1
ence. Des prophètes — hindous à demi-européanisés
ou
germains désillusionnés — nous annoncent le « crépuscule du monde occ
2
ions sur quoi se fondent ces poétiques espérances
ou
ces craintes imaginaires. Beaucoup pourtant subsistent encore. Or, le
3
un album de vues pittoresques, ni le journal plus
ou
moins lyrique auquel nous ont habitués les voyageurs en Orient, mais
4
m qu’il qualifie de « religion du fil de l’eau »,
ou
de « prodigieux stupéfiant », tandis que « l’attrait du christianisme
5
es choses, tout près, mais sans jamais s’y perdre
ou
se confondre en elles, révèle sa personnalité peut-être mieux que ne
6
personnage principal est « la main du Seigneur »,
ou
encore « l’insondable Providence » mise en action au gré d’un moralis
7
oir bel et bien sondée ? Ce serait un conte bleu,
ou
un volume de la Bibliothèque Rose. Est-ce une histoire qui finit bien
8
gens de toutes conditions, « de toutes croyances
ou
de toutes incroyances », comme disait Péguy. Et dix fois, en me le re
9
sante des êtres, qu’il s’agisse d’un grand évêque
ou
de cette fille de ferme « au mince visage de belette » qui enterre so
10
de, qu’il est, sur ces vies douloureuses, banales
ou
touchantes, mal engagées ou menacées, harmonieuses ou durement rabrou
11
douloureuses, banales ou touchantes, mal engagées
ou
menacées, harmonieuses ou durement rabrouées par le sort, « la neige
12
ouchantes, mal engagées ou menacées, harmonieuses
ou
durement rabrouées par le sort, « la neige tombe, effaçant toutes tra
13
èbres et « auteurs à succès », tous ayant atteint
ou
largement dépassé l’âge de la retraite, l’un se voit obligé de courir
14
plume. Or, c’est cela qui devient impraticable ;
ou
si praticable, néfaste. Impraticable : l’écrivain ne touche sur les l
15
et les journaux, sauf cas d’ascétisme farouche, —
ou
de surproduction maladive. Praticable mais néfaste : les livres ne pa
16
dans un style qui ne saurait être celui du poète
ou
du philosophe, par exemple. Ce qui ne va pas sans risques graves, pou
17
ire, dénoncer clairement les coupables, individus
ou
institutions. Ce qui oblige en fin de compte l’écrivain à déclarer pa
18
lui offre, et cela pour les meilleures raisons !
Ou
s’il tente la chance avec un débutant, il est forcé de se rattraper a
19
lui fait signer un contrat qui l’engage pour cinq
ou
dix volumes à venir. La propriété de ces ouvrages se trouve par aille
20
problème des rapports de l’écrivain et du public,
ou
même de la culture et de la nation, qui se pose enfin dans son urgenc
21
s, plutôt que sur toute autre distraction, cinéma
ou
meetings sportifs ? D’où vient cette désaffection des grandes masses
22
e crise, à qui la faute, disions-nous ? Au public
ou
aux écrivains ? On objectera sans doute que le vrai responsable, c’es
23
hui ce même peuple se contenter du roman policier
ou
de quelques pornographies situées dans un grand monde de cinéma. Comm
24
ut-on qu’il en soit autrement, quand Proust, Gide
ou
Valéry ne paraissent rechercher l’audience que de très petits cercles
25
ction sans conséquence entre les heures de bureau
ou
d’usine. Après le travail et avant le sommeil (bien plus semblable au
26
s efforts très louables que tentent les éditeurs,
ou
même l’État, pour remettre le livre en honneur, sont voués à de faibl
27
se rétablira point par quelque truc, loi nouvelle
ou
campagne de propagande. Il s’agit bien plutôt que les écrivains repre
28
ur guider un peuple, et pour influencer sa morale
ou
son intellect (je ne dis pas son âme, c’est l’affaire des Églises), i
29
vir la communauté, et non plus seulement d’amuser
ou
de se montrer original. Et qu’on ne croie pas que l’art en souffrirai
30
en souffrirait : l’exemple des grands, d’un Dante
ou
d’un Tolstoï, suffit à prouver le contraire. Jamais un écrivain ne tr
31
nalogie que présentent les recherches d’un Valéry
ou
d’un Claudel avec celles d’un Novalis, par exemple. Ce serait l’occas
32
n rôle plus important qu’on ne veut bien le dire,
ou
qu’on ne veut bien se l’avouer ici dans le choix qu’est en train de f
33
qu’on ne fait lors d’un match. On peut applaudir
ou
huer, mais non pas entrer dans le terrain. Et l’on se doit d’applaudi
34
, avec une sobre éloquence : « Je désire Willkie (
ou
Roosevelt) comme président. » Tout cela paraît, dans l’ensemble, gent
35
itions politiques les plus violentes laissent peu
ou
point de rancune et se résolvent si rapidement aux États-Unis, c’est
36
te quel citoyen peut critiquer publiquement telle
ou
telle mesure prise par l’État : la presse et la radio lui en offrent
37
urs, les industriels, les financiers, les avocats
ou
les économistes que le gouvernement Roosevelt a mis de la sorte au se
38
cun peut espérer qu’on tiendra compte de son avis
ou
de ses compétences, qu’on lui « donnera sa chance », comme ils disent
39
n’hésitent pas à participer à des débats publics,
ou
à commenter l’activité de leur département devant les auditeurs de la
40
humanité du citoyen, qu’il s’agisse des nationaux
ou
des étrangers… Ainsi informée et formée, l’opinion se sent responsabl
41
on. Seceders (séparatistes) de l’Église anglicane
ou
du luthérianisme allemand, huguenots ou puritains, méthodistes, presb
42
anglicane ou du luthérianisme allemand, huguenots
ou
puritains, méthodistes, presbytériens, tous ces pionniers étaient d’a
43
es chances d’être Hollandais d’origine ; Allemand
ou
Suédois s’il est luthérien ; Anglais s’il est presbytérien ; et s’il
44
presbytérien ; et s’il est catholique, Irlandais
ou
Italien. À ces différences d’origine sont venues s’ajouter, par la su
45
stinguer les noms des rues sur ces maisons jaunes
ou
grises et si basses. Je cherche à voir, le nez contre la vitre, et to
46
ouleur du temps, où quelques taches de rosé clair
ou
de noir achèvent de composer une harmonie qui fait venir les larmes a
47
non point avec votre situation d’usager perplexe
ou
anxieux. La bonhomie des mêmes employés intacte, une fois qu’on leur
48
qui lui offrait son modèle, mais qui est le seul,
ou
presque, d’entre nous, à ne point faire partie de la Ligue nouvelle.
49
oyenneté suisse, point de liberté d’établissement
ou
d’échange commercial entre cantons, point d’unité monétaire, point de
50
ors : vous êtes venus de Stockholm à Strasbourg —
ou
de Rome, ou même d’Ankara — en moins de temps qu’il n’en fallait, il
51
tes venus de Stockholm à Strasbourg — ou de Rome,
ou
même d’Ankara — en moins de temps qu’il n’en fallait, il y a cent ans
52
en fallait, il y a cent ans, pour aller de Genève
ou
des Grisons à Berne. Pour la guerre entre vos pays, les deux dont vou
53
s, Ces lettres ne sont pas un cahier de doléances
ou
de revendications. Et je n’ai point de conseils à vous donner. Mais j
54
lons pas qu’on aille vite par doctrine, par manie
ou
par tempérament, comme nous le reprochent certains qui, par principe
55
tout cela dissimule une idée de derrière la tête,
ou
révèle au contraire, bien clairement, l’absence d’idée maîtresse, de
56
us y serez, il sera temps de voir si la prudence,
ou
au contraire un peu de hâte, conviennent à nos calamités. Ceci me rap
57
quoi, ni ce qu’il veut dire exactement, mais cave
ou
toit, chacun peut voir que M. Bevin n’a jamais voulu rien commencer.
58
t à petit, Paris ne s’est pas fait. Mais par deux
ou
trois décisions, dont celle d’Haussmann, corrigée d’un coup de crayon
59
e. Si vous croyez qu’il vaut mieux ne rien faire,
ou
qu’on ne peut rien faire de sérieux, vous pouvez encore rendre un ser
60
elà les croyances et les révoltes qui rassemblent
ou
divisent les vivants, vous êtes les députés d’une aventure humaine qu
61
ndeur d’une liberté nouvelle. Que vous le sachiez
ou
non, vous êtes les députés d’Athènes, de Rome et de Jérusalem. Les dé
62
même jusqu’aux Anciens qui manquent à l’Amérique,
ou
à la Renaissance qui manque aux Russes — sens de la mesure et sens cr
63
ans nos écoles, aux terrasses des cafés de Paris,
ou
par nos livres. Bien plus, le monde moderne tout entier peut être app
64
nt devant l’ampleur de la mission qui vous anime,
ou
qui peut-être vous écrase. En vérité, je ne sais comment j’ose vous p
65
mmonwealth, d’autre part ne sont pas socialistes,
ou
ne le sont pas avec le bon accent. Comment s’unir avec des gens parei
66
pas que leur variété ait empêché les États des US
ou
les cantons de la Suisse de se fédérer. La souveraineté nationale abs
67
! Ceux qui disent que « l’Europe sera socialiste
ou
ne sera pas », savent très bien qu’à ce prix elle ne sera pas. Voilà
68
ient déclarer que l’Europe sera toute catholique,
ou
protestante, ou française, ou allemande, ou de gauche, ou de droite —
69
e l’Europe sera toute catholique, ou protestante,
ou
française, ou allemande, ou de gauche, ou de droite — ou ne sera pas.
70
a toute catholique, ou protestante, ou française,
ou
allemande, ou de gauche, ou de droite — ou ne sera pas. Vous êtes là
71
ique, ou protestante, ou française, ou allemande,
ou
de gauche, ou de droite — ou ne sera pas. Vous êtes là pour qu’elle s
72
stante, ou française, ou allemande, ou de gauche,
ou
de droite — ou ne sera pas. Vous êtes là pour qu’elle soit, pour qu’e
73
çaise, ou allemande, ou de gauche, ou de droite —
ou
ne sera pas. Vous êtes là pour qu’elle soit, pour qu’elle dure, dans
74
t pas une secte politique, une doctrine partisane
ou
une autre, qui résoudra le problème du chômage, mais l’union de nos s
75
l’ouest, le pays de Gex est-il une arrière-garde
ou
un poste avancé de la France ? Il vit sa vie locale, adossé au Jura,
76
de rideaux de peupliers, les montagnes lointaines
ou
proches figurant le sublime et le familier, le grand couloir des vent
77
a vérité », écrivait-il à Madame du Deffand. Avec
ou
sans le curé, contre les tyranneaux, en dépit des conseils des réalis
78
spectus vantant la qualité des montres de Ferney,
ou
des bas de soie que l’on filait dans sa fabrique. La première paire p
79
is par jour par des avions de New York, de l’Inde
ou
de Stockholm. Ils vont se poser derrière le bois tout proche, qui ass
80
ain qui soit au-dessus du contrôle de toute force
ou
de toute influence européenne, et qui leur permette de dicter les ter
81
nte sérieuse dans les autres domaines, politiques
ou
économiques. Car ce sont elles seules qui permettent l’élaboration de
82
os positions trop variées d’Occidentaux chrétiens
ou
humanistes, pour affronter la « redoutable dialectique » du partenair
83
s contempteurs de l’Occident, douteurs chroniques
ou
neutralistes de l’esprit ne peuvent rien apprendre aux hommes de l’Es
84
is il s’agit d’échanges réels dans les deux sens,
ou
je n’ai rien dit. Si chacun mène chez l’autre un cheval de Troie et q
85
iquement : rompre toutes relations, diplomatiques
ou
autres, avec la Russie soviétique, ses clients et ses partisans. Je c
86
lus encore que le fasciste, est un malade mental,
ou
, s’il est sain d’esprit, c’est un criminel en puissance : c’est un ho
87
muniste plutôt qu’un grand poète, grand romancier
ou
grand styliste, et nous passons. La radio cite et passe, la presse en
88
d’un théisme quelconque, d’une spiritualité plus
ou
moins bouddhiste ou guénonienne. Dieu n’étant pas l’objet d’un problè
89
nque, d’une spiritualité plus ou moins bouddhiste
ou
guénonienne. Dieu n’étant pas l’objet d’un problème, mais « le fondem
90
ction de Dieu dans la vie humaine par la croyance
ou
l’incroyance des hommes, mais par les signes de sa présence dans l’ex
91
point de vue provoque dans l’intelligentsia plus
ou
moins masochiste de notre Europe. Mais surtout, condamner radicalemen
92
it d’une manière exemplaire dans l’aggiornamento,
ou
mise à jour, des vérités traditionnelles, dont Jean XXIII fut l’admir
93
e. Voilà de grandes raisons de se passionner pour
ou
contre cette œuvre d’une jeunesse étonnante, dont l’avenir seul décou
94
Jacques Maritain, André Breton et Saint-Exupéry —
ou
mes émissions quotidiennes de « La Voix de l’Amérique parle aux Franç
95
uter, contester certaines applications théoriques
ou
concrètes qu’en fait M. Bugnot. Mais il y a loin de contester à conda
96
publiquement. Si nous nous moquons de ces idéaux,
ou
si nous condamnons à la prison ceux qui se réclament en toute conscie
97
p d’autres sauraient prendre soin tout aussi bien
ou
parfois mieux que nous. En tout cas, il n’y aurait pas lieu de se fai
98
i c’est la liberté, vous acquitterez René Bugnot.
Ou
plutôt, il faudrait l’acquitter, et peut-être le voudriez-vous mais j
99
re suivant de Bernard Béguin, intitulé « Le “tout
ou
rien” » : « Personne, au courant de la vie intellectuelle suisse des
100
titres dont il se réclame pour parler de mission
ou
démission de la Suisse. Nul non plus n’a le droit de contester le tém
101
ettre que la prison, à titre répressif, correctif
ou
préventif, est une peine trop sommaire pour répondre équitablement à
102
revanche, nous ne pouvons le suivre dans ce “tout
ou
rien” qui voudrait qu’à défaut d’un statut des objecteurs de conscien
103
ui acceptent leur service non dans l’indifférence
ou
l’ignorance, mais dans la connaissance lucide des choix que poserait
104
rs de solidarité. Quant à votre sous-titre « Tout
ou
rien », je ne le crois pas justifié par mon texte, et vous avez raiso
105
tout prix » et à l’écrasement légal des opposants
ou
des simples non-conformistes, Moscou ferait cela bien mieux que nous.
106
de l’audience publique du Tribunal, cette lettre,
ou
plutôt l’une de ses copies, nous fut transmise par l’un des camarades
107
ensuite toutes les formes générales de la culture
ou
particulières de la littérature par exemple, sont communes à tous les
108
Rome, du christianisme, de l’influence germanique
ou
celtique. Ainsi nous avons une communauté indiscutable de culture. La
109
r réponds : « Je voudrais bien qu’une Rolls-Royce
ou
même une VW vienne m’envahir dans la cour de ma maison. Mais cela ne
110
e vision qu’on lui propose et qui s’imposent plus
ou
moins aux esprits et aux sensibilités. Mais encore faut-il sentir l’é
111
elles peuvent être d’ordre religieux, humanitaire
ou
autre. Michel Barde. — Avez-vous eu le sentiment, en objectant, de fa
112
ervice ne sont pas nécessairement militaristes… —
ou
une œuvre anticonstitutionnelle ? Christian Schaller. — Je pense plut
113
Schaller. — Pas forcément. Un christianisme vécu
ou
un humanisme vécu, peuvent arriver aux mêmes conclusions. Denis de Ro
114
c le service militaire du citoyen. Moyen légal
ou
ferment d’anarchie ? Denis de Rougemont. — Voilà le dilemme. Colon
115
si le citoyen est autorisé à les faire, ces lois,
ou
si elles lui sont dictées. Si elles ont été faites par la collectivit
116
ume de Satan. On est soldat de Dieu dans le ciel,
ou
soldat de Satan sur la terre. Les directives ? Nous acceptons d’incor
117
x ordinaires qui jugent en majorité des gens plus
ou
moins malhonnêtes. Colonel divisionnaire Dénéréaz. — Jugez-vous des m
118
l’objecteur de conscience pour motifs religieux,
ou
pour motifs moraux, philosophiques, peut être atténuée par le tribuna
119
, qui n’ont pas fait leur service par négligence,
ou
parce que les conditions de famille à ce moment-là leur causaient un
120
que tous les gens qui vont devant les tribunaux,
ou
à peu près, viennent pour des fautes de discipline. J’ai peine à entr
121
inement condamné une seconde fois à la même peine
ou
à une peine plus forte, puisqu’il ne changerait certainement pas son
122
’objecteur bénéficie de circonstances atténuantes
ou
exculpantes, il sera — tout comme un meurtrier devant un tribunal pén
123
rier devant un tribunal pénal — très peu condamné
ou
acquitté. Christian Schaller. — Acquitté ? Colonel Vaucher. — Mais ou
124
e maladie mentale, pas de circonstance atténuante
ou
exculpante dans ce sens-là. Ils ne plaidaient eux-mêmes aucune circon
125
bunal apprécie les motifs de conscience avec plus
ou
moins de soin. Il y a des cas où des tribunaux valaisans ou fribourge
126
e soin. Il y a des cas où des tribunaux valaisans
ou
fribourgeois ont refusé à l’accusé le droit d’avoir eu un vrai confli
127
, c’est uniquement la conservation de son acquis,
ou
est-ce qu’il y a une autre dimension ? Colonel divisionnaire Dénéréaz
128
pour savoir si notre défense est encore positive,
ou
négative. Je pense que notre système militaire, tel qu’il est mainten
129
armée. J’ignore totalement si une armée de métier
ou
simplement des volontaires pourraient assurer cette défense. Mais mêm
130
ions : L’Amour et l’Occident , Comme toi-même (
ou
Les Mythes de l’amour en livre de poche), un chapitre de La Part du d
131
t un roman, et des poèmes, qui peut-être, un jour
ou
l’autre, paraîtront… Mais enfin, le centre de ma méditation écrite re
132
ié reste le couple. Votre livre Comme toi-même (
ou
Les Mythes de l’amour) s’inscrit dans le prolongement de L’Amour et
133
t l’alcoolisme sont des maladies de l’imagination
ou
plutôt sont les expressions d’un besoin « fou » de transcender la con
134
’Asie, comme Suzuki, le « pape du zen » japonais,
ou
Raja Rao, le romancier hindou — répondre à ma place et me donner rais
135
échanges avec elle brimées, ralenties, pénalisées
ou
bloquées par un cordon douanier qui ne sert à rien ni à personne, mai
136
de construction de parking, de problèmes de santé
ou
de chômage, en ville, la voiture est là, avec ses partisans et ses dé
137
nde. De toute évidence, que l’on y soit favorable
ou
non, il faut reconnaître que la voiture a très largement débordé le c
138
eur de la circulation à Genève. Avant d’être pour
ou
contre l’automobile, il a l’immense responsabilité d’organiser le tra
139
auto soit tranché du seul fait que je l’aime bien
ou
que je la trouve utile. Si j’ai consacré dans mon dernier livre une t
140
nt. Les premières années, Ford n’a vendu que cent
ou
deux cents voitures. En 1909, il en avait vendu 18 000, en 1919, 1 mi
141
uraient de la peine à découvrir autrement, à pied
ou
à vélo. Vous demandez si la prolifération des autos n’en a pas réduit
142
’hui accès à l’automobile. Une personne sur trois
ou
quatre en Suisse, ce qui est considérable. Mais bien entendu cela com
143
L’important est de savoir si le bilan est positif
ou
négatif. À mon avis il est immensément positif, c’est tout ! Denis de
144
faire croire dans certains milieux — d’être pour
ou
contre, d’en avoir ou pas. Cela équivaut à réduire le problème à une
145
tains milieux — d’être pour ou contre, d’en avoir
ou
pas. Cela équivaut à réduire le problème à une dimension absolument p
146
l’exemple type du danger qui consiste à accepter
ou
promouvoir des innovations technologiques dans notre société, sans no
147
dé ce qu’il adviendrait si au lieu de vendre cent
ou
deux cents véhicules par an, il en vendrait des millions. Il ne s’est
148
mporte quel objet, vous pouvez en faire une bonne
ou
une mauvaise utilisation. On vit dans une civilisation où la voiture
149
n me demande face à cette réalité si je suis pour
ou
contre la voiture, je dois convenir que c’est de la rigolade. Cela n’
150
en demandant simplement aux gens s’ils sont pour
ou
contre. Les PDG de l’industrie automobile française réunis dans une é
151
arclens : Entraver le développement de la voiture
ou
son utilisation, affirment ses partisans, c’est porter atteinte aux l
152
constitutionnellement accordés à un gouvernement
ou
à un parlement. Et, finalement, on entre dans un état de confusion. J
153
aire ». Les expropriations au nom des autoroutes,
ou
le seul fait que la Confédération puisse imposer certains tracés cont
154
age pour les bureaux. C’est ainsi que Wall Street
ou
le centre de Paris sont devenus complètement morts. En ce qui concern
155
CDE. Alors toute réflexion philosophique, sociale
ou
politique sur la voiture — qu’on le veuille ou non — n’est-elle pas n
156
le ou politique sur la voiture — qu’on le veuille
ou
non — n’est-elle pas neutralisée par cette réalité économique ? Franç
157
en Occident, vit aujourd’hui mieux qu’il n’y a un
ou
deux siècles. Moi ce qui me frappe, M. de Rougemont, dans la critique
158
de durer cinq ans, si tout va bien, durent vingt
ou
trente ans ? Je trouve personnellement scandaleux — c’est un pur gasp
159
, ce n’est pas moi qui pousse à sa multiplication
ou
à la construction d’autoroutes. Pour les autoroutes, il est clairemen
160
e » de la part de la grande majorité des médecins
ou
ces faits sont-ils fortement exagérés ? Jacob Roffler : Je ne pense p
161
es poumons. Les recherches ont débuté il y a cinq
ou
dix ans. Je vous signale qu’un groupe d’ingénieurs de Lausanne a calc
162
nnée sur nos routes et qui se retrouve dans l’air
ou
dans l’eau. L’effet du plomb sur le système vasculaire ou sur le comp
163
l’eau. L’effet du plomb sur le système vasculaire
ou
sur le comportement de l’individu ont été étudiés. Des chercheurs ont
164
t pas prendre uniquement en considération le choc
ou
la blessure mais l’ensemble des suites telles que la diminution de l’
165
ez dangereux et bêtes — des jouets comme la bombe
ou
d’une manière plus modeste l’automobile. Car même en les baratinant,
166
ir constant, finalement envoûtant, d’une surprise
ou
d’une trouvaille de langage par phrase, ou presque ; un écrivain dign
167
rprise ou d’une trouvaille de langage par phrase,
ou
presque ; un écrivain digne du nom, c’est devenu tellement rare aujou
168
las, je n’ai pu que relire, et de très près, sept
ou
huit de mes propres livres, en vue de traductions nouvelles en anglai
169
umain, serbo-croate, exigeant ajouts et préfaces,
ou
pour des rééditions revues et augmentées en livres de poche, à paraît
170
ste qui n’écrit même pas sur la chose littéraire,
ou
à la rigueur philosophique, mais sur les problèmes de ce temps, face
171
mes de ce temps, face auxquels il prend position,
ou
comme on le dit, dès ce temps-là, « s’engage ». Rendons leur place
172
la première fois en public. On s’étonne souvent,
ou
l’on juge regrettable, que je donne le plus clair de mes journées, de
173
perd dans les comités »… Combien d’autres ont dit
ou
écrit que mes engagements européens étaient « au détriment de mon œuv
174
-t-il tant d’Europe unie, de régions, d’écologie,
ou
même, horribile dictu, de pacifisme ? Je passe donc aux aveux : ils n
175
embrigadé, le komsomol ; que les fascismes, noir
ou
brun, impliquaient à peu près la même conception, dictée par des buts
176
par des buts collectifs, l’impérialisme de l’État
ou
de la race substitué à celui de la classe ; mais qu’en revanche une s