1
sirent. Du difficile oubli de soi-même nous avons
fait
une vertu. Eux, ils l’ont rendu facile et en ont fait un plaisir. » E
2
une vertu. Eux, ils l’ont rendu facile et en ont
fait
un plaisir. » Et encore ceci que je trouve si juste : « Ce qui défini
3
ace me manque pour parler comme j’aurais voulu le
faire
des deux autres parties du volume, d’une importance moins actuelle, m
4
rfois un peu gêné cette présence de la mort qu’il
fait
sentir partout aux lieux mêmes où naquit la religion du « Prince de l
5
révèle sa personnalité peut-être mieux que ne le
feraient
une suite de pages lyriques toujours un peu stylisées. Il apparaît, i
6
s pourrez voir durant le reste de votre séjour ne
fera
que confirmer cette première impression. Vienne : assis sur les banqu
7
t et s’enivrent comme plus un Européen ne sait le
faire
, et dansent à tout propos de folles « czardas » qui deviennent tourbi
8
qui énervent nos vies de soucis dégradants. J’ai
fait
lire ce livre à des gens de toutes conditions, « de toutes croyances
9
rveilleuse petite Eva-Margareta dont l’apparition
fait
songer aux plus radieuses créations d’Andersen. On a fait un succès d
10
ger aux plus radieuses créations d’Andersen. On a
fait
un succès depuis quelques années à tant de traductions qui ne valent
11
peut-être plus gravement encore, de la condition
faite
aux écrivains par un état de choses libéral certes, mais anarchique,
12
tout de cette condition des écrivains. L’on s’en
fait
une idée romantique : le poète pauvre et méconnu, dans sa soupente, v
13
aite, l’un se voit obligé de courir le monde pour
faire
des reportages, l’autre est enchaîné au bureau de son journal où il é
14
t au moins deux articles par jour, un troisième «
fait
les théâtres », besogne sans gloire et de maigre profit, un quatrième
15
ix-mille exemplaires pour son volume annuel, cela
fait
un revenu de 1000 à 2000 fr. suisses. De quoi payer un petit loyer, l
16
ais néfaste : les livres ne payant pas, il faudra
faire
du journalisme et courir les rédactions, improviser… Or les nécessité
17
ns le cas du second métier, aggravé sans doute du
fait
qu’il s’agit encore d’écrire, mais dans un style qui ne saurait être
18
r pathétiquement que c’est la société qui est mal
faite
dans son ensemble, étant faite de telle sorte qu’il n’y trouve pas sa
19
ociété qui est mal faite dans son ensemble, étant
faite
de telle sorte qu’il n’y trouve pas sa place normale. Et ceci suffira
20
dans mon premier article, a notablement empiré du
fait
de la crise générale. Et cela pour des raisons d’ordre technique dont
21
x aussi à « se défendre ». Naguère encore, ils se
faisaient
un point d’honneur de découvrir et d’imposer certains auteurs origina
22
ivre ! Règne de la publicité et de la littérature
faite
sur commande, comme s’il ne s’agissait vraiment que de commerce, d’ép
23
des exceptions à cette règle déplorable. Elles se
font
excessivement rares.) Les débats passionnés que vient de soulever le
24
jeune auteur vient proposer son manuscrit, on lui
fait
signer un contrat qui l’engage pour cinq ou dix volumes à venir. La p
25
aisent pas. (Et qui trouveront difficilement à se
faire
accepter par un confrère, on l’imagine.) On escompte ainsi les succès
26
, pour leurs sacrifices du début… Cette polémique
fait
apparaître assez clairement que la situation est sans issue directe.
27
après tout, le public est à peu près ce qu’on le
fait
. En temps normal, il se forme à l’image de ses auteurs préférés. Mais
28
t pour l’art. Pour mille raisons diverses, il n’a
fait
qu’empirer depuis. Les grands auteurs de notre siècle ne sont pas des
29
que les plus grands de nos écrivains ont beaucoup
fait
pour qu’il se perde en se « distinguant » volontairement des préoccup
30
ue le public est à peu près ce que les auteurs le
font
. Mais il est juste de dire aussi qu’il a souvent les auteurs qu’il mé
31
ys d’avoir des écrivains représentatifs de ce qui
fait
sa force véritable. La raison d’être des petites démocraties n’est pa
32
xigeant sur ce chapitre, ce n’est pas seulement «
faire
marcher le commerce », mais c’est aussi faire acte civique, dans une
33
t « faire marcher le commerce », mais c’est aussi
faire
acte civique, dans une cité dont l’idéal est encore la plus sûre gara
34
nt tout le mystère de la création poétique, elles
font
une part notable aux facteurs spirituels, religieux et métaphysiques.
35
tance. Je n’hésite pas à affirmer que cette thèse
fera
date dans l’évolution naturelle du « domaine français » : d’une part
36
se l’avouer ici dans le choix qu’est en train de
faire
le corps électoral américain. Qu’on ne s’y trompe pas : le parti proa
37
es, et de ne pas gêner son jeu davantage qu’on ne
fait
lors d’un match. On peut applaudir ou huer, mais non pas entrer dans
38
nommé capitaine. » La mode des boutons à slogans
fait
d’ailleurs fureur. L’Américain n’aime guère discuter, mais il aime fa
39
. L’Américain n’aime guère discuter, mais il aime
faire
connaître son opinion. Il délègue donc ce soin à un bouton tricolore
40
oire que l’enjeu de cette compétition soit tout à
fait
pris au sérieux par les électeurs. Pourtant personne n’ignore que le
41
ta lentement des masses, à mesure que la nouvelle
faisait
le tour du bâtiment, se transmettait dans la profondeur des rues envi
42
essité d’augmenter l’aide à l’Angleterre. Willkie
faisait
une déclaration de loyauté au président et lui offrait l’appui d’une
43
le problème qui se pose, voilà ce que nous avons
fait
, voilà ce qui reste à faire. Le président et ses secrétaires d’État t
44
oilà ce que nous avons fait, voilà ce qui reste à
faire
. Le président et ses secrétaires d’État tiennent des conférences régu
45
e européenne : ce secret réside peut-être dans le
fait
très simple que voici : en réalité, il n’y a pas de partis aux États-
46
ssion, indispensable à toute vie démocratique. Le
fait
qu’il n’y a que deux partis, et que ces deux partis ne représentent n
47
, ni le droit d’initiative, mais il les exerce en
fait
, d’une manière permanente, par le moyen d’une opinion publique abonda
48
bénéficiant de la liberté démocratique. » Cela ne
fait
pas sourire, quand on voit que c’est vrai. j. Rougemont Denis de,
49
is (18 février 1941)l m New York, février J’ai
fait
une découverte sur les États-Unis : c’est qu’il n’est pas de pays mod
50
être un Européen pour s’en étonner, me dit-on. De
fait
, pour un Américain qui connaît tant soit peu son histoire, rien n’app
51
e bornerai pour aujourd’hui à la décrire comme un
fait
, un grand fait qui mérite d’être connu et médité en Suisse, d’autant
52
aujourd’hui à la décrire comme un fait, un grand
fait
qui mérite d’être connu et médité en Suisse, d’autant plus qu’il s’es
53
tholiques. On peut déplorer la concurrence que se
font
les diverses dénominations dans un même village. Mais ces traits exté
54
bile Vers le milieu du xxe siècle, les hommes
firent
en sorte de réduire à peu de chose les avantages que la machine menaç
55
en est à la troisième journée du trajet que nous
ferons
à rebours en quatre heures. Nous sommes partis tout au début de la ma
56
s d’ombre et gonflements majestueux où la lumière
fait
ses grands jeux, de tous les rouges au bleu de plomb. Aux approches d
57
, ici, tout est beau !… » — « Mais tout ici a été
fait
par les Américains pendant la guerre… » — « Taisez-vous, me crie-t-el
58
donc ? Si vous y connaissez des chambres libres,
faites
-moi signe. (Comme les Américains paraissent bizarres, ici ! Comme ils
59
ou de noir achèvent de composer une harmonie qui
fait
venir les larmes aux yeux. Premier bruit de pas dans la rue. Semelles
60
e disent les Anglo-Saxons, pensant au temps qu’il
fait
, tout simplement. Les délégués paraissaient regretter « l’atmosphère
61
agit que d’un déménagement. Nous ne pourrons plus
faire
signe aux cygnes, comme dit l’intact Pierre Girard, mais l’idée d’une
62
ssieurs les députés européens, Vous êtes ici pour
faire
l’Europe, et non pour faire semblant de la faire. Faire l’Europe sign
63
faire l’Europe, et non pour faire semblant de la
faire
. Faire l’Europe signifie la fédérer, ou bien ne signifie pas grand-ch
64
l’Europe, et non pour faire semblant de la faire.
Faire
l’Europe signifie la fédérer, ou bien ne signifie pas grand-chose. Co
65
es. Il y eut une guerre civile entre cantons, qui
fit
voir l’impuissance du Pacte. Il y eut un long branle-bas de sociétés,
66
on, un petit groupe de jeunes chefs enthousiastes
fit
adopter par la Diète le principe d’une révision profonde du Pacte. En
67
est pas raison, mais quand les raisons de ne rien
faire
restent les mêmes quoi qu’il arrive, c’est qu’elles traduisent une ce
68
euf mois. Il vaut la peine de s’arrêter devant ce
fait
, pour mieux se persuader qu’on peut aller très vite. Car le temps fai
69
ersuader qu’on peut aller très vite. Car le temps
fait
beaucoup à l’affaire. Celui que vous n’auriez pas, Staline le prend.
70
r s’enrayer sans faute avant le départ —, vous en
ferez
l’usage qu’elle attend. Elle n’a pas l’impression très nette que vous
71
s l’impression très nette que vous êtes décidés à
faire
l’Europe envers et contre toutes ses routines décadentes, à la sauver
72
mois que c’est prématuré, mais qu’il ne faut rien
faire
en attendant. Et l’opinion se demande si tout cela dissimule une idée
73
qui tombent d’accord sur autre chose que ne rien
faire
. Parlons un peu de cette fameuse prudence dont l’éloge inlassable emb
74
risquez-vous ? Je cherche à voir ce qui peut vous
faire
peur, ce qui peut être plus dangereux que l’inaction totale où vous g
75
re session consultative (au second degré) de quoi
faire
un collier à trois rangs de perles du genre de Festina lente. Paris n
76
s’est pas bâti en un jour, petit à petit l’oiseau
fait
son nid, prudence est mère de sûreté, chi va piano va sano, wait and
77
se des peuples. Petit à petit, Paris ne s’est pas
fait
. Mais par deux ou trois décisions, dont celle d’Haussmann, corrigée d
78
ée d’un coup de crayon par Napoléon III. L’oiseau
fait
son nid en un jour — toutes affaires cessantes. On peut tout faire st
79
un jour — toutes affaires cessantes. On peut tout
faire
step by step, sauf sauter un obstacle. On peut tout faire en deux pas
80
ep by step, sauf sauter un obstacle. On peut tout
faire
en deux pas, sauf franchir un abîme. Si votre œuvre est de longue hal
81
s subtilités. Elle vous demande « Que voulez-vous
faire
? » Si vous ne voulez pas fédérer l’Europe, vous ne voulez rien qui l
82
, vous ne voulez rien qui l’intéresse. Si vous ne
faites
rien cet été, vous serez oubliés cet automne. Si vous croyez qu’il va
83
automne. Si vous croyez qu’il vaut mieux ne rien
faire
, ou qu’on ne peut rien faire de sérieux, vous pouvez encore rendre un
84
l vaut mieux ne rien faire, ou qu’on ne peut rien
faire
de sérieux, vous pouvez encore rendre un service à l’Europe ; allez-v
85
e la superficie du globe, mais bien de cela qui a
fait
au cours des âges, d’un cap médiocre en dimensions physiques, le cœur
86
transmis de Salzbourg. Voilà ce que l’Europe a su
faire
. Toute la musique est née du contrepoint de l’Europe. Vous êtes, Mess
87
précise, celle de fédérer nos faiblesses pour en
faire
la force du siècle. Messieurs les députés européens, saurez-vous méri
88
e un ensemble de pays peu sûrs, qui d’une part ne
font
point partie du Commonwealth, d’autre part ne sont pas socialistes, o
89
tiser les industries ; un seul pays qui ait su le
faire
: la Grande-Bretagne ; et ce pays n’est pas européen. En effet, dit l
90
ets et au déficit en dollars. Si peu que rien, en
fait
, car selon sa brochure, ce minimum ne saurait être envisagé que s’il
91
ive. À ces deux conditions de l’union — les mieux
faites
pour la rendre impossible, l’une en esprit et l’autre en probabilité
92
ultats bizarres. Votre Assemblée, selon lui, peut
faire
du bon travail, pourvu qu’elle n’ait aucun pouvoir. Mais le Comité mi
93
s’il accepte la loi de la majorité. Cette logique
fait
la nouveauté du daltonisme, encore qu’elle ne soit pas tout inconnue
94
’agir sans démasquer sa vraie nature. Car dans le
fait
, où sont nos souverainetés ? Qui les a vues depuis quelques décennies
95
st un grand historien, écrit au Times qu’elles ne
font
point partie de la doctrine et des dogmes chrétiens. Suárez et les jé
96
à la minorité ; et derrière le veto se cachent en
fait
les vieux nationalistes, les daltoniens, et les totalitaires cyniques
97
renoncer à des souverainetés illusoires — comment
faire
abandon de ce qu’on n’a plus ? — mais de renoncer, une fois pour tout
98
ts sont souverains sur le papier, mais fédérés en
fait
. Chacun d’eux a gardé sa personnalité, parce qu’un groupe d’Imprudent
99
perdant de vue sa nécessité, il nous reste à leur
faire
comprendre que le pire obstacle, c’est eux-mêmes. Ils nous disent : «
100
n’est pas mûre, et chacun sait qu’on ne peut rien
faire
sans elle. » C’est qu’ils se prennent pour l’opinion, qu’ils ont négl
101
ues, et l’autre qui les laisse tomber ; l’une qui
fait
des discours, l’autre qui vote. La première est exactement ce que la
102
st l’Europe. Mais elle ne bougera pas, si vous ne
faites
presque rien. Elle laissera les sceptiques parler « au nom des masses
103
dement retranché dans le domaine des principes, a
fait
jusqu’ici pratiquement plus de mal que de bien à notre cause à tous.
104
es principes sans les mettre en pratique, cela ne
fait
de mal à personne. Mais cela en fait aux principes. Or une Europe qui
105
que, cela ne fait de mal à personne. Mais cela en
fait
aux principes. Or une Europe qui se moque des principes vaut beaucoup
106
ement délégués pour consultation. Décidez de vous
faire
élire. Un raisonnement très simple appuie cette suggestion. On ne fer
107
nement très simple appuie cette suggestion. On ne
fera
pas l’Europe sans informer ses peuples, et du danger qu’ils courent,
108
aire et suffisante d’une telle campagne, c’est de
faire
sentir aux peuples qu’elle comporte un enjeu, et que leur sort peut c
109
Parlement issu des élections ait quelque chose à
faire
. Qu’un but concret soit assigné à ses travaux. Je n’en vois pour ma p
110
e m’écriais l’autre jour : si vous ne voulez rien
faire
, allez-vous-en ! Mais beaucoup d’entre vous veulent agir, et je les s
111
os sacrifices. Qui peut nous l’imposer ? Qui peut
faire
reculer les intérêts puissants, et parfois légitimes, qui se révèlent
112
é d’angoisse et d’espérances : méritez votre nom,
faites
-vous élire, et fédérez l’Europe pendant qu’il en est temps. Cet été,
113
Face nord : Au bienfaiteur de Ferney Voltaire
fait
construire plus de cent maisons Il donne à la ville une église, une
114
à la ville une église, une école, un hôpital Il
fait
dessécher les marais du pays Il établit des foires et des marchés
115
l’écrivain « engagé » ! Il ignorait le mot, mais
faisait
un pays. Et certes personne ne l’aidait, mais il était fort riche et
116
’aurais défriché qu’un champ et quand je n’aurais
fait
réussir que vingt arbres, c’est toujours un bien qui ne sera pas perd
117
e parlent chaque matin de son amour des lieux. Il
fit
venir de Genève cinquante familles d’artisans, d’horlogers, de cérami
118
vec ceux qu’ils enrichissaient. En même temps, il
faisait
bâtir une église neuve. Au fronton, l’on peut lire encore : Deo erexi
119
s noms ! », disaient les voyageurs du temps. Il y
faisait
ses Pâques, non sans ostentation, et ne se privait pas de haranguer l
120
urs de toute l’Europe (et déjà de l’Amérique) qui
fait
rumeur à Genève. Le tout survolé trente fois par jour par des avions
121
our (21 mai 1953)v Parmi toutes les raisons de
faire
l’Europe, économiques, militaires, culturelles, il y a celle-ci, qui
122
indignée ? L’adoption de la ligne communiste ? Le
fait
brutal, incontestable, c’est qu’aussi longtemps que nos pays resteron
123
e, à Strasbourg le 10 mars 1953.) Il restait à le
faire
ratifier. L’opposition se montra violente. Dans quelques villes, le p
124
r celle-ci serait ruineuse pour le principe qui a
fait
la force principale du stalinisme dans l’intelligentsia européenne :
125
e, la Russie se verrait rassurée, l’Europe serait
faite
et la paix avec elle. Prendre au sérieux le principe de la non-ingére
126
voilà qui n’a l’air de rien, mais qui équivaut en
fait
à lever le rideau de fer. Je pars de là. Je ne suis qu’un écrivain. R
127
soulignée, dans la déclaration que M. Boulganine
fit
à Moscou la semaine dernière, au moment de s’envoler pour franchir le
128
l’accent mis sur le langage commun. Il existe en
fait
deux moyens d’instaurer un langage commun. Le premier est la force br
129
e pays — provenait ainsi d’une théorie, donc d’un
fait
de culture ; mais comme il n’était pas question d’en discuter, ce fut
130
de vue et leurs défenseurs. Allons voir ce qui se
fait
chez l’autre, ce qu’il dit et comment il le sent ; et que l’autre en
131
’il dit et comment il le sent ; et que l’autre en
fasse
autant chez nous. Circulons. Questionnons. Causons ! Certains pensero
132
pardon pour n’avoir pas bougé, pour avoir laissé
faire
sous nos yeux hébétés, sans un cri, sans un geste — cela ? Ces voix r
133
ralysé devant leur appel, tant que je n’aurai pas
fait
tout ce que peut un homme libre pour hâter le jour de la vengeance du
134
à la repentance active. Nous devons tout d’abord
faire
l’Europe, pour qu’il y ait à l’appel de tous nos frères de l’Est une
135
crime qu’il a servie. Et jurons en même temps de
faire
l’Europe. Cette Europe qui aurait pu, en s’unissant plus tôt, cette E
136
ous passons. La radio cite et passe, la presse en
fait
autant, et nos sociétés d’écrivains ne se réveillent pas pour si peu
137
Ses confrères communistes le savent aussi — et le
font
bien voir… Hommage au prix Nobel. Et pitié pour les Russes. Et respec
138
Descartes estimait qu’un athée ne pourrait pas
faire
de physique. Certes, beaucoup de physiciens après lui se sont dit ath
139
i se sont dit athées, mais cela ne change rien au
fait
que le mouvement créateur de la science procède d’une confiance intui
140
où il démontre, en somme, qu’un athée ne peut pas
faire
de musique. Pas davantage que Descartes, Ansermet ne se fonde sur le
141
t, nos docteurs jugeront hérétique, voilà de quoi
faire
à notre ami beaucoup d’ennemis dans tous les camps ! La question se p
142
juin 1968) que pendant six ans d’Amérique je n’ai
fait
que « papoter avec des milliardaires nyouorkaises » et me « perfectio
143
mon livre parle d’autre chose et ne mentionne, en
fait
de papotages, que des conversations avec Jacques Maritain, André Bret
144
ait pas l’excuse d’une « manière de parler » pour
faire
drôle. Cette mise au point, tout à fait superflue pour les lecteurs d
145
r » pour faire drôle. Cette mise au point, tout à
fait
superflue pour les lecteurs de mon livre, m’a paru nécessaire pour ce
146
taines applications théoriques ou concrètes qu’en
fait
M. Bugnot. Mais il y a loin de contester à condamner et à flétrir pub
147
e nous. En tout cas, il n’y aurait pas lieu de se
faire
tuer pour si peu que de savoir qui administrerait une société préalab
148
orance quant aux bases mêmes de notre civisme, ne
font
leur service que pour faire comme les autres ? Où sont en vérité les
149
s de notre civisme, ne font leur service que pour
faire
comme les autres ? Où sont en vérité les meilleurs Suisses ? Quelles
150
l des opposants et dissidents, les Soviétiques le
feront
mieux que nous : voir Budapest et Prague. Si c’est la liberté, vous a
151
oin de moralité, et je n’ai pu m’empêcher de vous
faire
part de mes convictions de citoyen. Me le pardonnerez-vous en pensant
152
nt aux efforts que j’ai faits — et ne cesserai de
faire
— pour expliquer notre pays, par la parole et par l’écrit, à un monde
153
le juge n’est plus obligé d’aggraver la peine du
fait
qu’il n’est plus tenu compte de la récidive en matière d’objection de
154
t. Si je me relis bien, je n’ai pas proposé qu’on
fasse
de lui le « dépositaire de la mission morale du pays ». Je n’ai pas d
155
opposants ou des simples non-conformistes, Moscou
ferait
cela bien mieux que nous. Cela dit, il me reste à vous remercier d’av
156
ite unité que l’on puisse trouver. Je suis tout à
fait
d’accord avec l’historien anglais Toynbee qui dit que la plus petite
157
ture bourgeoise, parce que la culture n’a pas été
faite
par des bourgeois. La culture occidentale repose sur l’héritage gréco
158
s condamné l’avant-garde et ne cesse encore de le
faire
. C’est uniquement l’avant-garde que vous trouvez dans les prisons rus
159
exact. On dit n’importe quoi, parce qu’on n’a pas
fait
une bonne analyse de la situation. Quand Sartre dit aux étudiants « c
160
nts « cassez l’Université », c’est absurde. Il me
fait
penser à ces grands-pères qui veulent se rendre populaires auprès de
161
s à chaque individu. Le progrès n’est pas dans le
fait
(absolument invérifiable et très peu probable) d’un monde rendu meill
162
tion occidentale : le marxisme. Quelle différence
faites
-vous entre marxisme et maoïsme ? Le maoïsme prétend être le vrai marx
163
Lorsque les étudiants chinois protestent, ils le
font
à coup de mitrailleuses. Il y a probablement alors des centaines de m
164
odèles efficaces pour la sensibilité. Comme l’ont
fait
la statuaire grecque avec ses dieux à formes humaines, l’architecture
165
là pour essayer de prévoir l’avenir, mais pour le
faire
, disons d’une manière réaliste, pour essayer de le changer dans le bo
166
la vocation personnelle. Je m’y tiens et l’époque
fera
ce qu’elle pourra… Après tout, le but de la société n’est pas la soci
167
igieuse. N’y a-t-il pas une contradiction dans le
fait
que la Constitution fédérale stipule que tout Suisse est astreint au
168
t car la procédure qui conduit à la sanction peut
faire
croire qu’il s’agit uniquement d’une opposition d’intérêt entre l’arm
169
onstitutionnelle, mais elle peut s’appuyer sur le
fait
que la Constitution se réfère « Au Dieu Tout-Puissant ». Christian Sc
170
que les autres ? Christian Schaller. — Non. Je ne
fais
personnellement pas de différence entre les diverses catégories d’obj
171
de. — Avez-vous eu le sentiment, en objectant, de
faire
une œuvre antimilitariste — je précise que ceux qui font du service n
172
e œuvre antimilitariste — je précise que ceux qui
font
du service ne sont pas nécessairement militaristes… — ou une œuvre an
173
moyens de proposer des solutions nouvelles, et de
faire
en sorte que les problèmes soient posés, mais ce n’est qu’un moyen pa
174
e des militaires qui, à l’intérieur de l’édifice,
font
le même travail d’une autre manière. Michel Barde. — L’objecteur reli
175
n. — Tout dépend si le citoyen est autorisé à les
faire
, ces lois, ou si elles lui sont dictées. Si elles ont été faites par
176
s, ou si elles lui sont dictées. Si elles ont été
faites
par la collectivité, et si elles sont amendables par elle en tout tem
177
n a tendance à masquer d’habitude. Par exemple le
fait
que ce n’est pas la même chose d’être chrétien et d’être citoyen. L’o
178
n particulière pour mettre en évidence un état de
fait
. Ce n’est pas un anarchiste. Bernard Béguin. — Il peut être ferment d
179
e du citoyen qui se croit bon citoyen parce qu’il
fait
tout ce qu’on lui dit, ce conformisme-là ne conduit pas à l’anarchie,
180
la dictature. C’est la démission des citoyens qui
fait
la force des dictateurs. Bernard Béguin. — C’est le désordre dans la
181
mocratique il ne crée pas une superdémocratie, il
fait
le lit de la dictature. C’est cela qui nous fait peur dans un militan
182
fait le lit de la dictature. C’est cela qui nous
fait
peur dans un militantisme qui attaque à sa base une constitution démo
183
oit un statut pour les objecteurs nous l’avons en
fait
. L’objecteur peut accomplir ses devoirs civiques sans s’opposer à sa
184
al cantonal. Bernard Béguin. — Cela veut dire, en
fait
, qu’un garçon de 20 ans condamné pour objection de conscience — vous
185
cteurs de conscience disposent de cellules tout à
fait
séparées. Bernard Béguin. — Nous éprouvons tout de même un malaise à
186
nt commis des actes d’indiscipline, qui n’ont pas
fait
leur service par négligence, ou parce que les conditions de famille à
187
, sauf s’ils déclarent être disposés à l’avenir à
faire
leur service. L’article 32 du Code pénal militaire, qui est absolumen
188
us ? Colonel Vaucher. — L’intention subjective de
faire
défaut au service doit être aussi réalisée. Denis de Rougemont. — Je
189
as du tout objecteur de conscience moi-même. J’ai
fait
pas mal de service dans ma vie. Mais je suis intervenu à propos d’un
190
hérétique, uniquement parce qu’on a enregistré le
fait
qu’il était objecteur. On tient compte des circonstances atténuant
191
? Colonel Vaucher. — Mais oui, bien sûr, mais en
fait
le cas ne se présente pas. Quand acquitte-t-on le meurtrier ? S’il es
192
accepte la loi. (Il pourrait s’y soustraire en se
faisant
réformer.) Mais sans se soustraire à la loi l’objecteur cherche à mon
193
esprit du législateur. Ce qui malgré tout peut se
faire
, puisque les lois changent. Colonel Vaucher. — Je voudrais répondre e
194
s causes à d’autres instances, eh bien ! qu’il le
fasse
. Bernard Béguin. — Colonel divisionnaire Dénéréaz, vous commandez mai
195
quer l’armée. Tout ce qu’on vous demande c’est de
faire
votre service. Nous ne vous demandons pas de l’aimer, ni d’en être pa
196
’est pas quelqu’un qui trouve que l’armée est mal
faite
. Il veut manifester contre la guerre. C’est un problème formidable qu
197
ns que posent les objecteurs, est de savoir : que
faisons
-nous dans le monde où nous vivons ? Est-ce que nous nous contentons d
198
ché — ou bien est-ce que nous avons autre chose à
faire
que simplement assurer notre prospérité et la défendre par nos moyens
199
ier de métier, un technicien, si vous voulez, qui
fait
des additions et des soustractions pour savoir si notre défense est e
200
e. Ce qui est déjà un signe de puissance. Je vous
fais
sourire peut-être ? Christian Schaller. — Pas du tout. Avec les armes
201
ique intervienne dans les combats. Je ne veux pas
faire
ici de la tactique. Je suis persuadé que l’État ne peut pas mettre en
202
mauvais chrétiens qui portent les armes. Il faut
faire
très attention quand on aborde ce problème, en dépit de tout ce qui a
203
aborde ce problème, en dépit de tout ce qui a été
fait
à l’étranger. D’ailleurs, vous savez qu’en France un objecteur doit s
204
n intime, à moi militaire ! Mais que voulons-nous
faire
? défendre notre pays, c’est tout. Le général Guisan l’a magnifiqueme
205
n — et je suis reconnaissant aux objecteurs de la
faire
poser — , je pense finalement qu’une armée est indispensable en Suiss
206
cher. — Probablement… Beaucoup de nos concitoyens
font
leur service parce qu’ils y sont obligés. D’autre part, un service ci
207
Colonel divisionnaire Dénéréaz. — Nous pourrions
faire
l’économie d’abandonner notre neutralité, adhérer à l’OTAN, nous mett
208
ier. Mais à ce moment-là, nous serions obligés de
faire
des concessions à tout, un système international, supranational. L’ar
209
lement en propre nous permet en cas de conflit de
faire
entendre notre propre voix, et d’oser dire non en toute indépendance.
210
ordre. Christian Schaller. — Mais je suis tout à
fait
d’accord. Bernard Béguin. — Nous ne pouvons pas ignorer non plus, qu’
211
ent de nos conceptions actuelles. Nous pouvons le
faire
en Suisse. Nous ne pourrions peut-être pas le faire en Russie. Mais j
212
ire en Suisse. Nous ne pourrions peut-être pas le
faire
en Russie. Mais je pense, pour ma part, que si la neutralité suisse d
213
ndre les frontières du passé sans tenir compte du
fait
que nos frontières actuelles sont celles de la planète. Denis de Roug
214
t comment vous imaginez que j’aurais pu ne pas le
faire
, étant écrivain, et Européen ! Quand on constate qu’un écrivain vérit
215
», si j’en crois mes yeux et les statistiques. Le
fait
qu’un livre comme Love Story ait été tiré à plusieurs millions montre
216
nder la condition humaine, trop humaine. Rien n’a
fait
plus de mal que la passion, ni créé plus de beauté, en Occident. Je p
217
nul besoin de philosopher à son propos, comme l’a
fait
avec tant de talent Georges Bataille. Fasciné par la problématique de
218
re européen de la culture tel que vous vouliez le
faire
à votre retour d’Amérique en Europe en 1946 ? Je suis un écrivain eng
219
x Européens : « La révolution que j’appelle, qui
fera
seule l’Europe et qui ne peut être faite que par l’Europe en train de
220
elle, qui fera seule l’Europe et qui ne peut être
faite
que par l’Europe en train de se faire, consiste à déplacer le centre
221
e peut être faite que par l’Europe en train de se
faire
, consiste à déplacer le centre du système politique, non seulement de
222
r ? Nous n’avons pas à prédire l’avenir mais à le
faire
. aj. Rougemont Denis de, « [Entretien] Denis de Rougemont, l’amour
223
s anciens, augmentés de préfaces inédites et il a
fait
paraître plusieurs inédits. Ces ouvrages, et d’autres, ont été tradui
224
ssements d’enseignement supérieur, densité tout à
fait
exceptionnelle, entre lesquels des liens spéciaux pourraient s’instit
225
politique qui lui avait été fixé au départ. Pour
faire
le point sur la « voiture dans la société moderne », nous avons deman
226
er que le problème de l’auto soit tranché du seul
fait
que je l’aime bien ou que je la trouve utile. Si j’ai consacré dans m
227
rocher à plus de 5 miles de chez lui. Il avait en
fait
complètement changé d’avis. Hubert de Senarclens : On viendrait dire
228
: Il n’y a pas d’invention au monde qui n’ait été
faite
sans un besoin et sans des années et des années de recherches. L’auto
229
oit le type de fabrication que l’on se propose de
faire
. Que Henry Ford ait dit que le besoin de voiture n’existait pas, mais
230
r que pouvait apporter l’automobile. Il aura donc
fait
cette déclaration dans un moment d’angoisse tel que d’autres chercheu
231
avant Ford une cinquantaine d’inventeurs qui ont
fait
à peu près soixante voitures en tout… Il n’y avait presque pas plus d
232
vation du niveau de vie — et je m’en félicite — a
fait
que beaucoup ont aujourd’hui accès à l’automobile. Une personne sur t
233
e sur nos routes ? François Peyrot : Mais il faut
faire
un bilan ! C’est clair que l’on peut mentionner des avantages comme d
234
l ne s’agit nullement — comme on voudrait nous le
faire
croire dans certains milieux — d’être pour ou contre, d’en avoir ou p
235
hetez des voitures, cela vous rendra libres », en
fait
leur véhicule leur servait essentiellement à aller travailler. Autre
236
t, il faut reconnaître qu’il y a trop de gens qui
font
de la voiture un usage abusif. Un urbanisme dense permet, par exemple
237
ple, d’accroître les déplacements à pied et de ce
fait
réduit la mobilité. Au contraire un urbanisme très dispersé, « consom
238
l’urbanisme, c’est la place beaucoup trop grande
faite
à la voiture et à ceux qui l’utilisent. C’est ce qui explique que des
239
re, comme de n’importe quel objet, vous pouvez en
faire
une bonne ou une mauvaise utilisation. On vit dans une civilisation o
240
isation où la voiture et très importante. Il faut
faire
façon d’elle. Ce qui me choque c’est qu’on veut absolument la charger
241
ibre entre les activités des individus. Vous avez
fait
allusion à la démocratisation des décisions de l’État. Je suis pour m
242
davantage de routes et d’autoroutes. Ce qui nous
fait
déboucher sur un cercle vicieux qu’il nous faut briser. François Peyr
243
ailleurs aussi de plus en plus brutales. Elles se
font
au nom de la raison d’État. Pensez aux expropriations que l’on se pré
244
. Pensez aux expropriations que l’on se prépare à
faire
, selon des déclarations officielles, à cause des centrales nucléaires
245
on de demander l’avis de qui que ce soit. Nous le
ferons
! disent ces messieurs qui forment ce qu’on a appelé la « chevalerie
246
expropriations au nom des autoroutes, ou le seul
fait
que la Confédération puisse imposer certains tracés contre la volonté
247
avait demandé cela. C’est pour obliger les gens à
faire
attention avant de multiplier les permis de construire. Une erreur qu
248
une seconde autoroute de l’autre côté du lac qui
fera
gagner 3,5 kilomètres aux automobilistes… Alors face à de telles chos
249
meure selon moi : est-ce que le conducteur qui va
faire
ses achats, acceptera de s’extraire de sa voiture qu’il aura laissée
250
s plusieurs ouvrages nous a rendus attentifs à ce
fait
que la voiture, en envahissant complètement les places transformées e
251
ulation moderne dans des villes qui n’étaient pas
faites
pour la recevoir. Il en résulte, c’est clair, des problèmes presque i
252
rappe, M. de Rougemont, dans la critique que vous
faites
du système en général c’est que vous insistez beaucoup sur l’objet —
253
ut de même. Ces évaluations sont presque toujours
faites
, chez nous, par des milieux médicaux marginaux. Alors doit-on parler
254
l’on puisse parler de conspiration du silence. En
fait
même si certains phénomènes sont connus, c’est un secteur qui démarre
255
ats auxquels on vend des centrales : « Surtout ne
faites
pas de mal avec ». Ils le jurent tous. Ils paient 6 milliards pour un
256
tiliser… François Peyrot : Personne ne discute le
fait
que les gaz de voiture sont toxiques à forte dose. Mais quels sont le
257
er. Et jusqu’à présent cela n’a pas tellement été
fait
. J’ai assisté à toutes les séances sur les règlements du Conseil fédé
258
e a écarté l’initiative Albatros. Par contre il a
fait
confiance aux dispositions du Conseil fédéral. Alors attendons ! Deni
259
à Moscou tant que le régime soviétique continue à
faire
ce que l’on sait. D’autant que le gouvernement russe a largement diff
260
leurs vivement protesté, disant clairement que le
fait
que Moscou ait été choisi comme siège des JO est un témoignage d’admi
261
ier à l’égard du régime communiste soviétique. Le
fait
de supprimer les hymnes et les drapeaux serait-il selon vous suffisan
262
u’à écrire des phrases telles que « Tartampion ne
fait
pas de quartier, il écrase ses adversaires, dicte sa loi », un peu co
263
on en a plus vu depuis Gengis Khan. Et tout cela
fait
bien entendu régner autour du sport un climat de violence, où les pir
264
orges Anex et le conseiller d’État André Chavanne
firent
l’éloge, l’un de l’écrivain, l’autre du citoyen engagé. Dans son reme
265
force sa foi en un avenir qui sera ce que nous en
ferons
, Denis de Rougemont expliqua pourquoi l’essai est, à son sens, un gen
266
il de poèmes, ni même une seule pièce de théâtre.
Fait
-il vraiment partie de la littérature ? Tel est le doute qu’en me donn
267
e donne l’occasion de m’expliquer là-dessus, m’en
fait
même peut-être un devoir. Tout s’est joué entre 1930 et 1940 J’
268
oi et en moi. Ce qui m’importe ici, c’est de vous
faire
entrevoir l’interaction de ces deux séries de motifs dans mon travail
269
entre eux devenait inévitable. Nous aurions à la
faire
, vu notre âge, mais ce ne serait pas notre guerre. Entre les trois ré
270
bas, pensait-on sans doute en haut lieu. Qu’ai-je
fait
durant mes six années américaines ? J’ai écrit quelques livres, sur l