1 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
1 de timidités, de cloisonnements, et peut-être de prudences aussi, que l’on n’imagine pas en Amérique… Cherchant à louer une mais
2 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)
2 ue ne rien faire. Parlons un peu de cette fameuse prudence dont l’éloge inlassable embellit vos discours. En somme, que risquez-
3 en du statu quo, plus follement imprudent que vos prudences  ? Je ne trouve pas. On dirait que vous avez le trac. Vous répétez qu’
4 . Quand vous y serez, il sera temps de voir si la prudence , ou au contraire un peu de hâte, conviennent à nos calamités. Ceci me
5 Pour tout dire en style familier, ces éternelles prudences nous cassent les pieds. On trouverait dans les procès-verbaux de votr
6 en un jour, petit à petit l’oiseau fait son nid, prudence est mère de sûreté, chi va piano va sano, wait and see, step by step,
7 qui ne veut rien. Chi va piano perd la Corée. La prudence est le vice des timides et la vertu des audacieux. Je me résume. L’op
3 1955, Journal de Genève, articles (1926–1982). Pour un désarmement moral (19 juillet 1955)
8 . Je ne suis qu’un écrivain. Rien ne m’oblige aux prudences des hommes d’État, on vient de le voir. Les relations culturelles, à