1 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
1 il sait l’être aujourd’hui sans que cela nuise en rien à un don de sympathie qui est parfois la plus subtile de ses ruses de
2 1929, Journal de Genève, articles (1926–1982). Panorama de Budapest (23 mai 1929)
2 iaux. On vous mène au Théâtre, vous n’y comprenez rien , mais le charme des voix hongroises féminines suffit à votre bonheur
3 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). L’Âme romantique et le rêve (23 mars 1937)
3 d’un présent beaucoup moins héroïque… En vérité, rien n’est plus actuel que le phénomène du rêve, je dirais même en politiq
4 e phénomène du rêve, je dirais même en politique. Rien n’est plus important que de savoir la qualité, et la nature, des rêve
5 e : Nerval, Hugo, Baudelaire et Mallarmé, pour ne rien dire des contemporains. Il serait passionnant, à cet égard, de pousse
4 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
6 s’expliquer franchement devant le peuple, et à ne rien entreprendre sans son appui. Les plus hauts fonctionnaires n’hésitent
7 le droit de leur poser n’importe quelle question. Rien de plus frappant que l’absence de démagogie et d’effets oratoires qui
5 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Religion et vie publique aux États-Unis (18 février 1941)
8 Américain qui connaît tant soit peu son histoire, rien n’apparaît plus naturel. Les États-Unis ont été fondés par des groupe
6 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
9 u’au point désiré, pour y descendre et s’y poser. Rien ne donne une idée de l’immobilité comme ce vol sans repères en plein
7 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Lettre aux députés européens (15 août 1950)
10 Europe, sauf pour le péril extérieur, qui n’était rien au regard de celui que nous courons. Une partie de l’opinion réclamai
11 fédérale, dotée de pouvoirs limités, mais réels. Rien d’autre, en vérité, ne pouvait assurer l’indépendance du pays. Mais l
12 e révision profonde du Pacte. En 1847, notons-le, rien ne semblait « praticable » aux yeux des réalistes. (Nous en sommes là
13 on n’est pas raison, mais quand les raisons de ne rien faire restent les mêmes quoi qu’il arrive, c’est qu’elles traduisent
8 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)
14 delà de ce qu’on vous a permis, qui est moins que rien , arrêtés par un alinéa, déconcertés par un éternuement des daltoniens
15 six mois que c’est prématuré, mais qu’il ne faut rien faire en attendant. Et l’opinion se demande si tout cela dissimule un
16 confesser son pur néant devant les experts. Mais rien ne pourra jamais me persuader qu’ils aient tous raison à la fois, qua
17 deux qui tombent d’accord sur autre chose que ne rien faire. Parlons un peu de cette fameuse prudence dont l’éloge inlassab
18 ). Car vous ne vous êtes, jusqu’ici, engagés dans rien que l’on sache. Quand vous y serez, il sera temps de voir si la prude
19 t, chacun peut voir que M. Bevin n’a jamais voulu rien commencer. Au reste, l’Europe existe depuis plus de 2000 ans. Ce qui
20 erdre. Tout est prématuré, pour celui qui ne veut rien . Chi va piano perd la Corée. La prudence est le vice des timides et
21 us ne voulez pas fédérer l’Europe, vous ne voulez rien qui l’intéresse. Si vous ne faites rien cet été, vous serez oubliés c
22 ne voulez rien qui l’intéresse. Si vous ne faites rien cet été, vous serez oubliés cet automne. Si vous croyez qu’il vaut mi
23 s cet automne. Si vous croyez qu’il vaut mieux ne rien faire, ou qu’on ne peut rien faire de sérieux, vous pouvez encore ren
24 qu’il vaut mieux ne rien faire, ou qu’on ne peut rien faire de sérieux, vous pouvez encore rendre un service à l’Europe ; a
25 la place à ceux qui ont décidé d’agir. Avouez que rien ne vous paraît possible, on comprendra que vous n’êtes plus nécessair
9 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Troisième lettre aux députés européens : L’orgueil de l’Europe (17 août 1950)
26 de nos terres, dans aucun de nos peuples, comme à rien de ce qui forme l’héritage deux fois millénaire de nos fils. Vous n’ê
27 ’humanité : notre culture, cette civilisation que rien ne s’offre à remplacer, et qui a su remplacer toutes les autres. D’où
10 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Quatrième lettre aux députés européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)
28 député de Mozart, ni d’Athènes, ni de Rome, ni de rien à vrai dire de ce qu’a pu signifier le nom d’Europe, c’est bien l’aut
29 aux Soviets et au déficit en dollars. Si peu que rien , en fait, car selon sa brochure, ce minimum ne saurait être envisagé
30 endance : une Autorité fédérale. Nous n’attendons rien de plus, ni rien de moins de vous. s. Rougemont Denis de, « Quatri
31 orité fédérale. Nous n’attendons rien de plus, ni rien de moins de vous. s. Rougemont Denis de, « Quatrième lettre aux dé
11 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Cinquième lettre aux députés européens : « Méritez votre nom ! » (19-20 août 1950)
32 ple, n’est pas mûre, et chacun sait qu’on ne peut rien faire sans elle. » C’est qu’ils se prennent pour l’opinion, qu’ils on
33 is elle ne bougera pas, si vous ne faites presque rien . Elle laissera les sceptiques parler « au nom des masses » dans l’ind
34 us les cas cela ne peut les conduire absolument à rien . Soyons francs : le Conseil de l’Europe, solidement retranché dans le
35 oins qu’une Amérique qui les professe, et ne vaut rien en face des Russes qui les assènent. Il faut des actes, dit-on. La ph
36 au point où nous en sommes, il n’y a presque plus rien à perdre. Que risquez-vous à tenter l’impossible ? D’autre part, il e
37 députés, faut-il vous dire encore que je ne suis rien qu’une voix presque désespérée, et sans autre pouvoir que de vous adj
38 on, je m’écriais l’autre jour : si vous ne voulez rien faire, allez-vous-en ! Mais beaucoup d’entre vous veulent agir, et je
39 salut de l’ensemble ? Je veux avoir parlé pour ne rien dire, si quelqu’un nous propose une autre solution que l’Autorité féd
12 1955, Journal de Genève, articles (1926–1982). Pour un désarmement moral (19 juillet 1955)
40 e neutralité reste illusoire. L’Amérique n’aurait rien à y perdre, la Russie se verrait rassurée, l’Europe serait faite et l
41 es œuvres et des idées. Et voilà qui n’a l’air de rien , mais qui équivaut en fait à lever le rideau de fer. Je pars de là. J
42 de fer. Je pars de là. Je ne suis qu’un écrivain. Rien ne m’oblige aux prudences des hommes d’État, on vient de le voir. Les
43 on vient de mentionner, nous ne saurions demander rien de plus ; nous sommes prêts à « causer » dès demain. (Je le dis au no
44 chroniques ou neutralistes de l’esprit ne peuvent rien apprendre aux hommes de l’Est : ceux-ci n’enverront pas non plus leur
45 t d’échanges réels dans les deux sens, ou je n’ai rien dit. Si chacun mène chez l’autre un cheval de Troie et qu’il en organ
13 1963, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Le Dieu immanent, qui s’annonce à leur cœur » (9-10 novembre 1963)
46 après lui se sont dit athées, mais cela ne change rien au fait que le mouvement créateur de la science procède d’une confian
14 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Denis de Rougemont et l’objection de conscience (30 juin 1969)
47 suivant de Bernard Béguin, intitulé « Le “tout ou rien ” » : « Personne, au courant de la vie intellectuelle suisse des trent
48 anche, nous ne pouvons le suivre dans ce “tout ou rien ” qui voudrait qu’à défaut d’un statut des objecteurs de conscience, l
15 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Objection de conscience : Denis de Rougemont répond (4 juillet 1969)
49 de solidarité. Quant à votre sous-titre « Tout ou rien  », je ne le crois pas justifié par mon texte, et vous avez raison de
16 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Non, notre civilisation n’est pas mortelle ! » (30-31 août 1969)
50 tion tant physique que spirituelle ? Je n’en sais rien . Je sais vers quoi je voudrais qu’on aille. Le progrès est l’augmenta
51 n. Mais aujourd’hui, les artistes ne fondent plus rien  : ils réagissent aux mouvements affectifs passionnels, aux névroses e
17 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Un débat sur l’objection de conscience : entre Dieu et l’État (4 octobre 1969)
52 e de cette Constitution ? Cela ne veut absolument rien dire. C’est une couverture pour quelque chose dont le contenu est une
53 s très clair. Colonel Vaucher. — Nous n’y pouvons rien du tout, ce n’est pas nous qui déterminons notre compétence. Nous ne
54 e était un hérétique. Après ça, il n’y avait plus rien à discuter, on le brûlait. Et alors j’ai été un peu scandalisé à l’id
55 liciens. Denis de Rougemont. — Je n’ai absolument rien dit contre l’armée en tant que telle. Je parle contre un certain état
18 1973, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Denis de Rougemont, l’amour et l’Europe » (3-4 mars 1973)
56 a jeunesse, dans son ensemble, ne me paraît vivre rien qui ressemble à un « l’éclatement de l’Éros », si j’en crois mes yeux
57 e transcender la condition humaine, trop humaine. Rien n’a fait plus de mal que la passion, ni créé plus de beauté, en Occid
58 sayé de montrer que la notion de révolution n’est rien d’autre que la passion transposée au niveau collectif. Or, il n’y a d
19 1973, Journal de Genève, articles (1926–1982). Genève, exemple européen ? (10-11 novembre 1973)
59 ou bloquées par un cordon douanier qui ne sert à rien ni à personne, mais qui symbolise la « souveraineté » (d’ailleurs de
20 1978, Journal de Genève, articles (1926–1982). Débat sur la voiture dans la société moderne (février 1978)
60 œur de presque tous les grands débats politiques. Rien que pour les votations du 26 février prochain, deux sujets sur six la
61 ses amis. C’était la vox populi. Jacob Roffler : Rien n’est plus facile que de créer des besoins, grâce aux mass medias et
62 n 78 : « La voiture vous rend indépendant. » Mais rien n’est plus faux. En auto, vous devez respecter des horaires au même t
63 tions de se prononcer. L’initiative Weber ne vise rien d’autre. J’ai peur que lorsque vous dites, M. Peyrot, que la démocrat
64 en revenir à l’initiative Weber, elle ne demande rien d’impossible. Elle demande simplement que le peuple puisse se prononc
65 mobile, elle débouche sur une quantité d’emplois. Rien que pour la Suisse — qui pourtant ne fabrique pas directement d’autom
21 1982, Journal de Genève, articles (1926–1982). Suis-je perdu pour la littérature ? (30 octobre 1982)
66 venus trente-cinq ans, et pourtant je ne regrette rien , pour les raisons tout intérieures auxquelles il est temps que je vie