1 1934, Journal de Genève, articles (1926–1982). Sara Alelia (25 mai 1934)
1 ent pas dix pages de ce roman ! La mode passe, le public se fatigue, paraît-il. « Achetez français », disent les critiques, à
2 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
2 t obligés de se soumettre aux goûts (supposés) du public . Ils renoncent à former ces goûts. Ils se contentent de les flatter.
3 tout le problème des rapports de l’écrivain et du public , ou même de la culture et de la nation, qui se pose enfin dans son ur
4 andes masses pour la lecture ? Est-ce la faute du public , ou bien des écrivains ? Et avant d’y porter remède, ne conviendrait-
3 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
5 37)f Si les livres se vendent si mal, et si le public ne se rend pas compte de l’importance réelle de cette crise, à qui la
6 de cette crise, à qui la faute, disions-nous ? Au public ou aux écrivains ? On objectera sans doute que le vrai responsable, c
7 Mais d’où vient cette paresse ? D’où vient que le public se défende aussi mal contre les sollicitations vulgaires des distract
8 une part de responsabilité ? Car, après tout, le public est à peu près ce qu’on le fait. En temps normal, il se forme à l’ima
9 lusoires au morne train-train de la vie. Ainsi le public perd l’habitude de demander aux écrivains autre chose qu’« une heure
10 rait pas de chance d’aboutir si, d’autre part, le public lui-même n’avait à cœur d’y collaborer. Aussi bien, si j’écris ceci à
11 d’attirer l’attention de ceux qui sont du côté du public sur l’importance civique de ces problèmes. On ne manquera pas de me d
12 tal des choses. J’observais tout à l’heure que le public est à peu près ce que les auteurs le font. Mais il est juste de dire
4 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
13 e leurs œuvres sont pratiquement inaccessibles au public de langue française : en exposant leur contenu essentiel avec une cla
5 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
14 issant de citoyens qualifiés participent à la vie publique . Celle-ci n’est plus l’affaire exclusive des cliques de politiciens d
15 onnaires n’hésitent pas à participer à des débats publics , ou à commenter l’activité de leur département devant les auditeurs d
16 fets oratoires qui caractérise ces communications publiques  : un ton familier, humain ; des faits, et non pas de vagues et solenn
17 ients et très jaloux de la qualité de leur esprit public  ? Sait-on assez de quelle passion profonde se charge ici le terme de
6 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
18 Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)l m New York, février J’ai fait un
19 de pays moderne où la religion tienne dans la vie publique une place plus importante et plus visible. Il faut être un Européen p
20 pénétration de la vie ecclésiastique et de la vie publique (dans un pays, remarquons-le, où les Églises ont toujours été séparée
21 ndre. l. Rougemont Denis de, « Religion et vie publique aux États-Unis », Journal de Genève, Genève, 18 février 1941, p. 1.
7 1953, Journal de Genève, articles (1926–1982). Aller et retour (21 mai 1953)
22 s, le projet fut brûlé par la population en place publique . L’État de New York était le plus réticent. Il fut le dernier à se ra
8 1955, Journal de Genève, articles (1926–1982). Pour un désarmement moral (19 juillet 1955)
23 un cheval de Troie et qu’il en organise, en place publique , la visite officielle et gratuite, l’arme secrète des Achéens devient
9 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Denis de Rougemont et l’objection de conscience (30 juin 1969)
24 toujours ? Nous avons en commun le souci du bien public et cherchons à le servir chacun à sa manière. C’est de cette convicti
10 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Objection de conscience : Denis de Rougemont répond (4 juillet 1969)
25 e conscience, René Bugnot. Lue lors de l’audience publique du Tribunal, cette lettre, ou plutôt l’une de ses copies, nous fut tr
11 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Un débat sur l’objection de conscience : entre Dieu et l’État (4 octobre 1969)
26 qu’elles sont venues d’un malaise, d’un sentiment public que la répression était excessive ? Est-ce que c’est une évolution de
27 on d’une manière dramatique, et qu’ils forcent le public à se poser des questions auxquelles je ne prétends pas répondre, mais
12 1978, Journal de Genève, articles (1926–1982). Débat sur la voiture dans la société moderne (février 1978)
28 transit ; accorder une préférence aux transports publics , surtout dans le périmètre situé à l’intérieur de la « petite ceintur
29 urbanisme, recherche scientifique, arts et santé publique . Je veux bien qu’il mentionne Paris et non pas Genève où les choses s
13 1982, Journal de Genève, articles (1926–1982). Suis-je perdu pour la littérature ? (30 octobre 1982)
30 ques. Depuis le xix e siècle romantique, le grand public et la plupart des critiques semblent penser que la littérature c’est
31 ens à mon cas personnel, pour la première fois en public . On s’étonne souvent, ou l’on juge regrettable, que je donne le plus