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monde intellectuel une « Question d’Orient » dont
on
ne peut plus méconnaître l’urgence. Des prophètes — hindous à demi-eu
2
t se comprendre, et si c’est impossible, pourra-t-
on
du moins éviter le conflit que certains prétendent menaçant ? Malgré
3
l, les conclusions de M. de Traz — si tant est qu’
on
peut conclure en une matière si complexe — sont plutôt optimistes. Il
4
où naquit la religion du « Prince de la vie »… Qu’
on
ne croie pas, d’ailleurs, que l’attitude presque constamment critique
5
rtant, en cœur noir, la nouvelle… « Savez-vous qu’
on
nous a pris les deux tiers de notre pays ?… Non, non, jamais ! » La r
6
de la fonte de la neige (une boue ocre, épaisse,
on
envie les bottes que portent les femmes), encombrée de piétons qui tr
7
nes et d’inscriptions cascadantes, à l’orientale (
on
pense au mot bazar, qui sonne rouge et jaune aussi). Soudain se dress
8
res facilite singulièrement les rapports sociaux.
On
vous mène au Théâtre, vous n’y comprenez rien, mais le charme des voi
9
ette vie ou bien n’est pas du christianisme. Et l’
on
serait en droit de prétendre qu’un roman pessimiste à la Thomas Hardy
10
faut bien connaître la nature et ses abîmes, si l’
on
veut être à même d’y voir les touches du surnaturel. Si les scandales
11
plus proches de la nôtre que celle du passant qu’
on
coudoie. Moins d’art peut-être, je veux dire moins d’apparent lyrisme
12
mpagne en secret tout au long de cette chronique.
On
voit naître et grandir un fils, puis les enfants d’une troisième géné
13
s. À chacun sa réalité : elle dépend du regard qu’
on
porte sur les choses. Le regard « réaliste » de Hildur Dixelius a su
14
aces », symbole d’une miséricorde lumineuse, dont
on
dirait qu’elle est le vrai sujet de ce grand livre. Je ne vous conter
15
t songer aux plus radieuses créations d’Andersen.
On
a fait un succès depuis quelques années à tant de traductions qui ne
16
Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)d
On
n’ignore pas que les partis de gauche, en France, et spécialement le
17
nt de vue simpliste (et ce n’est pas chez nous qu’
on
la niera) il faut reconnaître qu’il est essentiellement négatif. Car
18
premier lieu de l’inculture relative des masses. (
On
lit beaucoup moins en France qu’en Suisse et qu’en Allemagne.) Elle m
19
nt. En dehors des milieux directement intéressés,
on
ignore, je crois bien, à peu près tout de cette condition des écrivai
20
peu près tout de cette condition des écrivains. L’
on
s’en fait une idée romantique : le poète pauvre et méconnu, dans sa s
21
rofit des « intellectuels en chômage ». Ou bien l’
on
s’imagine un auteur à succès choyé par les « femmes du monde », homme
22
traversant la vie dans un murmure flatteur, comme
on
peut le voir au cinéma. C’est agréable, pour un écrivain, qu’on croie
23
r au cinéma. C’est agréable, pour un écrivain, qu’
on
croie tout cela… Je doute que ce soit bien utile. Un membre de l’Acad
24
u’un luxe, elle n’a pas à nourrir son homme. Et l’
on
cite M. Duhamel, qui est médecin. Voire ! Outre que les cas de « seco
25
a dispersion de ses efforts. Comme, d’autre part,
on
ne saurait admettre que seules les personnes fortunées aient quelque
26
ins des mieux doués s’y montrent assez inhabiles.
On
retombe d’ailleurs ici dans le cas du second métier, aggravé sans dou
27
t tendre vers la même limite, et à bon train si l’
on
n’y veille ; dégradation et domestication de l’intelligence et de l’a
28
ication de l’intelligence et de l’art. Sans que l’
on
puisse, et c’est là le tragique de l’affaire, dénoncer clairement les
29
se contentent de les flatter. Et aussitôt, comme
on
pouvait le prévoir, le niveau baisse… Les moralistes se récrient en v
30
aiment que de commerce, d’épicerie, de macaronis.
On
exige des produits standard : ni trop gros, ni trop mince, ni trop di
31
Nietzsche ? Qui voudrait de ce Zarathoustra dont
on
vendit, lorsqu’il parut, 15 exemplaires ? Nul ne peut plus se payer d
32
vent contraint de refuser les meilleurs livres qu’
on
lui offre, et cela pour les meilleures raisons ! Ou s’il tente la cha
33
squ’un jeune auteur vient proposer son manuscrit,
on
lui fait signer un contrat qui l’engage pour cinq ou dix volumes à ve
34
ifficilement à se faire accepter par un confrère,
on
l’imagine.) On escompte ainsi les succès futurs du débutant, dont les
35
se faire accepter par un confrère, on l’imagine.)
On
escompte ainsi les succès futurs du débutant, dont les premiers ouvra
36
applaudissent. Mais les éditeurs se récrient, et
on
les comprend assez bien : on les priverait de la récompense, obtenue
37
eurs se récrient, et on les comprend assez bien :
on
les priverait de la récompense, obtenue après bien des années, pour l
38
le réforme légale ne suffirait à l’assainir. Et l’
on
pressent déjà que le problème déborde infiniment le plan technique :
39
fin dans son urgence et son ampleur. Pourquoi lit-
on
si peu ? Pourquoi, en temps de crise, a-t-on comme premier réflexe d’
40
lit-on si peu ? Pourquoi, en temps de crise, a-t-
on
comme premier réflexe d’économiser sur les livres, plutôt que sur tou
41
aute, disions-nous ? Au public ou aux écrivains ?
On
objectera sans doute que le vrai responsable, c’est la paresse intell
42
? Car, après tout, le public est à peu près ce qu’
on
le fait. En temps normal, il se forme à l’image de ses auteurs préfér
43
tuées dans un grand monde de cinéma. Comment veut-
on
qu’il en soit autrement, quand Proust, Gide ou Valéry ne paraissent r
44
très petits cercles d’élus ? Le peuple lit ce qu’
on
écrit pour lui, et si les grands esprits se désintéressent de son sor
45
laisante. Il s’agit, pour eux, de retrouver ce qu’
on
appelle l’oreille du peuple. Mais cela suppose une véritable révoluti
46
ulement d’amuser ou de se montrer original. Et qu’
on
ne croie pas que l’art en souffrirait : l’exemple des grands, d’un Da
47
public sur l’importance civique de ces problèmes.
On
ne manquera pas de me dire que la situation est loin d’être aussi gra
48
ous qu’ailleurs. C’est vrai sans doute. Mais si l’
on
se borne à le répéter, cela cessera bientôt d’être vrai : nous suivro
49
thèse de doctorat ?3 Quoi de moins actuel, sera-t-
on
tenté de penser. Notre âge est dur. Le temps des rêves est passé. « N
50
t au romantisme allemand qu’il faut remonter si l’
on
veut étudier la source véritable de préoccupations qui parurent fort
51
. Béguin rend à notre littérature un service dont
on
ne saurait exagérer l’importance. Je n’hésite pas à affirmer que cett
52
sprits d’une lucidité puissante, voire téméraire.
On
saura gré, d’ailleurs, à M. Albert Béguin, d’avoir su marquer avec ta
53
ine et crée le véritable danger dictatorial. Peut-
on
dire, pour simplifier, qu’avec Roosevelt l’entrée en guerre des États
54
ypothétique joue-t-elle un rôle plus important qu’
on
ne veut bien le dire, ou qu’on ne veut bien se l’avouer ici dans le c
55
plus important qu’on ne veut bien le dire, ou qu’
on
ne veut bien se l’avouer ici dans le choix qu’est en train de faire l
56
n train de faire le corps électoral américain. Qu’
on
ne s’y trompe pas : le parti proallemand est extrêmement faible aux É
57
e ne pourrait le dire avec certitude, pas plus qu’
on
ne saurait prévoir l’issue de la campagne. Ce qui rend cette dernière
58
chances, et de ne pas gêner son jeu davantage qu’
on
ne fait lors d’un match. On peut applaudir ou huer, mais non pas entr
59
son jeu davantage qu’on ne fait lors d’un match.
On
peut applaudir ou huer, mais non pas entrer dans le terrain. Et l’on
60
u huer, mais non pas entrer dans le terrain. Et l’
on
se doit d’applaudir également les points marqués par l’un et l’autre
61
, un peu puéril, mi-publicitaire mi-sportif, et l’
on
a souvent peine à croire que l’enjeu de cette compétition soit tout à
62
ous l’œil amical de trois-cents policemen montés.
On
circulait sans nulle peine autour du building du Times, sur lequel pa
63
a journée. À neuf heures, Willkie semblait mener.
On
vendait à la criée les derniers stocks de boutons au nom des candidat
64
rojecteurs de cinéma. De quelque trentième étage,
on
déroulait d’immenses serpentins blancs, bleus et rouges. À onze heure
65
ffrait l’appui d’une « opposition constructive ».
On
brûlait sur les places les panneaux et les insignes de propagande. La
66
u le coup, personne ne se sentait vraiment battu.
On
peut dire aujourd’hui sans exagération que la réélection de Roosevelt
67
moyens. S’il a quelque chose de mieux à proposer,
on
le convoque à Washington, on examine son projet, et il arrive qu’on l
68
de mieux à proposer, on le convoque à Washington,
on
examine son projet, et il arrive qu’on le charge officiellement de le
69
ashington, on examine son projet, et il arrive qu’
on
le charge officiellement de le réaliser. Nombreux sont les professeur
70
s’y intéresser, parce que chacun peut espérer qu’
on
tiendra compte de son avis ou de ses compétences, qu’on lui « donnera
71
ndra compte de son avis ou de ses compétences, qu’
on
lui « donnera sa chance », comme ils disent. Cet esprit de participat
72
nion se sent responsable de ses réactions. Lorsqu’
on
sait que l’on sera pris au sérieux, on dit moins de bêtises, on se co
73
esponsable de ses réactions. Lorsqu’on sait que l’
on
sera pris au sérieux, on dit moins de bêtises, on se contrôle davanta
74
ns. Lorsqu’on sait que l’on sera pris au sérieux,
on
dit moins de bêtises, on se contrôle davantage. Contrairement à ce qu
75
on sera pris au sérieux, on dit moins de bêtises,
on
se contrôle davantage. Contrairement à ce qui se passe dans d’autres
76
s sermons, des mandements et des manifestes. Sait-
on
assez que les Américains sont très conscients et très jaloux de la qu
77
jaloux de la qualité de leur esprit public ? Sait-
on
assez de quelle passion profonde se charge ici le terme de démocratie
78
é démocratique. » Cela ne fait pas sourire, quand
on
voit que c’est vrai. j. Rougemont Denis de, « Santé de la démocrat
79
l faut être un Européen pour s’en étonner, me dit-
on
. De fait, pour un Américain qui connaît tant soit peu son histoire, r
80
rtance sociale que chacune d’entre elles y revêt.
On
peut apprécier diversement cette interpénétration de la vie ecclésias
81
ns de la veille, avec manchettes et sous-titres ;
on
en accorde beaucoup moins aux conférenciers les plus en vogue. Tourne
82
onnements, et peut-être de prudences aussi, que l’
on
n’imagine pas en Amérique… Cherchant à louer une maison, je parcours
83
n : allez au culte de votre paroisse. » Certes, l’
on
peut sourire de la publicité qu’étalent les Églises de province, des
84
nse le samedi, même dans les églises catholiques.
On
peut déplorer la concurrence que se font les diverses dénominations d
85
e. Mais ces traits extérieurs s’expliquent lorsqu’
on
découvre la réalité de la vie communautaire dans les paroisses. Deven
86
la paroisse. Plus sociale que religieuse, dira-t-
on
? C’est un risque. Mais c’est aussi une possibilité d’action spiritue
87
nis est particulièrement approuvé, parce que, dit-
on
, sa piété profonde lui gagnera la confiance des États du Middle West…
88
es passions de haine et d’orgueil collectif que l’
on
excite ailleurs « Ô Dieu, priait le chapelain, revêts notre président
89
t de voyager vingt fois plus vite qu’en bateau. L’
on
décida en conséquence de rendre vingt fois plus pénible et longue la
90
en Europe ne demandait plus que quelques heures ?
On
y ajouta plusieurs semaines de démarches et contrôles épuisants, rame
91
silence, à quatre heures du matin. Nous donnera-t-
on
des chambres pour le reste de la nuit ? Deux jeunes Américains du con
92
se mettent immédiatement à ressembler à ce que l’
on
pense d’eux en Europe !) Il y a des chambres, et même des salles de b
93
intact. La brusquerie des employés intacte, quand
on
demande un renseignement et qu’on les voit s’identifier, en un clin d
94
intacte, quand on demande un renseignement et qu’
on
les voit s’identifier, en un clin d’œil, avec les règlements « pareil
95
bonhomie des mêmes employés intacte, une fois qu’
on
leur a laissé le temps de revenir à leur naturel. (Et ce n’est pas to
96
vin. Et j’ai feuilleté des éditions si belles qu’
on
se demande quels talents les méritent. Ce qu’il y a de plus intact en
97
t clair : le mal y est mal venu, tout simplement.
On
le tient encore pour anormal. J’ai l’impression qu’on exagère un peu,
98
e tient encore pour anormal. J’ai l’impression qu’
on
exagère un peu, à cet égard. Mais le reste du monde se charge de réta
99
ens de voir, du monde, ce qu’il en reste et que l’
on
est autorisé à voir : l’un des deux grands et le Tout Petit, qui est
100
ici réunis pour célébrer une défaite victorieuse.
On
a parlé de funérailles. Il ne s’agit que d’un déménagement. Nous ne p
101
négatif d’un cliché au positif de la photo que l’
on
va proposer à notre admiration. Elle tient ses dernières assises dans
102
vide, pour nous ruer vers la grande Amérique où l’
on
ne trouve pas une chambre à louer pour plus d’une nuit. Paradoxe de l
103
is qu’importe. Notre idée se « développe », comme
on
le dit en photographie. Nous partons pour une Ligue meilleure. Et, pl
104
devant la guerre entre les États membres. Niera-t-
on
que ce fût là, trait pour trait, un état comparable à celui de notre
105
problèmes économiques sont plus complexes ; et qu’
on
ne peut comparer, sans offense, nos modestes sagesses et les folies s
106
e ; elle existe en dépit de tous les arguments qu’
on
oppose aujourd’hui à l’Europe. Son exemple vivant tend à nous démontr
107
rrêter devant ce fait, pour mieux se persuader qu’
on
peut aller très vite. Car le temps fait beaucoup à l’affaire. Celui q
108
mpatients, mais angoissés. Nous ne voulons pas qu’
on
aille vite par doctrine, par manie ou par tempérament, comme nous le
109
cas. Mais nous ne voyons aucun motif de croire qu’
on
leur laissera tout le temps d’aller lentement, et le loisir d’être pr
110
inquiets de ne pas vous avancer au-delà de ce qu’
on
vous a permis, qui est moins que rien, arrêtés par un alinéa, déconce
111
ts. Ces consultés à la troisième puissance — si l’
on
peut dire ! — répondent après six mois que c’est prématuré, mais qu’i
112
d’articuler des intentions peut-être subversives (
on
chuchote que vous tenez en réserve un projet de timbre-poste européen
113
t imprudent que vos prudences ? Je ne trouve pas.
On
dirait que vous avez le trac. Vous répétez qu’il faut être prudents q
114
trac. Vous répétez qu’il faut être prudents quand
on
s’engage dans une entreprise aussi vaste. Ah ! pour le coup, je trouv
115
ne vous êtes, jusqu’ici, engagés dans rien que l’
on
sache. Quand vous y serez, il sera temps de voir si la prudence, ou a
116
amités. Ceci me rappelle un argument de M. Bevin.
On
aurait tort, à son avis, de commencer l’Europe par le toit. Je ne sai
117
ces éternelles prudences nous cassent les pieds.
On
trouverait dans les procès-verbaux de votre première session consulta
118
t son nid en un jour — toutes affaires cessantes.
On
peut tout faire step by step, sauf sauter un obstacle. On peut tout f
119
tout faire step by step, sauf sauter un obstacle.
On
peut tout faire en deux pas, sauf franchir un abîme. Si votre œuvre e
120
vous croyez qu’il vaut mieux ne rien faire, ou qu’
on
ne peut rien faire de sérieux, vous pouvez encore rendre un service à
121
d’agir. Avouez que rien ne vous paraît possible,
on
comprendra que vous n’êtes plus nécessaires. Mais cessez de faire sem
122
sieurs d’entre vous, je le sais, s’en affligent. (
On
peut penser que ce n’est pas suffisant.) Aujourd’hui, je voudrais vou
123
. De tout cela, Messieurs, vous êtes les Députés.
On
attend de vous l’invention qui sauve la paix du monde, et qui maintie
124
éputés européens, saurez-vous mériter votre nom ?
On
attend de vous la grandeur. Les chances de l’Europe, aujourd’hui, son
125
availliste… Les habitudes sociales, les intérêts…
On
devine ce qu’il y aurait à dire là-dessus. Bref, une seule chose para
126
s, et les conservateurs britanniques des seconds.
On
devine que ces conservateurs suivent une logique non daltonienne : il
127
-cents ans. Personne ne sait très bien, en somme.
On
essaie de nous dire que l’opinion y tient. Quelle opinion, et qui l’e
128
leurs armées soient commandées par un Américain.
On
prétend même qu’ils auraient accepté que leur monnaie perde un tiers
129
netés illusoires — comment faire abandon de ce qu’
on
n’a plus ? — mais de renoncer, une fois pour toutes, à invoquer ce ma
130
re, dans ses diversités de tous les ordres, que l’
on
ne peut préserver que par l’union, et que l’unification tuerait. Mais
131
n, par exemple, n’est pas mûre, et chacun sait qu’
on
ne peut rien faire sans elle. » C’est qu’ils se prennent pour l’opini
132
s des Européens se déclarent pour l’union, lorsqu’
on
les interroge. Il n’en fallut pas plus pour fédérer la Suisse. Mais l
133
us pour fédérer la Suisse. Mais l’opinion veut qu’
on
l’entraîne. « On suit ceux qui marchent », dit Péguy. Elle ne vous su
134
a Suisse. Mais l’opinion veut qu’on l’entraîne. «
On
suit ceux qui marchent », dit Péguy. Elle ne vous suivra pas si vous
135
ables. Il y a deux sortes d’opinions, celle que l’
on
invoque, et la vraie. L’une qui sert d’alibi aux démagogues, et l’aut
136
. Presse et radio voudraient que Dewey soit élu :
on
dit alors qu’il a pour lui toute l’opinion. Truman élu, l’opinion c’e
137
ent plus de mal que de bien à notre cause à tous.
On
me dira que si l’on se contente d’affirmer des principes sans les met
138
de bien à notre cause à tous. On me dira que si l’
on
se contente d’affirmer des principes sans les mettre en pratique, cel
139
s Russes qui les assènent. Il faut des actes, dit-
on
. La phrase est vague. Les actes sont parfois plus vains que les parol
140
raisonnement très simple appuie cette suggestion.
On
ne fera pas l’Europe sans informer ses peuples, et du danger qu’ils c
141
issante que pourrait constituer notre fédération.
On
n’informera pas les peuples sans une propagande massive. Personne n’a
142
me dites que c’est très joli, mais qu’il faut qu’
on
vous laisse du temps, je vous proposerai de l’obtenir de Staline. Car
143
ois-cents divisions de l’armée rouge. D’une part,
on
peut penser qu’au point où nous en sommes, il n’y a presque plus rien
144
il faisait bâtir une église neuve. Au fronton, l’
on
peut lire encore : Deo erexit Voltaire. « Deux bien grands noms ! »,
145
é des montres de Ferney, ou des bas de soie que l’
on
filait dans sa fabrique. La première paire parvint à la duchesse de C
146
bes à qui vous voudrez ». À ses amis de Paris : «
On
fabrique ici beaucoup mieux qu’à Genève… Donnez vos ordres ; vous ser
147
s qui deviennent propriétaires, par un système qu’
on
nommerait de nos jours location-vente. « Il commande des maisons à so
148
ne pouvait un seul individu, dans ces temps que l’
on
nous a décrits comme adversaires des libertés réelles ! Enfin, Voltai
149
ue ce pays est le centre du monde. C’est ce que l’
on
pense toujours d’un lieu qu’on aime. u. Rougemont Denis de, « Au p
150
de. C’est ce que l’on pense toujours d’un lieu qu’
on
aime. u. Rougemont Denis de, « Au pays du Patriarche », Journal de
151
ndeur américaine ». Mais quel remède nous offre-t-
on
à cette situation humiliante ? Le statu quo ? L’éloquence indignée ?
152
istence autonome dans notre monde du xxe siècle.
On
sait l’histoire de cette union. En 1787, les treize États qui venaien
153
ays de l’Est à quelque forme d’union occidentale.
On
ne voit pas ce qui empêcherait les 435 millions d’Européens ainsi réu
154
’Occident vont vivre de leurs seules ressources :
on
m’entendra. Enfin, prendre au sérieux les relations culturelles, c’es
155
Rien ne m’oblige aux prudences des hommes d’État,
on
vient de le voir. Les relations culturelles, à mes yeux, sont la cond
156
entre les hommes, je veux dire un langage commun.
On
a reconnu l’expression qui revient par deux fois, fortement soulignée
157
se le Rideau, c’est pour entrer dans la zone où l’
on
parle. Toute l’attitude des Russes à Genève peut se résumer en un seu
158
se à tous le sens des mots qu’il juge convenable.
On
se rappelle qu’au moment où l’armée rouge tentait d’envahir la petite
159
des, en vue d’une recherche commune — autrement l’
on
n’aurait qu’une suite de monologues. Or ces deux conditions du dialog
160
bats, plus actuels et moins rebattus que celui qu’
on
vient de mentionner, nous ne saurions demander rien de plus ; nous so
161
ète des Achéens devient un pavillon d’exposition.
On
ne court plus que le risque normal d’une « compétition pacifique ». I
162
’a suivi dans la tombe. Et le Kremlin subit ce qu’
on
nomme la détente, mot qu’il faut prendre ici dans son sens littéral :
163
usque dans nos chambres, criant au secours dès qu’
on
tournait le bouton d’un poste de radio, à nos oreilles, appelant l’Eu
164
ue d’arrêter Nasser, s’il prétend écraser Israël.
On
ne peut pas discuter avec ça. J’écris, et les Hongrois tombent sous l
165
erprétés dans la logique de cette phénoménologie.
On
se demande alors ce que l’auteur n’a pas restitué de la croyance des
166
i s’annonce en leur cœur ». Sur une telle phrase,
on
imagine d’admirables disputations ! On voit bien ce qu’en diraient le
167
le phrase, on imagine d’admirables disputations !
On
voit bien ce qu’en diraient les barthiens dont je fus : Ansermet, par
168
ducation chrétienne », p. 231.) Or, ce Dieu que l’
on
écrit sans sourciller Ps-Pr-F — comme l’énergie s’écrit mc2 dans la c
169
jugement et d’expression, le droit d’opposition.
On
peut certes discuter, contester certaines applications théoriques ou
170
bjecteur, donc le plus courageux de l’être — si l’
on
est sérieux, toutefois, ce qui n’est pas le cas, nécessairement, de t
171
gnot. Si je me relis bien, je n’ai pas proposé qu’
on
fasse de lui le « dépositaire de la mission morale du pays ». Je n’ai
172
mission morale du pays ». Je n’ai pas demandé qu’
on
le décore, mais simplement qu’on ne le mette pas au ban de notre soci
173
i pas demandé qu’on le décore, mais simplement qu’
on
ne le mette pas au ban de notre société et que l’on s’interdise de ré
174
ne le mette pas au ban de notre société et que l’
on
s’interdise de répéter que l’objecteur est lâche, un mauvais citoyen
175
u’un État policier ». J’ai dit seulement que si l’
on
choisissait de s’en tenir à « l’ordre à tout prix » et à l’écrasement
176
ture européenne. C’est la plus petite unité que l’
on
puisse trouver. Je suis tout à fait d’accord avec l’historien anglais
177
que la plus petite unité d’étude intelligible qu’
on
puisse prendre est une civilisation de dimension continentale. Nous p
178
st apparue avec l’école obligatoire et la presse.
On
a fabriqué le nationalisme au xixe siècle. En peinture, voyez comme
179
-ce que c’est ? Je ne sais pas très bien ce que l’
on
entend par culture bourgeoise, parce que la culture n’a pas été faite
180
hrétienne, transmise par des moines au Moyen Âge.
On
ne peut parler de culture bourgeoise qu’en pensant aux consommateurs
181
s ne sont pas assez bien formulées ? C’est exact.
On
dit n’importe quoi, parce qu’on n’a pas fait une bonne analyse de la
182
es ? C’est exact. On dit n’importe quoi, parce qu’
on
n’a pas fait une bonne analyse de la situation. Quand Sartre dit aux
183
n’en sais rien. Je sais vers quoi je voudrais qu’
on
aille. Le progrès est l’augmentation des risques humains, c’est-à-dir
184
est la seule qui ait conquis le monde entier. Si
on
déclare qu’elle va mourir, cela revient à dire qu’il n’y aura plus de
185
probablement alors des centaines de morts, quoiqu’
on
n’en parle guère. Je ne vois dans le maoïsme aucun germe de civilisat
186
sa caisse, elle ne va pas en sortir toute seule.
On
nomme des comités pour contrôler la bombe ! C’est aussi absurde que s
187
contrôler la bombe ! C’est aussi absurde que si l’
on
se jetait sur une chaise pour l’empêcher d’aller casser un vase de Ch
188
des idées, des concepts, des angles de vision qu’
on
lui propose et qui s’imposent plus ou moins aux esprits et aux sensib
189
bilités. Mais encore faut-il sentir l’époque si l’
on
veut essayer de l’influencer : et c’est à cela que l’art peut nous ai
190
on simple de cette phrase mystérieuse pour peu qu’
on
y réfléchisse : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » ag. Ro
191
et discutée. Car ce n’est que dans la paix que l’
on
s’interroge sur la guerre. Si l’on met à part les Témoins de Jéhova q
192
la paix que l’on s’interroge sur la guerre. Si l’
on
met à part les Témoins de Jéhova qui constituent un cas particulier,
193
nce. Mais le paragraphe 5 de cet article dit qu’«
on
ne peut, pour cause d’opinion religieuse, s’affranchir de l’accomplis
194
un conflit entre les devoirs civiques et ce que l’
on
considère comme ses devoirs religieux, ce sont les devoirs civiques q
195
igion qui aboutit, dans certains régimes, à ce qu’
on
sait : au régime totalitaire. Colonel Voucher. — Pas chez nous. Denis
196
u conflit prévu par cet article 49, paragraphe 8,
on
tranche contre la religion chrétienne. Bernard Béguin. — Contre l’int
197
iomphe. Si l’objecteur invoque son christianisme,
on
lui dira : « Tant pis, c’est le civisme. » Bernard Béguin. — C’est un
198
quel est le sens de cette protection divine que l’
on
utilise pour la religion du civisme ? Est-ce que c’est vraiment la mê
199
façon de mettre en évidence certains problèmes qu’
on
a tendance à masquer d’habitude. Par exemple le fait que ce n’est pas
200
se croit bon citoyen parce qu’il fait tout ce qu’
on
lui dit, ce conformisme-là ne conduit pas à l’anarchie, mais conduit
201
l y a le royaume de Dieu, et le royaume de Satan.
On
est soldat de Dieu dans le ciel, ou soldat de Satan sur la terre. Les
202
nt pas encore citoyens, pas encore soldats, et qu’
on
lui envoie pour leur premier refus de servir ? Colonel Vaucher. — La
203
tribunal. Au lieu de l’emprisonnement tout court,
on
prononce l’emprisonnement à subir sous le régime des arrêts répressif
204
r sous le régime des arrêts répressifs ; ou bien,
on
peut aussi prononcer directement les arrêts répressifs. La différence
205
e détention. Michel Barde. — Il est évident que l’
on
ne peut éviter toute promiscuité, mais les objecteurs de conscience d
206
érétiques ? Christian Schaller. — À la limite,
on
pourrait étendre votre définition et dire que tous les gens qui vont
207
au Moyen Âge dans les tribunaux de l’Inquisition.
On
ne cherchait pas du tout les circonstances, les motifs. On cherchait
208
rchait pas du tout les circonstances, les motifs.
On
cherchait uniquement la constatation objective que le personnage étai
209
que. Après ça, il n’y avait plus rien à discuter,
on
le brûlait. Et alors j’ai été un peu scandalisé à l’idée que, dans le
210
ée que, dans le cas de l’objecteur de conscience,
on
le condamne comme un hérétique, uniquement parce qu’on a enregistré l
211
condamne comme un hérétique, uniquement parce qu’
on
a enregistré le fait qu’il était objecteur. On tient compte des ci
212
on a enregistré le fait qu’il était objecteur.
On
tient compte des circonstances atténuantes Colonel Vaucher. — Ce n
213
fait le cas ne se présente pas. Quand acquitte-t-
on
le meurtrier ? S’il est totalement irresponsable. Un objecteur totale
214
e droit d’avoir eu un vrai conflit de conscience.
On
ne peut pas dire d’autre part que l’objecteur cherche sa condamnation
215
pas perpétuellement. Autrefois, il arrivait que l’
on
prononce trois condamnations. C’était trop. Maintenant à la deuxième
216
us avez le droit de critiquer l’armée. Tout ce qu’
on
vous demande c’est de faire votre service. Nous ne vous demandons pas
217
de l’antimilitarisme, il faut bien voir que si l’
on
hésite à créer un statut de l’objecteur, c’est qu’on a le sentiment q
218
hésite à créer un statut de l’objecteur, c’est qu’
on
a le sentiment qu’il vise l’appareil qui défendra les institutions. C
219
ut pas confondre soldat et militarisme. Mais si l’
on
discute l’efficacité de la non-violence, il faut aussi discuter l’eff
220
notre monde actuel, de notre système de défense.
On
ne peut plus raisonner au temps de la bombe atomique comme au temps d
221
de la bombe atomique comme au temps de Morgarten.
On
peut dire — je l’ai entendu dire par des officiers supérieurs — qu’on
222
ai entendu dire par des officiers supérieurs — qu’
on
se prépare très consciencieusement à la dernière guerre. Une des ques
223
ément positif, en dépit de la bombe atomique dont
on
parle beaucoup sans en connaître les effets. Par deux fois déjà, nous
224
ent les armes. Il faut faire très attention quand
on
aborde ce problème, en dépit de tout ce qui a été fait à l’étranger.
225
le bombardement de Dresde… Christian Schaller. —
On
peut précisément s’étonner que vous ayez pu le tolérer si bien sans c
226
e la solidarité, il faut savoir lequel des termes
on
va toujours préférer. Or l’on constate qu’on a toujours consacré beau
227
r lequel des termes on va toujours préférer. Or l’
on
constate qu’on a toujours consacré beaucoup d’énergie à la neutralité
228
rmes on va toujours préférer. Or l’on constate qu’
on
a toujours consacré beaucoup d’énergie à la neutralité et bien peu à
229
sont celles de la planète. Denis de Rougemont. —
On
parle de la situation particulière de la Suisse. Je me demande si cet
230
l qu’il se présente aujourd’hui. Je me demande si
on
peut toujours se référer à notre neutralité comme à une espèce de pri
231
ondre, mais qui me paraissent tellement graves qu’
on
doit reconnaître une fonction civique irremplaçable aux objecteurs de
232
pas le faire, étant écrivain, et Européen ! Quand
on
constate qu’un écrivain véritable, et d’Europe, n’a jamais écrit sur
233
die monogamique ». De l’unicité, l’amour va, si l’
on
peut dire, vers la « pluridimensionnalité ». Avant « la mort de la fa
234
ionnalité ». Avant « la mort de la famille » dont
on
parle tant, il s’agit de la mort du couple. Que pensez-vous de ce phé
235
Mon titre vous répond : L’Amour et l’Occident .
On
m’a reproché d’avoir passé trop vite sur le lien Europe-amour et l’ab
236
« révolution » et votre pamphlet de jeunesse, qu’
on
vient de rééditer, Les Méfaits de l’instruction publique ? Il y a s
237
ve, exemple européen ? (10-11 novembre 1973)am
On
connaît le problème : Genève, ville internationale, manque d’hinterla
238
place Cornavin et initiative Franz Weber). Que l’
on
parle d’aménagement du territoire, de reconstruction de quartiers, de
239
ées à notre table ronde. De toute évidence, que l’
on
y soit favorable ou non, il faut reconnaître que la voiture a très la
240
ubre. » Vous remarquerez l’humour noir, lorsque l’
on
pense à la pollution de nos villes… On voit donc très bien que la cré
241
lorsque l’on pense à la pollution de nos villes…
On
voit donc très bien que la création de l’auto équivaut à l’imposition
242
omplètement changé d’avis. Hubert de Senarclens :
On
viendrait dire aujourd’hui, M. Peyrot, à l’utilisateur moyen que la v
243
ielle, quel que soit le type de fabrication que l’
on
se propose de faire. Que Henry Ford ait dit que le besoin de voiture
244
âce aux mass medias et aux moyens financiers dont
on
dispose. On peut parfaitement aujourd’hui, au niveau social, créer le
245
medias et aux moyens financiers dont on dispose.
On
peut parfaitement aujourd’hui, au niveau social, créer le besoin d’ut
246
François Peyrot : Permettez-moi d’observer que l’
on
ne peut pas tirer d’une déclaration d’un homme à la fin de sa vie, su
247
trie automobile. II Hubert de Senarclens :
On
parle de la voiture qui rapproche, qui libère, qui rend indépendant.
248
: Mais il faut faire un bilan ! C’est clair que l’
on
peut mentionner des avantages comme des inconvénients. L’important es
249
es côtés négatifs. Il ne s’agit nullement — comme
on
voudrait nous le faire croire dans certains milieux — d’être pour ou
250
vapeur. Cela a été pour lui son chemin de Damas.
On
voit d’ailleurs très bien le préadolescent dont le fantasme préféré e
251
tement acceptables, même à la limite romantiques,
on
constate que la voiture a donné exactement le contraire : un rendemen
252
dus, plutôt que la voiture en tant que telle. Car
on
pourrait adresser exactement les mêmes critiques à d’autres produits,
253
z en faire une bonne ou une mauvaise utilisation.
On
vit dans une civilisation où la voiture et très importante. Il faut f
254
aut faire façon d’elle. Ce qui me choque c’est qu’
on
veut absolument la charger de tous les péchés du monde. Il faut reven
255
ser la liberté du trafic, tout est possible. Mais
on
ne peut seulement préconiser de rayer la voiture de la surface du glo
256
un phénomène qui m’impressionne beaucoup. Car si
on
me demande face à cette réalité si je suis pour ou contre la voiture,
257
le dépend aujourd’hui. Pensez-vous qu’à l’origine
on
avait compté avec cela ? Est-ce qu’on aurait accepté de rendre toute
258
à l’origine on avait compté avec cela ? Est-ce qu’
on
aurait accepté de rendre toute l’économie occidentale dépendante des
259
irs du golfe Persique ? Tout cela pour dire que l’
on
ne peut traiter d’une question aussi grave en demandant simplement au
260
exemple très actuel de l’initiative Franz Weber :
on
ne veut pas reconnaître les pouvoirs constitutionnellement accordés à
261
n gouvernement ou à un parlement. Et, finalement,
on
entre dans un état de confusion. Jacob Roffler : Je considère comme e
262
tomobile entrave la liberté du plus grand nombre.
On
en vient à construire des autoroutes à côté de villages, sans que la
263
la raison d’État. Pensez aux expropriations que l’
on
se prépare à faire, selon des déclarations officielles, à cause des c
264
e ferons ! disent ces messieurs qui forment ce qu’
on
a appelé la « chevalerie du nucléaire ». Les expropriations au nom de
265
r la majorité de la population. Jean Kräyenbühl :
On
a évoqué tout à l’heure les méfaits des autoroutes. Une des revendica
266
et du trafic nocturne de transit. Alors d’un côté
on
nous demande de décharger le réseau routier qui n’est pas conçu pour
267
pas conçu pour ce genre de trafic mais, lorsque l’
on
veut construire des routes de contournement, qui sont d’un degré de s
268
et qui offrent des nuisances bien moindres, alors
on
crie au massacre de notre environnement, il y a là une énorme contrad
269
iplier les permis de construire. Une erreur que l’
on
commet avec le trafic routier, c’est de transporter beaucoup trop de
270
er beaucoup trop de choses en camion, alors que l’
on
devrait davantage utiliser le chemin de fer. Il n’y a aucune raison p
271
vue économique l’avantage est également démontré.
On
bâtit trop d’autoroutes en Suisse. Étant Neuchâtelois, je connais bie
272
et les débats terribles que cela entraîne : va-t-
on
passer à travers la ville, va-t-on détruire les rives du lac ? Sans c
273
ntraîne : va-t-on passer à travers la ville, va-t-
on
détruire les rives du lac ? Sans compter que l’on nous construit une
274
on détruire les rives du lac ? Sans compter que l’
on
nous construit une seconde autoroute de l’autre côté du lac qui fera
275
ux automobilistes… Alors face à de telles choses,
on
est bien obligé de penser que si le fédéral s’obstine, un recours dém
276
du problème de la circulation et des transports.
On
l’a dit : de plus en plus les gens vont habiter loin du centre, à la
277
ié le visage de la ville. À Genève, je dois dire,
on
a très tôt vu le danger que représentait une utilisation abusive de l
278
e devrait plus être qu’un appoint. Mais lorsque l’
on
passe aux actes, plus personne n’est prêt à abandonner son véhicule i
279
en plus aujourd’hui des centres commerciaux où l’
on
peut garer en sous-sol ? J’émets donc un doute sur cette politique de
280
ent, à cet égard, est juste l’inverse de ce que l’
on
constate dans les pays en voie de développement. Là-bas vous assistez
281
roulent les activités mais également l’animation.
On
ne peut pas couper les lieux d’activité des lieux de loisirs. L’homme
282
e, ce jugement est assez impressionnant lorsque l’
on
sait que Sauvy est non seulement professeur au Collège de France mais
283
e année du budget de la nation. François Peyrot :
On
amène une circulation moderne dans des villes qui n’étaient pas faite
284
ophique, sociale ou politique sur la voiture — qu’
on
le veuille ou non — n’est-elle pas neutralisée par cette réalité écon
285
rrêter de produire des voitures. Mais ne pourrait-
on
pas, au moins, envisager de mettre au point des véhicules qui au lieu
286
ir ces voitures qui ne durent pas et auxquelles l’
on
doit continuellement changer des pièces. Denis de Rougemont : En ce q
287
tes qui commencent à être atteintes : celles où l’
on
subordonne l’économie et en particulier l’industrie automobile à cett
288
nt pas d’autres moyens de créer des emplois ? Est-
on
véritablement obligé de provoquer des accidents car cela évite du chô
289
dent à le bloquer. Écoutez la radio le week-end :
on
vous conseille d’éviter les autoroutes pour emprunter les parcours «
290
d’un burlesque incroyable, digne de Courteline :
on
aménage des autoroutes pour rendre la circulation plus fluide mais on
291
outes pour rendre la circulation plus fluide mais
on
s’aperçoit qu’au moindre départ en vacances les voitures y sont bloqu
292
s, par des milieux médicaux marginaux. Alors doit-
on
parler de « conspiration du silence » de la part de la grande majorit
293
exagérés ? Jacob Roffler : Je ne pense pas que l’
on
puisse parler de conspiration du silence. En fait même si certains ph
294
sur la santé sont loin d’être négligeables. Ainsi
on
commence à s’apercevoir des conséquences de l’oxyde d’azote sur les p
295
giques que vous devinez. Le reste par le vent. Or
on
sait — pour l’avoir testé sur des animaux de laboratoires — que certa
296
rtains hydrocarbures sont responsables du cancer.
On
connaît également le taux de plomb déposé chaque année sur nos routes
297
perte de la joie de vivre, la douleur, etc. Donc
on
voit que si la voiture donne une certaine liberté, on paie celle-ci h
298
oit que si la voiture donne une certaine liberté,
on
paie celle-ci horriblement cher. Par des milliers de morts, des milli
299
ls restent « gentils ». Cela me rappelle ce que l’
on
dit aux États auxquels on vend des centrales : « Surtout ne faites pa
300
la me rappelle ce que l’on dit aux États auxquels
on
vend des centrales : « Surtout ne faites pas de mal avec ». Ils le ju
301
Les journalistes sportifs ?
On
dirait qu’ils aiment les tyrans (31 mai-1er juin 1980)ao ap Dans m
302
dernier alla même jusqu’à m’envoyer une photo où
on
le voyait habillé comme un gardien de but, en train de bloquer un bal
303
ue le régime soviétique continue à faire ce que l’
on
sait. D’autant que le gouvernement russe a largement diffusé une broc
304
lors rebiffé avec virulence en déclarant « Quoi !
On
veut m’arracher mon drapeau, on en veut à l’honneur de mon pays ! » Q
305
éclarant « Quoi ! On veut m’arracher mon drapeau,
on
en veut à l’honneur de mon pays ! » Quand on en arrive là, je crois q
306
eau, on en veut à l’honneur de mon pays ! » Quand
on
en arrive là, je crois qu’il n’est plus question de sport mais de dél
307
nt donc l’air de glorifier d’affreux tyrans comme
on
en a plus vu depuis Gengis Khan. Et tout cela fait bien entendu régne
308
nis de, « [Entretien] Les journalistes sportifs ?
On
dirait qu’ils aiment les tyrans », Journal de Genève, Genève, 31 mai–
309
temps, face auxquels il prend position, ou comme
on
le dit, dès ce temps-là, « s’engage ». Rendons leur place aux essay
310
he plus créateur dans sa prose que dans ses vers.
On
m’opposera sans doute Racine. Mais toute loi souffre exception, comme
311
n’est pas à ses romans mais bien à ses essais qu’
on
le jugera. Rendons leur place aux essayistes dans toute littérature d
312
n cas personnel, pour la première fois en public.
On
s’étonne souvent, ou l’on juge regrettable, que je donne le plus clai
313
remière fois en public. On s’étonne souvent, ou l’
on
juge regrettable, que je donne le plus clair de mes journées, depuis
314
s dizaines de jeunes intellectuels, avec ce que l’
on
nomme aujourd’hui, d’après une thèse célèbre, « les non-conformistes
315
et suisses, mais aussi d’une manière clandestine,
on
s’en doute, dans l’Allemagne nazie et l’Italie fasciste. Ils allaient
316
ettre en danger la sécurité de la Suisse », comme
on
me le précisa. En suite de quoi, je me vis gentiment poussé à partir
317
moins gênant, et même plus utile là-bas, pensait-
on
sans doute en haut lieu. Qu’ai-je fait durant mes six années américai