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cette condition des écrivains. L’on s’en fait une
idée
romantique : le poète pauvre et méconnu, dans sa soupente, vit de son
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’autre jour quelques faits qui peuvent donner une
idée
assez juste du sort réel de l’écrivain. Parmi ses confrères académici
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rant d’ailleurs des intérêts matériels et non des
idées
— vous trouverez des articles d’un ton beaucoup plus mordant, relatif
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ande partie à cause de la constante circulation d’
idées
et d’hommes qui s’est établie dans ce pays entre le gouvernement et l
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pour y descendre et s’y poser. Rien ne donne une
idée
de l’immobilité comme ce vol sans repères en plein ciel, à 130 mètres
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cygnes, comme dit l’intact Pierre Girard, mais l’
idée
d’une Ligue des Nations a survécu au déchaînement nationaliste. En at
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e la crise des logements ! Mais qu’importe. Notre
idée
se « développe », comme on le dit en photographie. Nous partons pour
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t l’opinion se demande si tout cela dissimule une
idée
de derrière la tête, ou révèle au contraire, bien clairement, l’absen
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révèle au contraire, bien clairement, l’absence d’
idée
maîtresse, de grande vision du but, de volonté. J’entends bien que l’
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ours clair. Ce qu’il ne dit pas saute aux yeux. L’
idée
que l’Europe soit une culture, une unité de civilisation, un foyer d’
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, de libertés, de foi, et de formes de vie, cette
idée
par exemple ne l’effleure pas. Il n’y a pour lui qu’un seul problème
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tre union, dénoncée par les communistes comme une
idée
américaine. En affirmant le principe de la non-ingérence dans les aff
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n, le libre échange des hommes, des œuvres et des
idées
. Et voilà qui n’a l’air de rien, mais qui équivaut en fait à lever le
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s ? C’est à vrai dire assez considérable. C’est l’
idée
d’un Dieu personnel. C’est l’insistance paulinienne sur la mort et la
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t. Hegel, Spengler et Toynbee ont développé cette
idée
, séduisante mais fausse. Aujourd’hui, la civilisation née en Europe r
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’époque dans la mesure où elle est guidée par des
idées
, des concepts, des angles de vision qu’on lui propose et qui s’impose
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finitive. Il s’agit avant tout de s’éclaircir les
idées
. Examiner le problème de l’objection de conscience, c’est admettre en
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brûlait. Et alors j’ai été un peu scandalisé à l’
idée
que, dans le cas de l’objecteur de conscience, on le condamne comme u
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res de nombreux comités olympiques se réjouir à l’
idée
de voir disparaître à jamais les hymnes et les drapeaux des JO. Un de
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. Mais dans Calvin, l’initiateur de la langue des
idées
en France, et dans Montaigne, inventeur des Essais précisément ; puis
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ue je gardais de mon école du dimanche. C’était l’
idée
très calvinienne de la personne, c’est-à-dire d’un individu chargé d’
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de ce que « toute politique suppose une certaine
idée
de l’homme ». Nous en déduisons que le communisme supposait un indivi
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dans la cathédrale. Le modèle suisse D’où l’
idée
, dérivée de Proudhon, cette fois-ci, d’une société fondée sur les com
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iveau continental d’une fédération de l’Europe. L’
idée
générale n’étant pas de créer une puissance nouvelle — un « troisième
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llement utopique — voir la Suisse justement — une
idée
de l’homme que nous appelions la personne, c’est-à-dire un individu à