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tache de crème fouettée ? Budapest : une vague de
musique
tzigane vous emporte dès l’entrée. Un violon vient vous siffler à l’o
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t de nombreuses activités sociales, programmes de
musique
sacrée, annonces détaillées des services que célébreront les principa
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s, et enfin l’art moderne tout entier : peinture,
musique
, littérature, poésie, théâtre et sculpture ; presque tous leurs grand
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bourg. Voilà ce que l’Europe a su faire. Toute la
musique
est née du contrepoint de l’Europe. Vous êtes, Messieurs, les députés
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ontre, en somme, qu’un athée ne peut pas faire de
musique
. Pas davantage que Descartes, Ansermet ne se fonde sur le dogme, sur
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er en moins de cent pages de ses Fondements de la
musique
ce qu’il nomme sa « phénoménologie de Dieu », qui est en même temps u
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science par l’affectivité, et par elle seule ! La
musique
, phénomène affectif conditionné par des structures physico-mathématiq
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oncevable sans Dieu. Elle cesse donc d’être vraie
musique
chez ceux de nos contemporains qui ont sciemment abandonné « le proje
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Dans ce contexte, une autre thèse me frappe : la
musique
est d’Europe, essentiellement, parce qu’elle est née, comme tous nos
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surtout, condamner radicalement presque toute la
musique
contemporaine au nom d’une théologie que, d’autre part, nos docteurs
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re 1982)as Mardi dernier, au Conservatoire de
musique
de Genève, Denis de Rougemont a reçu le Grand Prix Schiller, une des
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rler de l’Association européenne des festivals de
musique
, de l’Association des instituts d’études européennes, de la Campagne