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n principe, mais pratique. C’est assez pour que j’
ose
vous supplier d’y réfléchir quelques minutes. La Suisse s’est unie en
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urope dans une fonction qu’aucun Empire nouveau n’
ose
lui disputer sérieusement. Je viens d’entendre à la radio le Don Juan
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être vous écrase. En vérité, je ne sais comment j’
ose
vous parler, si ce n’est par angoisse et en dernier recours, soulevé
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regarde notre vieux continent, il n’y voit, si j’
ose
dire, que ce qui n’y est pas ; il voit que ça n’est pas rouge, et que
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i les a vues depuis quelques décennies ? Qui donc
ose
les défendre ouvertement, à part nos staliniens sur l’ordre du Kremli
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« Oserons-nous encore… » (6 novembre 1956)x
Oserons
-nous encore nous présenter devant Dieu et demander pardon pour n’avoi
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Ces voix rauques, étranglées maintenant, non je n’
oserai
pas demander pardon d’être resté paralysé devant leur appel, tant que
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mourant sans réponse. x. Rougemont Denis de, «
Oserons
-nous encore… », Journal de Genève, Genève, 6 novembre 1956, p. 1.
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u rester seul. Quelques-uns des plus grands l’ont
osé
. Pascal et Kierkegaard devant leur Dieu. Nietzsche au seuil du délire
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ellectuelle suisse des trente dernières années, n’
osera
nier [de] Denis de Rougemont les titres dont il se réclame pour parle
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conflit de faire entendre notre propre voix, et d’
oser
dire non en toute indépendance. Christian Schaller. — Mais la questio
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ministration, et de présidences de comités : je n’
ose
pas vous dire combien depuis trente ans, plusieurs centaines, je le c
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evoir. Tout s’est joué entre 1930 et 1940 J’
oserai
donc aborder sans aucune précaution la question que beaucoup se posen
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ie. M’ont-elles « perdu pour la littérature » ? J’
ose
dire que non. De mon action européenne, j’ai tiré huit volumes, c’est