Tribunal militaire un témoignage que nou
27 les idées. Examiner le problème de l’objection de conscience , c’est admettre en préalable que ce problème existe. Non pas par l’im
28 frontée au phénomène de la guerre, l’objection de conscience , paradoxalement, est un problème de temps de paix. C’est dans ce cadr
29 ortrait-robot » des soixante-quinze objecteurs de conscience que les tribunaux militaires suisses ont condamnés en 1967 peut être
30 ux en Suisse romande. Si la notion d’objection de conscience a été récemment étendue à des motifs d’ordre philosophique, elle n’en
31 — Nous examinerons au premier chef l’objection de conscience religieuse. N’y a-t-il pas une contradiction dans le fait que la Cons
32 nt au service militaire, alors que l’objecteur de conscience religieux se réfère à cette même Constitution, dont le préambule comm
33 Constitution garantit la liberté religieuse et de conscience . Mais le paragraphe 5 de cet article dit qu’« on ne peut, pour cause
34 ir : la Constitution ne permet pas l’objection de conscience pour raison religieuse. Il n’y a donc aucun conflit entre l’armée et
35 onc aucun conflit entre l’armée et l’objecteur de conscience , dont l’attitude est anticonstitutionnelle et non pas antimilitariste
36 r des motifs religieux et pour d’autres motifs de conscience . Les questions posées sont communes à beaucoup d’objecteurs et dépass
37 s. Christian Schaller. — Eh bien ! L’objection de conscience n’est que l’un des moyens d’amener à ce que les lois puissent s’amend
38 peler que le problème est celui de l’objecteur de conscience vis-à-vis de l’armée. Bernard Béguin. — Il a été dit clairement que l
39 r l’ensemble de la Suisse, parlent d’objection de conscience . De ces 300, 200 ont une attitude positive à l’égard de l’armée et ac
40 r ses devoirs civiques sans s’opposer à sa propre conscience . Pour les autres, l’officier de recrutement cherche encore une fois à
41 ons aucun inconvénient à ce que les objecteurs de conscience soient jugés par des tribunaux civils. À leur place, je préférerais ê
42 Colonel Vaucher. — La punition de l’objecteur de conscience pour motifs religieux, ou pour motifs moraux, philosophiques, peut êt
43 ment pas. Les arrêts répressifs des objecteurs de conscience sont subis dans des prisons, certainement, mais les objecteurs de con
44 des prisons, certainement, mais les objecteurs de conscience sont autorisés à travailler pendant la journée dans des établissement
45 qu’un garçon de 20 ans condamné pour objection de conscience — vous avez dit que c’est un honnête homme — va loger trois mois à Sa
46 éviter toute promiscuité, mais les objecteurs de conscience disposent de cellules tout à fait séparées. Bernard Béguin. — Nous ép
47  ; et je ne pense pas seulement aux objecteurs de conscience . Je pense à tous les soldats qui ont commis des actes d’indiscipline,
48 s droits civiques, à l’encontre des objecteurs de conscience . Quant au sursis, ils ne peuvent en bénéficier, sauf s’ils déclarent
49 i, à la suite de débats concernant l’objection de conscience , devant les Chambres. Denis de Rougemont. — La condamnation est forcé
50 Rougemont. — Je ne suis pas du tout objecteur de conscience moi-même. J’ai fait pas mal de service dans ma vie. Mais je suis inte
51 er si les conditions objectives de l’objection de conscience étaient réunies. C’est ainsi que cela se passait au Moyen Âge dans le
52 alisé à l’idée que, dans le cas de l’objecteur de conscience , on le condamne comme un hérétique, uniquement parce qu’on a enregist
53 ge Vaucher que le tribunal apprécie les motifs de conscience avec plus ou moins de soin. Il y a des cas où des tribunaux valaisans
54 à l’accusé le droit d’avoir eu un vrai conflit de conscience . On ne peut pas dire d’autre part que l’objecteur cherche sa condamna
55  Le Tribunal militaire ne juge pas l’objecteur de conscience . Il juge le citoyen qui ne veut pas servir — parce qu’il est objecteu
56 partisan. » Denis de Rougemont. — L’objecteur de conscience n’est pas quelqu’un qui trouve que l’armée est mal faite. Il veut man
57 quement exprimé, quand il a dit : « Objecteurs de conscience  ? oui, mais pas en Suisse. Pour quelle raison en Suisse ? Nous ne vou
58 ourd’hui. Bernard Béguin. — Les grandes crises de conscience sur la guerre que nous avons vécues et que notre jeunesse vit actuell
59 je voudrais dire ici, en faveur des objecteurs de conscience , c’est qu’ils posent cette question d’une manière dramatique, et qu’i
60 fonction civique irremplaçable aux objecteurs de conscience .   Nos invités : M. Denis de Rougemont, écrivain, directeur de l’In
61 Rougemont Denis de, « Un débat sur l’objection de conscience : entre Dieu et l’État », Journal de Genève, Genève, 4 octobre 1969,