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ent pas dix pages de ce roman ! La mode passe, le
public
se fatigue, paraît-il. « Achetez français », disent les critiques, à
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t obligés de se soumettre aux goûts (supposés) du
public
. Ils renoncent à former ces goûts. Ils se contentent de les flatter.
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tout le problème des rapports de l’écrivain et du
public
, ou même de la culture et de la nation, qui se pose enfin dans son ur
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andes masses pour la lecture ? Est-ce la faute du
public
, ou bien des écrivains ? Et avant d’y porter remède, ne conviendrait-
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37)f Si les livres se vendent si mal, et si le
public
ne se rend pas compte de l’importance réelle de cette crise, à qui la
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de cette crise, à qui la faute, disions-nous ? Au
public
ou aux écrivains ? On objectera sans doute que le vrai responsable, c
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Mais d’où vient cette paresse ? D’où vient que le
public
se défende aussi mal contre les sollicitations vulgaires des distract
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une part de responsabilité ? Car, après tout, le
public
est à peu près ce qu’on le fait. En temps normal, il se forme à l’ima
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lusoires au morne train-train de la vie. Ainsi le
public
perd l’habitude de demander aux écrivains autre chose qu’« une heure
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rait pas de chance d’aboutir si, d’autre part, le
public
lui-même n’avait à cœur d’y collaborer. Aussi bien, si j’écris ceci à
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d’attirer l’attention de ceux qui sont du côté du
public
sur l’importance civique de ces problèmes. On ne manquera pas de me d
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tal des choses. J’observais tout à l’heure que le
public
est à peu près ce que les auteurs le font. Mais il est juste de dire
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e leurs œuvres sont pratiquement inaccessibles au
public
de langue française : en exposant leur contenu essentiel avec une cla
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issant de citoyens qualifiés participent à la vie
publique
. Celle-ci n’est plus l’affaire exclusive des cliques de politiciens d
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onnaires n’hésitent pas à participer à des débats
publics
, ou à commenter l’activité de leur département devant les auditeurs d
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fets oratoires qui caractérise ces communications
publiques
: un ton familier, humain ; des faits, et non pas de vagues et solenn
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ients et très jaloux de la qualité de leur esprit
public
? Sait-on assez de quelle passion profonde se charge ici le terme de
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de pays moderne où la religion tienne dans la vie
publique
une place plus importante et plus visible. Il faut être un Européen p
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pénétration de la vie ecclésiastique et de la vie
publique
(dans un pays, remarquons-le, où les Églises ont toujours été séparée
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ndre. l. Rougemont Denis de, « Religion et vie
publique
aux États-Unis », Journal de Genève, Genève, 18 février 1941, p. 1.
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s, le projet fut brûlé par la population en place
publique
. L’État de New York était le plus réticent. Il fut le dernier à se ra
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un cheval de Troie et qu’il en organise, en place
publique
, la visite officielle et gratuite, l’arme secrète des Achéens devient
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toujours ? Nous avons en commun le souci du bien
public
et cherchons à le servir chacun à sa manière. C’est de cette convicti
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e conscience, René Bugnot. Lue lors de l’audience
publique
du Tribunal, cette lettre, ou plutôt l’une de ses copies, nous fut tr
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qu’elles sont venues d’un malaise, d’un sentiment
public
que la répression était excessive ? Est-ce que c’est une évolution de
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on d’une manière dramatique, et qu’ils forcent le
public
à se poser des questions auxquelles je ne prétends pas répondre, mais
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transit ; accorder une préférence aux transports
publics
, surtout dans le périmètre situé à l’intérieur de la « petite ceintur
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urbanisme, recherche scientifique, arts et santé
publique
. Je veux bien qu’il mentionne Paris et non pas Genève où les choses s
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ques. Depuis le xix e siècle romantique, le grand
public
et la plupart des critiques semblent penser que la littérature c’est
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ens à mon cas personnel, pour la première fois en
public
. On s’étonne souvent, ou l’on juge regrettable, que je donne le plus