1
lectuel une « Question d’Orient » dont on ne peut
plus
méconnaître l’urgence. Des prophètes — hindous à demi-européanisés ou
2
l’Europe, me paraît destiné à lever plusieurs des
plus
tenaces de ces confusions. M. de Traz a visité l’Égypte, ses habitant
3
en rien à un don de sympathie qui est parfois la
plus
subtile de ses ruses de psychologue. C’est parce que son livre, aux p
4
t ni un album de vues pittoresques, ni le journal
plus
ou moins lyrique auquel nous ont habitués les voyageurs en Orient, ma
5
rientaux. L’intérêt d’un livre comme celui-ci est
plus
dans l’opposition des deux mondes que dans la peinture elle-même de l
6
ceci que je trouve si juste : « Ce qui définit le
plus
profondément l’Occidental, c’est peut-être la fidélité. » Ses remarqu
7
rdies — de la hardiesse de ce bon sens qui est le
plus
éloigné du sens commun — mais qui reste trop méfiant de tout romantis
8
ge à Jérusalem : le christianisme n’est-il pas le
plus
beau don de l’Orient à l’Europe ? Il y a là des pages d’un accent trè
9
le d’ailleurs correspondre à son état d’esprit le
plus
naturel. Mais de quoi vivent ces bourgeois aimables et insipides, qui
10
olon vient vous siffler à l’oreille les notes les
plus
aiguës d’une chanson populaire, et à l’autre extrémité de la salle, p
11
ement incompréhensible, rient et s’enivrent comme
plus
un Européen ne sait le faire, et dansent à tout propos de folles « cz
12
lelia (25 mai 1934)c Il y a une chose au monde
plus
difficile à réussir qu’un beau roman : c’est un roman chrétien. Qu’es
13
tendre qu’un roman pessimiste à la Thomas Hardy a
plus
de chances d’être chrétien qu’un quelconque happy end soi-disant édif
14
e, où des gens simples mènent des existences bien
plus
proches de la nôtre que celle du passant qu’on coudoie. Moins d’art p
15
tures ; peut-être aussi des saints qui se croient
plus
mauvais que tous ; surtout et jusque dans les choses, un mystère inqu
16
e Eva-Margareta dont l’apparition fait songer aux
plus
radieuses créations d’Andersen. On a fait un succès depuis quelques a
17
lia non pas un succès de saison, mais la carrière
plus
discrète, plus populaire et plus durable, réservée aux vrais chefs-d’
18
succès de saison, mais la carrière plus discrète,
plus
populaire et plus durable, réservée aux vrais chefs-d’œuvre. 2. Hil
19
mais la carrière plus discrète, plus populaire et
plus
durable, réservée aux vrais chefs-d’œuvre. 2. Hildur Dixelius von A
20
e.) Elle me paraît souffrir ensuite, et peut-être
plus
gravement encore, de la condition faite aux écrivains par un état de
21
cris de protestation, souvent très maladroits, et
plus
souvent encore, habilement exploités par des politiciens qui, par ail
22
isons d’ordre technique dont le lecteur ignore le
plus
souvent les mécanismes. Parlons un peu, à ce propos, des conditions a
23
as des philanthropes. En tout cas, ils ne peuvent
plus
l’être. Ils ont eux aussi à « se défendre ». Naguère encore, ils se f
24
it, lorsqu’il parut, 15 exemplaires ? Nul ne peut
plus
se payer de telles fantaisies. Ainsi la situation est telle qu’un édi
25
i, le rapport est inversé, quand il existe. Et le
plus
souvent, il est inexistant. D’une part, en effet, la culture, et en p
26
usine. Après le travail et avant le sommeil (bien
plus
semblable au second qu’au premier) la lecture, aujourd’hui, n’est plu
27
ond qu’au premier) la lecture, aujourd’hui, n’est
plus
du tout ce qu’elle était au siècle passé pour des millions de personn
28
Et s’il s’est perdu, je le répète, c’est que les
plus
grands de nos écrivains ont beaucoup fait pour qu’il se perde en se «
29
al venus à se plaindre. Mais la société en pâtit,
plus
gravement qu’elle ne le croit, sans doute. Une situation si compromis
30
ier d’être utile, de servir la communauté, et non
plus
seulement d’amuser ou de se montrer original. Et qu’on ne croie pas q
31
les problèmes culturels sont pour nous, Suisses,
plus
vitaux encore que pour les grandes nations qui nous entourent. Et c’e
32
civique, dans une cité dont l’idéal est encore la
plus
sûre garantie. f. Rougemont Denis de, « Condition de l’écrivain II
33
r. Le temps des rêves est passé. « Nous ne sommes
plus
un peuple de rêveurs et de philosophes ! », proclamait récemment M. G
34
nt beaucoup moins héroïque… En vérité, rien n’est
plus
actuel que le phénomène du rêve, je dirais même en politique. Rien n’
35
du rêve, je dirais même en politique. Rien n’est
plus
important que de savoir la qualité, et la nature, des rêves qui mènen
36
in, viennent s’ajouter, en 1937, des opportunités
plus
précises d’ordre culturel et littéraire. « Toute époque de la pensée
37
ntre le rêve et la vie réelle. » Or notre époque,
plus
que toute autre semble-t-il, s’est attachée à l’étude des rêves : qu’
38
vie onirique, qu’il nous propose, sont infiniment
plus
larges que celles du savant viennois. Elles englobent tout le mystère
39
ropos de l’inconscient notamment. Tout ce que les
plus
récentes écoles ont passionnément discuté, se trouve déjà posé et déf
40
nous rendant accessible et actuelle la période la
plus
riche de la pensée germanique, d’autre part en déclarant et soulignan
41
es nouvelles, entre le romantisme allemand et les
plus
grands poètes modernes de la France : Nerval, Hugo, Baudelaire et Mal
42
s. Il serait passionnant, à cet égard, de pousser
plus
avant cette étude, et de montrer l’analogie que présentent les recher
43
où cet article atteindra la Suisse est l’une des
plus
violentes qu’aient connue les États-Unis. D’autant plus violente, sem
44
iolentes qu’aient connue les États-Unis. D’autant
plus
violente, semble-t-il, que l’enjeu en est plus confus, comme il arriv
45
nt plus violente, semble-t-il, que l’enjeu en est
plus
confus, comme il arrive souvent dans les luttes politiques. Roosevelt
46
ohn C. Lewis, chef de la fraction syndicaliste la
plus
« rouge » des États-Unis. Relativement à la politique extérieure, l’o
47
eure, l’opposition des deux candidats n’est guère
plus
claire. Roosevelt a pris position contre l’idéal totalitaire, et ses
48
t l’entrée en guerre des États-Unis serait un peu
plus
probable qu’avec Willkie ? Ce n’est pas certain. Mais peut-être cette
49
tre cette nuance hypothétique joue-t-elle un rôle
plus
important qu’on ne veut bien le dire, ou qu’on ne veut bien se l’avou
50
il s’agit de quelque chose qui rappelle beaucoup
plus
la violence d’un match de football. M. Willkie et même Mrs Willkie on
51
cependant de voter. Fair play ! Ce qui frappe le
plus
un Européen fraîchement débarqué, c’est l’absence quasi totale d’argu
52
s — vous trouverez des articles d’un ton beaucoup
plus
mordant, relatifs aux circonstances personnelles des candidats. La ca
53
ts. La campagne des républicains a porté, pendant
plus
d’une semaine, sur un incident minuscule : la promotion trop rapide d
54
’une évangéliste de l’Armée du salut. Trois jours
plus
tôt, une dame milliardaire me déclarait pathétiquement : « Si Rooseve
55
tion est bonne. Si les oppositions politiques les
plus
violentes laissent peu ou point de rancune et se résolvent si rapidem
56
iés participent à la vie publique. Celle-ci n’est
plus
l’affaire exclusive des cliques de politiciens de métier. Elle n’est
57
des cliques de politiciens de métier. Elle n’est
plus
l’affaire des partis. Chacun peut s’y intéresser, parce que chacun pe
58
le, et à ne rien entreprendre sans son appui. Les
plus
hauts fonctionnaires n’hésitent pas à participer à des débats publics
59
la religion tienne dans la vie publique une place
plus
importante et plus visible. Il faut être un Européen pour s’en étonne
60
dans la vie publique une place plus importante et
plus
visible. Il faut être un Européen pour s’en étonner, me dit-on. De fa
61
nnaît tant soit peu son histoire, rien n’apparaît
plus
naturel. Les États-Unis ont été fondés par des groupes successifs de
62
mérite d’être connu et médité en Suisse, d’autant
plus
qu’il s’est vu curieusement négligé par la presque totalité des obser
63
n en accorde beaucoup moins aux conférenciers les
plus
en vogue. Tournez le bouton de votre radio : à 14 h chaque jour, vous
64
ore, la vraie cellule sociale, c’est la paroisse.
Plus
sociale que religieuse, dira-t-on ? C’est un risque. Mais c’est aussi
65
manteau de l’humilité…, couronne-le des dons les
plus
saints du chef, et permets que dans ces sombres jours, il puisse cond
66
, par exemple, permettaient de voyager vingt fois
plus
vite qu’en bateau. L’on décida en conséquence de rendre vingt fois pl
67
. L’on décida en conséquence de rendre vingt fois
plus
pénible et longue la préparation des voyages. Passer d’Amérique en Eu
68
voyages. Passer d’Amérique en Europe ne demandait
plus
que quelques heures ? On y ajouta plusieurs semaines de démarches et
69
nt pour effet d’aveugler les avions aux appareils
plus
délicats que les sens de l’homme. Cette belle crise radio-poétique s’
70
était qu’une couche de nuages. Trois-mille mètres
plus
bas paraît une surface bleue, comme un papier grenu ponctué de défaut
71
lons contre le soleil et le temps coule deux fois
plus
vite. La stratosphère se dore. Des cumulus élèvent des tours et des c
72
passés de la gloire aux ténèbres denses. Il n’y a
plus
que, tout près sur nos têtes, les lampes en veilleuse, et le ronron a
73
fine a sonné cinq coups délicats. Puis une autre
plus
loin, et plusieurs en écho. Je ne savais plus, après six ans de New Y
74
tre plus loin, et plusieurs en écho. Je ne savais
plus
, après six ans de New York, qu’il y a des cloches qui sonnent les heu
75
Journal d’un retour (fin) (18-19 mai 1946)o
Plus
Suisse que nature Que la Suisse soit restée aussi suisse m’a paru
76
. Tout est pareil à mes souvenirs, à peine un peu
plus
ressemblant. Tout est intact. La brusquerie des employés intacte, qua
77
que l’imagination se rend sans condition après la
plus
rapide reconnaissance des lieux. J’ai revu des amis intacts, et dont
78
la dernière paroisse intacte du Continent. Un peu
plus
loin, j’irais buter contre le fameux « rideau de fer » marquant l’ent
79
ne, et c’est déjà cruel — il semble qu’il n’y ait
plus
qu’un no man’s land où s’affrontent sournoisement les seules Puissanc
80
paraissaient regretter « l’atmosphère de Genève »
plus
que leur job manqué, d’ailleurs repris par l’ONU. Et, sur ce thème in
81
ne s’agit que d’un déménagement. Nous ne pourrons
plus
faire signe aux cygnes, comme dit l’intact Pierre Girard, mais l’idée
82
ue où l’on ne trouve pas une chambre à louer pour
plus
d’une nuit. Paradoxe de la crise des logements ! Mais qu’importe. Not
83
aphie. Nous partons pour une Ligue meilleure. Et,
plus
heureux que Moïse, nous nous sentons certains d’entrer dans l’ère de
84
oit l’avoir vue et s’en va répétant qu’il a fallu
plus
de cinq-cents ans pour sceller son union fédérale. Tout le monde se t
85
itution est acceptée par près de 2/3 des États et
plus
de 2/3 des citoyens votants. Le 16 novembre, le premier Conseil fédér
86
ensez-vous que l’Histoire vous en laisse beaucoup
plus
, pour unir vos États dans un plus grand péril ? Vous me direz que l’E
87
laisse beaucoup plus, pour unir vos États dans un
plus
grand péril ? Vous me direz que l’Europe est plus grande que la Suiss
88
plus grand péril ? Vous me direz que l’Europe est
plus
grande que la Suisse ; qu’il fallut une bonne guerre pour briser le t
89
des siècles ; que les problèmes économiques sont
plus
complexes ; et qu’on ne peut comparer, sans offense, nos modestes sag
90
l n’est pas exact que l’Europe d’aujourd’hui soit
plus
grande que la Suisse d’alors : vous êtes venus de Stockholm à Strasbo
91
mble du monde. Vos cordons de douanes ne sont pas
plus
nombreux, ni moins strangulatoires, que ne l’étaient les nôtres. Et v
92
’étaient les nôtres. Et vos économies ne sont pas
plus
disparates que celle de Zurich par exemple, et de ses petits voisins
93
eule qui se soit vérifiée, mais pas une seule non
plus
qui ne reparaisse dans la bouche même de ceux qui affirment que nos r
94
rtielle devant les leçons de l’Histoire, que j’ai
plus
d’une raison de nommer le daltonisme politique. Messieurs les députés
95
oir ce qui peut vous faire peur, ce qui peut être
plus
dangereux que l’inaction totale où vous glissez, plus utopique que le
96
dangereux que l’inaction totale où vous glissez,
plus
utopique que le maintien du statu quo, plus follement imprudent que v
97
ssez, plus utopique que le maintien du statu quo,
plus
follement imprudent que vos prudences ? Je ne trouve pas. On dirait q
98
rien commencer. Au reste, l’Europe existe depuis
plus
de 2000 ans. Ce qui lui manque est justement un toit. Pour tout dire
99
us paraît possible, on comprendra que vous n’êtes
plus
nécessaires. Mais cessez de faire semblant d’être là. Constater le né
100
, et de la génération qui les peuple aujourd’hui,
plus
de deux-cents-millions d’hommes et de femmes, mais par-delà tous les
101
et de Jérusalem. Les députés de la conscience la
plus
inquiète que l’homme ait jamais prise de son destin et des chances de
102
putés non point d’une presqu’île de l’Asie un peu
plus
grande que la Corée, quoique ne dépassant guère 4 % de la superficie
103
asses des cafés de Paris, ou par nos livres. Bien
plus
, le monde moderne tout entier peut être appelé une création européenn
104
t, dit le pamphlet, nous les Anglais, nous sommes
plus
près des Dominions que de l’Europe, « par notre langue ; et par nos o
105
é « doivent être considérés comme les ennemis les
plus
dangereux de l’unité européenne », — d’où le refus de toute autorité
106
x qu’ils donnent, mais bien ceux qu’ils subissent
plus
que d’autres en leur île : j’entends le nationalisme étatisé et le my
107
États, quand l’armée et l’économie n’en dépendent
plus
que pour la forme et le détail ? Restent les tarifs douaniers, les mo
108
rer. La souveraineté nationale absolue n’est donc
plus
qu’un prétexte au droit de veto, qui revient à donner le seul pouvoir
109
llusoires — comment faire abandon de ce qu’on n’a
plus
? — mais de renoncer, une fois pour toutes, à invoquer ce mauvais mot
110
nion, lorsqu’on les interroge. Il n’en fallut pas
plus
pour fédérer la Suisse. Mais l’opinion veut qu’on l’entraîne. « On su
111
qui ne saurait nuire à « l’avènement d’une union
plus
intime entre ses membres ». Les manchettes des journaux parleront d’u
112
aine des principes, a fait jusqu’ici pratiquement
plus
de mal que de bien à notre cause à tous. On me dira que si l’on se co
113
t-on. La phrase est vague. Les actes sont parfois
plus
vains que les paroles. Lancer un timbre européen, ce serait un acte e
114
, il y en a peu. Si vous me dites enfin que c’est
plus
difficile que je n’ai l’air de le penser dans ma candeur naïve, je vo
115
je vous demanderai si quelque chose au monde est
plus
difficile à concevoir que le maintien du statu quo, que la vie, la du
116
r qu’au point où nous en sommes, il n’y a presque
plus
rien à perdre. Que risquez-vous à tenter l’impossible ? D’autre part,
117
r, que pour des raisons de vivre. Mozart n’en est
plus
une pour les chômeurs. Et ce n’est pas une secte politique, une doctr
118
du Patriarche au pays de Gex, et son monument le
plus
vrai. Il a bien sa statue, grandeur nature, dans mon village. Mais ce
119
bienfaiteur de Ferney Voltaire fait construire
plus
de cent maisons Il donne à la ville une église, une école, un hôpit
120
ue la publicité fut inventée. Voltaire n’écrivait
plus
une lettre aux princes intellectuels et temporels de l’Europe sans y
121
vingt ans, le village passe de cinquante foyers à
plus
de mille habitants qui deviennent propriétaires, par un système qu’on
122
on en place publique. L’État de New York était le
plus
réticent. Il fut le dernier à se rallier au régime qui devait assurer
123
Life, dans cette histoire de chiens qui n’aboient
plus
!) Dans la mesure où les mêmes causes sont susceptibles de reproduire
124
est aussi valable pour d’autres sujets de débats,
plus
actuels et moins rebattus que celui qu’on vient de mentionner, nous n
125
de majorité des intellectuels de l’Europe, et des
plus
attachés à la cause de l’union fédérale de nos peuples !) Parlons et
126
aux hommes de l’Est : ceux-ci n’enverront pas non
plus
leurs opposants… D’autres craindront que la culture du voisin soit au
127
ens devient un pavillon d’exposition. On ne court
plus
que le risque normal d’une « compétition pacifique ». Il est temps de
128
ges qu’ils en donnent depuis quelques mois soient
plus
clairs et certains que la conscience qu’ils en ont. Le Père des peupl
129
us nos frères de l’Est une réponse qui ne dépende
plus
des élections locales d’un peuple d’outre-mer, mais de nos seules con
130
ceux qui viennent négocier. Le communiste actuel,
plus
encore que le fasciste, est un malade mental, ou, s’il est sain d’esp
131
tis communistes d’Occident, complices du crime le
plus
atroce de toute l’Histoire. Refusons ces ballets, ces équipes de foot
132
Europe. Cette Europe qui aurait pu, en s’unissant
plus
tôt, cette Europe qui pouvait, en rassemblant ses forces à l’appel an
133
e. Il n’a pas voulu rester seul. Quelques-uns des
plus
grands l’ont osé. Pascal et Kierkegaard devant leur Dieu. Nietzsche a
134
nul doute l’une des prouesses intellectuelles les
plus
mémorables du siècle. À partir de relations logarithmiques, de consid
135
n pas d’un théisme quelconque, d’une spiritualité
plus
ou moins bouddhiste ou guénonienne. Dieu n’étant pas l’objet d’un pro
136
t sans doute par rapport à Pascal qu’il serait le
plus
intéressant d’évaluer la théologie logarithmique de notre auteur. Le
137
ue ce point de vue provoque dans l’intelligentsia
plus
ou moins masochiste de notre Europe. Mais surtout, condamner radicale
138
user d’un acte bien défini, qui m’eût valu un peu
plus
, croyez-moi, que les quinze jours de forteresse auxquels le Général m
139
uré, Monsieur le président, de mes sentiments les
plus
distingués et dévoués.ad ab. Rougemont Denis de, « Denis de Rouge
140
e pouvait en être autrement. Car si le juge n’est
plus
obligé d’aggraver la peine du fait qu’il n’est plus tenu compte de la
141
us obligé d’aggraver la peine du fait qu’il n’est
plus
tenu compte de la récidive en matière d’objection de conscience, il n
142
e envisager, à la seconde condamnation, une peine
plus
faible qu’à la première. Au cours de cette audience, une lettre de l’
143
ler de mission ou démission de la Suisse. Nul non
plus
n’a le droit de contester le témoignage de moralité et de caractère q
144
rtout dans le cas de la Suisse, pays où il est le
plus
difficile de défendre l’armée, le plus difficile de se dire objecteur
145
il est le plus difficile de défendre l’armée, le
plus
difficile de se dire objecteur, donc le plus courageux de l’être — si
146
, le plus difficile de se dire objecteur, donc le
plus
courageux de l’être — si l’on est sérieux, toutefois, ce qui n’est pa
147
il faut prendre soin de poser dans ses termes les
plus
authentiques. Veuillez croire, Monsieur le rédacteur en chef, à mes s
148
ouvrière. Il y a une culture européenne. C’est la
plus
petite unité que l’on puisse trouver. Je suis tout à fait d’accord av
149
d avec l’historien anglais Toynbee qui dit que la
plus
petite unité d’étude intelligible qu’on puisse prendre est une civili
150
qui n’empêche pas les ouvriers d’avoir des goûts
plus
bourgeois que les bourgeois cultivés. L’avant-garde est toujours sort
151
doesn’t work », ça ne fonctionne pas, ça ne joue
plus
. Ne pensez-vous pas que les revendications ne sont pas assez bien for
152
lle va mourir, cela revient à dire qu’il n’y aura
plus
de civilisation du tout. Et vous ne croyez pas qu’il y aurait des ind
153
raditions chinoises d’un moralisme utilitaire des
plus
simplets : voyez le Petit Livre rouge. Un mélange grossier, stérile,
154
aucun germe de civilisation nouvelle. Croyez-vous
plus
au succès des révolutions que des évolutions ? Je ne crois pas du tou
155
assion. Mais aujourd’hui, les artistes ne fondent
plus
rien : ils réagissent aux mouvements affectifs passionnels, aux névro
156
duisent et révèlent les courants, mais n’agissent
plus
sur eux. C’est à l’essayiste, au philosophe lyrique, au moraliste ima
157
les de vision qu’on lui propose et qui s’imposent
plus
ou moins aux esprits et aux sensibilités. Mais encore faut-il sentir
158
ue la psyché moderne fomentait dans sa démence la
plus
secrète. Par quoi cette période anarchique que traverse notre siècle
159
e, le scientisme plat et la croyance aux toujours
plus
grands nombres. Mais je n’ai pas envie d’étudier après coup l’histoir
160
oyens d’en sortir. C’est-à-dire de créer un ordre
plus
humain : par quoi je veux dire plus divin. Et ne me demandez pas si j
161
réer un ordre plus humain : par quoi je veux dire
plus
divin. Et ne me demandez pas si je crois que cela réussira : car nous
162
26 ans, célibataire ; il est proportionnellement
plus
nombreux en Suisse romande. Si la notion d’objection de conscience a
163
ichel Barde. — L’objecteur religieux n’est-il pas
plus
« intimiste » que l’objecteur humanitaire, attaché à renverser certai
164
ins régimes, et très logiquement. Car là il n’y a
plus
aucun recours à une transcendance, à quelque chose qui soit au-dessus
165
ivisionnaire Dénéréaz. — Dans les conseils de nos
plus
petites communes, chaque séance débute en plaçant cette réunion d’une
166
oyen applique les lois et y obéit sans les mettre
plus
jamais en question. Bernard Béguin. — Tout dépend si le citoyen est a
167
t. — Au point de vue des citoyens, c’est beaucoup
plus
grave. Le conformisme du citoyen qui se croit bon citoyen parce qu’il
168
bunaux ordinaires qui jugent en majorité des gens
plus
ou moins malhonnêtes. Colonel divisionnaire Dénéréaz. — Jugez-vous de
169
au maximum, tandis que l’emprisonnement peut être
plus
long. Bernard Béguin. — Mais est-ce que les arrêts répressifs se purg
170
cher. — Depuis 1950, le Code militaire n’autorise
plus
de prononcer comme peine accessoire la privation des droits civiques,
171
, le sursis ne peut être accordé que si le juge a
plus
qu’un espoir, mais une conviction suffisante. Alors, l’objecteur est
172
é une seconde fois à la même peine ou à une peine
plus
forte, puisqu’il ne changerait certainement pas son fusil d’épaule —
173
onnage était un hérétique. Après ça, il n’y avait
plus
rien à discuter, on le brûlait. Et alors j’ai été un peu scandalisé à
174
Rougemont. — Comme les hérétiques. Les civils
plus
intolérants que l’armée Colonel Vaucher. — Nous écoutons très long
175
pouvons leur accorder le bénéfice d’un traitement
plus
favorable, et c’est l’emprisonnement tout court. Bernard Béguin. — M.
176
e tribunal apprécie les motifs de conscience avec
plus
ou moins de soin. Il y a des cas où des tribunaux valaisans ou fribou
177
e un certain état d’esprit que je trouve beaucoup
plus
répandu chez les civils que chez les officiers. Les civils sont souve
178
officier de carrière. Est-ce qu’il ne serait pas
plus
simple, pour vous, d’admettre un service civil ? Est-ce que ça a un s
179
e actuel, de notre système de défense. On ne peut
plus
raisonner au temps de la bombe atomique comme au temps de Morgarten.
180
ait pas suffisant. Demain ? Nous avons l’armée la
plus
nombreuse d’Europe. Ce qui est déjà un signe de puissance. Je vous fa
181
e, s’il existait un service civil, nous n’aurions
plus
un certain nombre d’objecteurs. Nous en serions ravis. Mais si je me
182
service militaire obligatoire paraît la forme la
plus
démocratique de réaliser cette armée. J’ignore totalement si une armé
183
D’autre part, un service civil serait sans doute
plus
attrayant. Nous protégeons mais que construisons-nous ? Colonel
184
Bernard Béguin. — Nous ne pouvons pas ignorer non
plus
, qu’actuellement encore, à l’extérieur de nos frontières, des forces
185
ment. Mais les frontières de la survie ne passent
plus
par nos frontières. Elles passent par tous les coins du monde. Nous n
186
ne faut pas dire aussi : Neutralité oblige, allez
plus
loin. Tout ce que je voudrais dire ici, en faveur des objecteurs de c
187
ai écrit sur l’amour ? C’est la question posée le
plus
souvent par les interviewers. J’ai coutume de répondre : Dites-moi pl
188
qui le nie, se retrouve dans la vie du couple le
plus
« fidèle ». S’il est vrai que la passion cherche l’inaccessible, et q
189
la condition humaine, trop humaine. Rien n’a fait
plus
de mal que la passion, ni créé plus de beauté, en Occident. Je pense
190
Rien n’a fait plus de mal que la passion, ni créé
plus
de beauté, en Occident. Je pense que le couple, fondement du rapport
191
nse que le couple, fondement du rapport humain le
plus
total, survivra sans trop de mal à nos modes intellectuelles. La mode
192
nt était devenu une théorie à la mode. Je n’en ai
plus
parlé, mais pratiquement je me suis engagé au service de l’Europe, d’
193
e une convergence, mais la situation actuelle est
plus
sérieuse que mon petit pamphlet, avouons-le, car c’est l’école qui a
194
», c’est-à-dire leur nature et leur contenu, sans
plus
se laisser paralyser par la fiction, décidément indéfendable à tous p
195
être qu’utilitaire et discrète, elle n’y parvient
plus
. « C’est devenu une véritable guerre de religion », s’exclamait une d
196
à une œuvre extrêmement importante, étudie depuis
plus
de cinquante ans le phénomène de la voiture. Dans son tout dernier li
197
tant que futur médecin, il s’est bien sûr penché
plus
particulièrement sur les effets de la pollution des voitures sur notr
198
iction absolue pour les voitures de s’approcher à
plus
de 5 miles de chez lui. Il avait en fait complètement changé d’avis.
199
C’était la vox populi. Jacob Roffler : Rien n’est
plus
facile que de créer des besoins, grâce aux mass medias et aux moyens
200
voiture vous rend indépendant. » Mais rien n’est
plus
faux. En auto, vous devez respecter des horaires au même titre que si
201
ixante voitures en tout… Il n’y avait presque pas
plus
de voitures que d’inventeurs. Il a été de toute évidence le créateur
202
t aussi se déplacer en voiture, ils n’accepteront
plus
d’être bloqués à 30 kilomètres de leur lieu d’habitation. Jacob Roffl
203
se d’un succès. C’est l’une des machines qui a le
plus
mauvais rendement qui soit. Les Américains ont calculé que leurs voit
204
dois convenir que c’est de la rigolade. Cela n’a
plus
aucune importance. Je parlais de bouleversements. C’est en raison de
205
ion abusive de l’automobile entrave la liberté du
plus
grand nombre. On en vient à construire des autoroutes à côté de villa
206
elles, à cause des centrales nucléaires. Il n’est
plus
question de demander l’avis de qui que ce soit. Nous le ferons ! dise
207
rier à M. Weber, il aura obtenu son changement et
plus
personne ne discutera. Je n’ai jamais dit que cette initiative était
208
rnement, qui sont d’un degré de sécurité beaucoup
plus
élevé, et qui offrent des nuisances bien moindres, alors on crie au m
209
zones densément peuplées où la voiture ne devrait
plus
être qu’un appoint. Mais lorsque l’on passe aux actes, plus personne
210
qu’un appoint. Mais lorsque l’on passe aux actes,
plus
personne n’est prêt à abandonner son véhicule individuel pour prendre
211
les mesures prises pour les empêcher sont encore
plus
impopulaires ». Ce qui ne veut pas dire, bien sûr, qu’il ne faille pa
212
e le problème de l’automobile de manière beaucoup
plus
globale. Alfred Sauvy dans un petit livre qui date de 1968 — les chos
213
blier qu’elle risque de tuer. Il y a par le monde
plus
de 200 000 personnes qui meurent chaque année sur les routes, sans co
214
aménage des autoroutes pour rendre la circulation
plus
fluide mais on s’aperçoit qu’au moindre départ en vacances les voitur
215
êtes — des jouets comme la bombe ou d’une manière
plus
modeste l’automobile. Car même en les baratinant, vous n’obtiendrez p
216
fut publié dans une revue — j’avais alors un peu
plus
de 17 ans — était une critique d’un livre de Montherlant intitulé Le
217
u’en 1936, les démocraties occidentales ont eu le
plus
grand tort de participer aux JO. Si elles avaient refusé d’y aller to
218
s ! » Quand on en arrive là, je crois qu’il n’est
plus
question de sport mais de délire nationaliste. Et la presse sportive
219
les grands sportifs imposaient leurs volontés les
plus
arbitraires à leurs adversaires. Les pages sportives ont donc l’air d
220
l’air de glorifier d’affreux tyrans comme on en a
plus
vu depuis Gengis Khan. Et tout cela fait bien entendu régner autour d
221
1906, Denis de Rougemont est l’écrivain suisse le
plus
engagé dans les divers mouvements pour l’unité politique et culturell
222
quels L’Amour et l’Occident demeure sans doute le
plus
célèbre, il a médité sur les thèmes essentiels de notre temps. Mais,
223
l : je m’étais aperçu à ma honte que je ne savais
plus
par cœur les sonnets des Chimères : c’est réparé. aq. Rougemont De
224
Rougemont a reçu le Grand Prix Schiller, une des
plus
hautes distinctions littéraires de notre pays, doté cette année de 25
225
mme genre légitime de la littérature. Mais il y a
plus
grave encore dans mon cas, puisque c’est le cas d’un essayiste qui n’
226
t Roger Caillois… Voilà ce qui compte à mes yeux,
plus
que tout, dans ma bibliothèque française. Seul Benjamin Constant est
227
its politiques. Paul Valéry me paraît en revanche
plus
créateur dans sa prose que dans ses vers. On m’opposera sans doute Ra
228
ouvent, ou l’on juge regrettable, que je donne le
plus
clair de mes journées, depuis plus de trente ans, à l’action. Qu’est-
229
ue je donne le plus clair de mes journées, depuis
plus
de trente ans, à l’action. Qu’est-ce à dire? Action pour l’Europe féd
230
te formule se trouvait répondre aux questions les
plus
lancinantes que me posaient alors l’époque, les carences de nos démoc
231
es sur la Suisse. Je serais moins gênant, et même
plus
utile là-bas, pensait-on sans doute en haut lieu. Qu’ai-je fait duran
232
cité, par là même relié à la communauté, et même
plus
: créateur de cette communauté. Voilà pour la doctrine. J’ai dit les