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, les États et leurs experts voyaient dans le mot
souveraineté
la réponse décisive à cette « chimère ». Le bon sens dénonçait l’invi
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fallut une bonne guerre pour briser le tabou des
souverainetés
cantonales absolues ; que les cantons suisses vivaient ensemble depui
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le nationalisme étatisé et le mythe survivant des
souverainetés
. L’un nourrit l’autre, parce qu’il y trouve un alibi. Cette passion n
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er sa vraie nature. Car dans le fait, où sont nos
souverainetés
? Qui les a vues depuis quelques décennies ? Qui donc ose les défendr
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dévalué. Je cherche en vain : Où sont encore les
souverainetés
de nos États, quand l’armée et l’économie n’en dépendent plus que pou
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US ou les cantons de la Suisse de se fédérer. La
souveraineté
nationale absolue n’est donc plus qu’un prétexte au droit de veto, qu
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’un État étranger qu’ils disent vouloir garder la
souveraineté
du leur ?) Messieurs les députés, ce serait pure folie que d’essayer
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qui est. La question n’est pas de renoncer à des
souverainetés
illusoires — comment faire abandon de ce qu’on n’a plus ? — mais de r
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rêter l’élan vers notre union. N’attaquez pas les
souverainetés
, dépassez-les ! Refaites-en une à l’échelle de l’Europe ! Il y va de
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il y a cent ans, n’a pas voté la suppression des
souverainetés
. Ses vingt-cinq États sont souverains sur le papier, mais fédérés en
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bstinée. Nous vivons en démocratie, qui veut dire
souveraineté
du peuple. Or le peuple, c’est vous et moi. Profitant du silence igno
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ert à rien ni à personne, mais qui symbolise la «
souveraineté
» (d’ailleurs de plus en plus fictive) des États. Or, tous les problè