1 1926, Journal de Genève, articles (1926–1982). Le Dépaysement oriental (16 juillet 1926)
1 de se placer en face des choses, tout près, mais sans jamais s’y perdre ou se confondre en elles, révèle sa personnalité pe
2 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (I) (15 février 1937)
2 agne ayant, comme chacun sait, déclaré une guerre sans merci à toutes les formes d’intelligence réfractaires à la caporalisa
3 jour, un troisième « fait les théâtres », besogne sans gloire et de maigre profit, un quatrième enfin, malgré ses quatre-vin
4 e ou du philosophe, par exemple. Ce qui ne va pas sans risques graves, pour la plupart. Tout cela, que je résume à grands tr
3 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (II) : La grande misère de l’édition (22 février 1937)
5 apparaître assez clairement que la situation est sans issue directe. J’entends que nulle réforme légale ne suffirait à l’as
4 1937, Journal de Genève, articles (1926–1982). Condition de l’écrivain (III) : Mission civique de la culture (1er mars 1937)
6 e chose qu’« une heure d’oubli », une distraction sans conséquence entre les heures de bureau ou d’usine. Après le travail e
5 1940, Journal de Genève, articles (1926–1982). Veille d’élection présidentielle (14 novembre 1940)
7 ire, et ses partisans accusent Willkie de jouer — sans le vouloir — le jeu des totalitaires. Mais Willkie réplique que c’est
6 1941, Journal de Genève, articles (1926–1982). Santé de la démocratie américaine (17 janvier 1941)
8 cal de trois-cents policemen montés. On circulait sans nulle peine autour du building du Times, sur lequel passaient en ruba
9 sentait vraiment battu. On peut dire aujourd’hui sans exagération que la réélection de Roosevelt a été l’une des trois « Kr
10 ement devant le peuple, et à ne rien entreprendre sans son appui. Les plus hauts fonctionnaires n’hésitent pas à participer
11 atiquement que les États-Unis sont une démocratie sans partis. Entre le citoyen et les autorités, pas d’autre intermédiaire
7 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (11-12 mai 1946)
12 en ne donne une idée de l’immobilité comme ce vol sans repères en plein ciel, à 130 mètres à la seconde, sans vibrations ni
13 repères en plein ciel, à 130 mètres à la seconde, sans vibrations ni courant d’air, et sans nul signe apparent de mouvement.
14 la seconde, sans vibrations ni courant d’air, et sans nul signe apparent de mouvement. Les uns écrivent, d’autres déjeunent
8 1946, Journal de Genève, articles (1926–1982). Journal d’un retour (fin) (18-19 mai 1946)
15 t-coquet scolaire 1910, que l’imagination se rend sans condition après la plus rapide reconnaissance des lieux. J’ai revu de
16 e et intacte. Et j’ai revu la SDN dans son palais sans patine, sans fantômes. Pourtant, cette grande figure voûtée qui lui r
17 Et j’ai revu la SDN dans son palais sans patine, sans fantômes. Pourtant, cette grande figure voûtée qui lui ressemblait à
18 iers de salle, un ton d’obsèques officielles mais sans tristesse. Ce fut une glorieuse journée, comme disent les Anglo-Saxon
9 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Lettre aux députés européens (15 août 1950)
19 sont plus complexes ; et qu’on ne peut comparer, sans offense, nos modestes sagesses et les folies sublimes des grandes Nat
10 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Deuxième lettre aux députés européens (16 août 1950)
20 eur — moins astucieusement combiné pour s’enrayer sans faute avant le départ —, vous en ferez l’usage qu’elle attend. Elle n
11 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Troisième lettre aux députés européens : L’orgueil de l’Europe (17 août 1950)
21 nt nous cherchons en vain l’égal sur la Planète ? Sans remonter jusqu’au déluge, ni même jusqu’aux Anciens qui manquent à l’
12 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Quatrième lettre aux députés européens : En lisant le pamphlet du Labour Party (18 août 1950)
22 n trésor de diversités souvent irréductibles mais sans prix, de libertés, de foi, et de formes de vie, cette idée par exempl
23 e anglais. Il en découle primo : qu’une Assemblée sans majorité travailliste ne saurait être tolérable que dans la mesure où
24 t à ce mythe que pour garder quelque moyen d’agir sans démasquer sa vraie nature. Car dans le fait, où sont nos souveraineté
13 1950, Journal de Genève, articles (1926–1982). Cinquième lettre aux députés européens : « Méritez votre nom ! » (19-20 août 1950)
25 e par l’union, et que l’unification tuerait. Mais sans sacrifices d’amour-propre, sans replis stratégiques d’intérêts légiti
26 ion tuerait. Mais sans sacrifices d’amour-propre, sans replis stratégiques d’intérêts légitimes, sans compromis elle ne sera
27 e, sans replis stratégiques d’intérêts légitimes, sans compromis elle ne sera pas. C’est clair. Seuls, ceux qui veulent pass
28 pas mûre, et chacun sait qu’on ne peut rien faire sans elle. » C’est qu’ils se prennent pour l’opinion, qu’ils ont négligé d
29 que si l’on se contente d’affirmer des principes sans les mettre en pratique, cela ne fait de mal à personne. Mais cela en
30 appuie cette suggestion. On ne fera pas l’Europe sans informer ses peuples, et du danger qu’ils courent, et de la parade pu
31 notre fédération. On n’informera pas les peuples sans une propagande massive. Personne n’a les moyens de la financer. La se
32 e ne suis rien qu’une voix presque désespérée, et sans autre pouvoir que de vous adjurer de la part des millions qui se tais
14 1952, Journal de Genève, articles (1926–1982). Au pays du Patriarche (29-30 novembre 1952)
33 et n’aiment pas l’eau. La frontière est partout, sans nulle raison visible, découpant une contrée que la nature avait conçu
34 érité », écrivait-il à Madame du Deffand. Avec ou sans le curé, contre les tyranneaux, en dépit des conseils des réalistes,
35 ux princes intellectuels et temporels de l’Europe sans y ajouter un prospectus vantant la qualité des montres de Ferney, ou
15 1955, Journal de Genève, articles (1926–1982). Pour un désarmement moral (19 juillet 1955)
36 sme dans l’intelligentsia européenne : l’autorité sans discussion. Telles étant les implications de l’offre russe, il appart
37 du moment où ils disposeraient de l’armée commune sans laquelle toute neutralité reste illusoire. L’Amérique n’aurait rien à
38 ules qui permettent l’élaboration de l’instrument sans lequel il n’est point d’entente entre les hommes, je veux dire un lan
39 conditions du dialogue viennent d’être acceptées sans réserve par la déclaration de Boulganine — et cela pour la première f
16 1956, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Oserons-nous encore… » (6 novembre 1956)
40 é, pour avoir laissé faire sous nos yeux hébétés, sans un cri, sans un geste — cela ? Ces voix rauques, jusque dans nos cham
41 laissé faire sous nos yeux hébétés, sans un cri, sans un geste — cela ? Ces voix rauques, jusque dans nos chambres, criant
42 e, qui ne pouvait pas répondre, appelant l’Europe sans chefs et sans armée, et sans même un porte-parole pour nous dire : al
43 ait pas répondre, appelant l’Europe sans chefs et sans armée, et sans même un porte-parole pour nous dire : allons-y ! pour
44 e, appelant l’Europe sans chefs et sans armée, et sans même un porte-parole pour nous dire : allons-y ! pour leur dire : nou
45 res foules révoltées, et liquider d’autres élites sans armes. Nous devons à la passion de Budapest martyre une réparation sa
46 s à la passion de Budapest martyre une réparation sans merci, vigilante, obstinée, sans éclat, comme il convient à la repent
47 e une réparation sans merci, vigilante, obstinée, sans éclat, comme il convient à la repentance active. Nous devons tout d’a
48 ccident, hurlant : l’Europe à l’aide ! et mourant sans réponse. x. Rougemont Denis de, « Oserons-nous encore… », Journal
17 1958, Journal de Genève, articles (1926–1982). Hommage à Pasternak (31 octobre 1958)
49 e courage d’être lui-même, et le rabat au mutisme sans espoir, seule communion possible encore avec son peuple. y. Rougem
18 1963, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Le Dieu immanent, qui s’annonce à leur cœur » (9-10 novembre 1963)
50 et dont l’écho s’entend dans tout l’ouvrage, est sans nul doute l’une des prouesses intellectuelles les plus mémorables du
51 vec une référence explicite à Calvin). Tout cela, sans aucun recours au vocabulaire consacré de la piété, ni aux symboles de
52 chrétienne », p. 231.) Or, ce Dieu que l’on écrit sans sourciller Ps-Pr-F — comme l’énergie s’écrit mc2 dans la célèbre équa
53 tructures physico-mathématiques, est inconcevable sans Dieu. Elle cesse donc d’être vraie musique chez ceux de nos contempor
19 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Denis de Rougemont et l’objection de conscience (30 juin 1969)
54 Bugnot. Équilibré, maître de soi, convaincu mais sans fanatisme, il n’est ni subversif, ni anarchiste, ni cryptocommuniste,
55 serait qu’un État policier régnant sur des êtres sans âmes. La politique de neutralité donne aux responsabilités du citoyen
20 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Non, notre civilisation n’est pas mortelle ! » (30-31 août 1969)
56 tre siècle a-t-elle été préparée ? Je vous dirais sans trop réfléchir : par le nationalisme militarisé, l’étatisme, le matér
21 1969, Journal de Genève, articles (1926–1982). Un débat sur l’objection de conscience : entre Dieu et l’État (4 octobre 1969)
57 l’État où le citoyen applique les lois et y obéit sans les mettre plus jamais en question. Bernard Béguin. — Tout dépend si
58 . L’objecteur peut accomplir ses devoirs civiques sans s’opposer à sa propre conscience. Pour les autres, l’officier de recr
59 rait s’y soustraire en se faisant réformer.) Mais sans se soustraire à la loi l’objecteur cherche à montrer les failles de l
60 dépit de la bombe atomique dont on parle beaucoup sans en connaître les effets. Par deux fois déjà, nous avons été maintenus
61 ent s’étonner que vous ayez pu le tolérer si bien sans changer de mentalité. Bernard Béguin. — Pourquoi nous l’avons toléré 
62 s pas simplement défendre les frontières du passé sans tenir compte du fait que nos frontières actuelles sont celles de la p
22 1973, Journal de Genève, articles (1926–1982). « Denis de Rougemont, l’amour et l’Europe » (3-4 mars 1973)
63 ndement du rapport humain le plus total, survivra sans trop de mal à nos modes intellectuelles. La mode littéraire des troub
23 1973, Journal de Genève, articles (1926–1982). Genève, exemple européen ? (10-11 novembre 1973)
64 rite », c’est-à-dire leur nature et leur contenu, sans plus se laisser paralyser par la fiction, décidément indéfendable à t
24 1978, Journal de Genève, articles (1926–1982). Débat sur la voiture dans la société moderne (février 1978)
65 l’imagination d’un Henry Ford, mécanicien têtu et sans culture, dites-vous, qui est parvenu à ses fins en créant dans ses us
66 ’y a pas d’invention au monde qui n’ait été faite sans un besoin et sans des années et des années de recherches. L’auto n’éc
67 on au monde qui n’ait été faite sans un besoin et sans des années et des années de recherches. L’auto n’échappe pas à la règ
68 selon laquelle aucune réalisation n’est possible sans besoin. François Peyrot : Permettez-moi d’observer que l’on ne peut p
69 es innovations technologiques dans notre société, sans nous demander au préalable à quoi cela peut bien nous mener. Mais voi
70 ble, des villes invivables, et des embouteillages sans fin. Jean Kräyenbühl : Je pense qu’il faudrait davantage analyser le
71 ville où les gens se rencontrent librement, même sans se connaître, où se formait l’opinion et cela depuis la cité grecque.
72 ’à ce jeu de l’auto prioritaire ont été sacrifiés sans douleur, logement, enseignement, téléphone, urbanisme, recherche scie
73 s ne pouvez aujourd’hui brancher votre télévision sans entendre parler d’emplois et de niveau de vie. La voiture y contribue
25 1982, Journal de Genève, articles (1926–1982). Suis-je perdu pour la littérature ? (30 octobre 1982)
74 ersitaire d’études européennes, à Genève encore ; sans parler de l’Association européenne des festivals de musique, de l’Ass
75 joué entre 1930 et 1940 J’oserai donc aborder sans aucune précaution la question que beaucoup se posent à mon sujet : — 
76 quinze jours de forteresse « au pain et à l’eau, sans visites ni courrier », pour « insultes à chef d’État étranger risquan
77 on retour définitif en Suisse, je me suis trouvé, sans trop savoir comment, engagé dans la lutte militante pour la fédératio
78 se porter et où n’importe qui puisse lui répondre sans avoir l’organe de Stentor. Nous retrouvions l’idéal d’Aristote qu’il