1
ue de Traz, et c’est ce qui donne à ses notations
tout
leur prix. Elles ne nous renseignent pas sur une partie orientale de
2
é du sens commun — mais qui reste trop méfiant de
tout
romantisme pour édifier aucun système. Le livre se termine par un voy
3
ême, cette façon de se placer en face des choses,
tout
près, mais sans jamais s’y perdre ou se confondre en elles, révèle sa
4
lles de l’Opéra aussi sont en grosses lettres, et
tout
cela finira bien par s’arranger, comme au dernier acte d’une opérette
5
on renouvelle de temps à autre, à lire des potins
tout
en essuyant une moustache de crème fouettée ? Budapest : une vague de
6
Hongrie, des portraits de lord Rothermere, et sur
toutes
les portes le fameux : « Non ! non ! jamais ! » Officiers élégants, t
7
ux : « Non ! non ! jamais ! » Officiers élégants,
tout
de noir vêtus, belles femmes aux voix agréablement rauques… Sortez po
8
, d’or et de violet. Puis une rue de pierre grise
toute
boursouflée de prétentions munichoises. Puis un palais gothique 1880,
9
e plus un Européen ne sait le faire, et dansent à
tout
propos de folles « czardas » qui deviennent tourbillonnantes et finis
10
ue puérils et nostalgie des grandeurs de naguère,
tout
cela compose un visage romantique et ardent dont le voyageur s’éprend
11
dégradants. J’ai fait lire ce livre à des gens de
toutes
conditions, « de toutes croyances ou de toutes incroyances », comme d
12
re ce livre à des gens de toutes conditions, « de
toutes
croyances ou de toutes incroyances », comme disait Péguy. Et dix fois
13
de toutes conditions, « de toutes croyances ou de
toutes
incroyances », comme disait Péguy. Et dix fois, en me le rendant, « J
14
« Des livres comme celui-là, ça aide à vivre ! »
Tout
le charme profond de Selma Lagerlöf revit dans ces peintures d’une La
15
sobriété qui vous saisit le cœur, à chaque page.
Toute
une vie de femme se déroule sur un rythme large à travers une humanit
16
t dans sa vie et désormais l’accompagne en secret
tout
au long de cette chronique. On voit naître et grandir un fils, puis l
17
-train des journées. Ils avaient en somme raison,
tout
au moins pour leur compte, ajouterons-nous. À chacun sa réalité : ell
18
rabrouées par le sort, « la neige tombe, effaçant
toutes
traces », symbole d’une miséricorde lumineuse, dont on dirait qu’elle
19
es. Aussi, quelques enfants qui semblent incarner
toute
la poésie des contes scandinaves, une merveilleuse petite Eva-Margare
20
omme chacun sait, déclaré une guerre sans merci à
toutes
les formes d’intelligence réfractaires à la caporalisation intégrale.
21
intéressés, on ignore, je crois bien, à peu près
tout
de cette condition des écrivains. L’on s’en fait une idée romantique
22
’amour de sa Muse. C’est l’image que vulgarisait,
tout
récemment encore, le timbre-poste vendu au profit des « intellectuels
23
ccès choyé par les « femmes du monde », hommes de
toutes
les fortunes et bonnes fortunes, et traversant la vie dans un murmure
24
ma. C’est agréable, pour un écrivain, qu’on croie
tout
cela… Je doute que ce soit bien utile. Un membre de l’Académie Goncou
25
il est clair que la création artistique requiert
toutes
les forces d’un homme, et s’accommode très mal de la dispersion de se
26
i ne va pas sans risques graves, pour la plupart.
Tout
cela, que je résume à grands traits, me paraît tendre vers la même li
27
, il est grand temps de mettre un ordre neuf dans
tout
cela. Mais il faudrait d’abord que cela se sache ! d. Rougemont De
28
os, des conditions actuelles de l’édition. Malgré
toute
leur bonne volonté, les éditeurs ne sont pas des philanthropes. En to
29
é, les éditeurs ne sont pas des philanthropes. En
tout
cas, ils ne peuvent plus l’être. Ils ont eux aussi à « se défendre ».
30
lème déborde infiniment le plan technique : c’est
tout
le problème des rapports de l’écrivain et du public, ou même de la cu
31
flexe d’économiser sur les livres, plutôt que sur
toute
autre distraction, cinéma ou meetings sportifs ? D’où vient cette dés
32
e, c’est la paresse intellectuelle qui sévit dans
toutes
les classes et qu’entretiennent le cinéma, la TSF, les illustrés et l
33
t-ils pas une part de responsabilité ? Car, après
tout
, le public est à peu près ce qu’on le fait. En temps normal, il se fo
34
u premier) la lecture, aujourd’hui, n’est plus du
tout
ce qu’elle était au siècle passé pour des millions de personnes de to
35
au siècle passé pour des millions de personnes de
toutes
conditions : une nourriture, un exercice de l’âme, de l’intelligence
36
s suivrons le cours fatal des choses. J’observais
tout
à l’heure que le public est à peu près ce que les auteurs le font. Ma
37
ans la foule exaltée je me disais : Qu’est-ce que
tout
cela, ce discours, ces clameurs, sinon les phantasmes d’un rêve, d’un
38
s plus précises d’ordre culturel et littéraire. «
Toute
époque de la pensée humaine, dit en débutant notre auteur, pourrait s
39
êve et la vie réelle. » Or notre époque, plus que
toute
autre semble-t-il, s’est attachée à l’étude des rêves : qu’il suffise
40
es que celles du savant viennois. Elles englobent
tout
le mystère de la création poétique, elles font une part notable aux f
41
facteurs spirituels, religieux et métaphysiques.
Tout
le premier volume est d’ailleurs consacré à l’examen des théories rom
42
n, un Carus, à propos de l’inconscient notamment.
Tout
ce que les plus récentes écoles ont passionnément discuté, se trouve
43
ur admirable, par ces penseurs dont nous ignorons
tout
. C’est que leurs œuvres sont pratiquement inaccessibles au public de
44
t et soulignant des correspondances profondes, et
toutes
nouvelles, entre le romantisme allemand et les plus grands poètes mod
45
la personne humaine dans sa réalité. Il y fallait
toutes
les ressources d’un esprit bien armé par nos classiques, alliées à un
46
foules de conserver et même de développer presque
toutes
les mesures adoptées par le New Deal, et il vient de recevoir l’appui
47
ctéristique des passions dans ce pays. Je parlais
tout
à l’heure d’une campagne violente. Cette épithète demande quelques ex
48
s œufs sur la tête, mais ces manifestations somme
toute
peu dangereuses, de la passion politique, sont considérées comme des
49
tacitement admise est de laisser à chaque joueur
toutes
ses chances, et de ne pas gêner son jeu davantage qu’on ne fait lors
50
ts idéologiques dans ce grand débat démocratique.
Toute
la polémique se ramène à deux séries d’arguments : arguments de techn
51
désire Willkie (ou Roosevelt) comme président. »
Tout
cela paraît, dans l’ensemble, gentil, un peu puéril, mi-publicitaire
52
ne à croire que l’enjeu de cette compétition soit
tout
à fait pris au sérieux par les électeurs. Pourtant personne n’ignore
53
ns cent-mille, à onze heures, un demi-million. Le
tout
dans un ordre parfait, sous l’œil amical de trois-cents policemen mon
54
évisme ! » Cette dame s’occupe aujourd’hui, comme
toutes
ses pareilles, à réunir des conserves, mais pour l’Angleterre, à prés
55
ur l’Angleterre. Le lendemain même de l’élection,
toute
la presse qui venait de soutenir Willkie avec ensemble, et qui n’avai
56
signifiait ruine, division, guerre et inflation,
toute
cette presse proclamait l’union des partis, l’oubli des polémiques, l
57
e dans l’intérêt commun, — et non pas à répéter à
tout
propos le credo trop connu d’un parti. Le secret de cette souplesse c
58
ent le principe de la discussion, indispensable à
toute
vie démocratique. Le fait qu’il n’y a que deux partis, et que ces deu
59
s agences spécialisées, chaque jour exprimée dans
toutes
ses nuances par des lettres aux journaux, des articles de magazines,
60
e charge ici le terme de démocratie ? En tournant
tout
à l’heure le bouton de ma radio, j’ai entendu cette phrase prononcée
61
haque jour, vous entendrez un choix « d’hymnes de
toutes
les Églises ». Plus tard, un quart d’heure de nouvelles religieuses d
62
é. Il faut connaître cet arrière-plan pour donner
tout
leur sens à certains incidents de la vie politique américaine. Imagin
63
une campagne de « mission intérieure » à travers
tout
le continent. Imaginez Roosevelt prononçant une longue prière à la ra
64
t, le président et M. Wallace s’agenouillent avec
toute
la congrégation… Le chœur entonne le cantique : « Ô Dieu, notre aide
65
u même nom. Une aurore boréale nous avait arrêtés
toute
une nuit, non point que sa beauté nous eût cloués sur place, mais par
66
est blanche, un peu houleuse et cotonneuse. Mais
tout
d’un coup elle se déchire : ce n’était qu’une couche de nuages. Trois
67
ns à rebours en quatre heures. Nous sommes partis
tout
au début de la matinée. Voici déjà l’après-midi, voici le soir, nous
68
roches de l’Irlande vient la nuit. Derrière nous,
tout
est flamme et or. Mais un toit d’ombre épaisse descend obliquement, r
69
la gloire aux ténèbres denses. Il n’y a plus que,
tout
près sur nos têtes, les lampes en veilleuse, et le ronron assourdi de
70
asser le temps de la guerre en Amérique frémit de
toutes
ses fourrures et se récrie : « Quel goût ! Voilà l’Europe enfin ! Et
71
enfin ! Et des fleurs vraies ! Ah mon cher, ici,
tout
est beau !… » — « Mais tout ici a été fait par les Américains pendant
72
s ! Ah mon cher, ici, tout est beau !… » — « Mais
tout
ici a été fait par les Américains pendant la guerre… » — « Taisez-vou
73
. Ils la vengent, croit-elle, d’une Amérique « où
tout
est laid », mais d’où ils viennent. ⁂ Les oiseaux de Paris Nous
74
es. Je cherche à voir, le nez contre la vitre, et
tout
d’un coup : Rue Claude Bernard, — en plein cinquième arrondissement —
75
. Je vais sortir sur mon balcon, je vais la voir…
Tout
d’abord je n’ai distingué qu’un paysage de toits bleus, médiéval. Et
76
tres sons… Si ! je ne rêve pas : un coq qui crie,
tout
là-bas vers les Invalides. L’or pâle du Dôme s’avive au-dessus des to
77
e m’étonner que de n’en point trouver, justement.
Tout
est pareil à mes souvenirs, à peine un peu plus ressemblant. Tout est
78
à mes souvenirs, à peine un peu plus ressemblant.
Tout
est intact. La brusquerie des employés intacte, quand on demande un r
79
e à la mode. C’est clair : le mal y est mal venu,
tout
simplement. On le tient encore pour anormal. J’ai l’impression qu’on
80
est autorisé à voir : l’un des deux grands et le
Tout
Petit, qui est la dernière paroisse intacte du Continent. Un peu plus
81
nt les Anglo-Saxons, pensant au temps qu’il fait,
tout
simplement. Les délégués paraissaient regretter « l’atmosphère de Gen
82
voyons aucun motif de croire qu’on leur laissera
tout
le temps d’aller lentement, et le loisir d’être prudents. Festina len
83
us êtes décidés à faire l’Europe envers et contre
toutes
ses routines décadentes, à la sauver de la ruine en l’unissant, et po
84
en faire en attendant. Et l’opinion se demande si
tout
cela dissimule une idée de derrière la tête, ou révèle au contraire,
85
Napoléon III. L’oiseau fait son nid en un jour —
toutes
affaires cessantes. On peut tout faire step by step, sauf sauter un o
86
d en un jour — toutes affaires cessantes. On peut
tout
faire step by step, sauf sauter un obstacle. On peut tout faire en de
87
re step by step, sauf sauter un obstacle. On peut
tout
faire en deux pas, sauf franchir un abîme. Si votre œuvre est de long
88
longue haleine, il n’y a pas une minute à perdre.
Tout
est prématuré, pour celui qui ne veut rien. Chi va piano perd la Cor
89
qu’ils le disent, qu’ils proclament leur but, et
tout
changera dans un instant. Il s’agit d’une révolution, qui est le pass
90
ien ne s’offre à remplacer, et qui a su remplacer
toutes
les autres. D’où vient, Messieurs, que ce cap de l’Asie ait dominé le
91
lisme et les coopératives, et enfin l’art moderne
tout
entier : peinture, musique, littérature, poésie, théâtre et sculpture
92
s, ou par nos livres. Bien plus, le monde moderne
tout
entier peut être appelé une création européenne. Pour le bien comme p
93
est née de nos savants et de nos philosophes. De
tout
cela, Messieurs, vous êtes les Députés. On attend de vous l’invention
94
s de Salzbourg. Voilà ce que l’Europe a su faire.
Toute
la musique est née du contrepoint de l’Europe. Vous êtes, Messieurs,
95
inquiète aussi, et ce grand risque de la liberté,
tout
cela qui vous délègue en ce lieu décisif, dans l’histoire concrète de
96
eu décisif, dans l’histoire concrète de ce temps,
tout
cela peut disparaître à tout jamais si vous manquez à une mission pré
97
oncrète de ce temps, tout cela peut disparaître à
tout
jamais si vous manquez à une mission précise, celle de fédérer nos fa
98
dessus. Bref, une seule chose paraît claire, dans
tout
cela : les habitants de la Grande-Bretagne et leurs « parents de l’Au
99
’il n’affecte pas les intérêts anglais, et que si
toute
l’Europe se convertit à l’étatisme illimité. Ce qui n’offre aucune ba
100
uveauté du daltonisme, encore qu’elle ne soit pas
tout
inconnue des Russes. Elle se fonde sur l’axiome que la démocratie est
101
ereux de l’unité européenne », — d’où le refus de
toute
autorité politique super-nationale. Cet ami de l’unité siège parmi vo
102
langue que le chancelier du Lancaster. Opposés en
tout
, sauf en cela, conservateurs et travaillistes nous obligent donc à co
103
iment pas que l’étranger commande chez eux. C’est
tout
. Mais s’il faut éviter que l’étranger soit Staline, ils acceptent for
104
ents et d’Utopistes, qui voyaient et qui aimaient
toutes
les couleurs du prisme, leur a donné presque sans qu’ils s’en doutent
105
us ceux qui pourraient déclarer que l’Europe sera
toute
catholique, ou protestante, ou française, ou allemande, ou de gauche,
106
ue Dewey soit élu : on dit alors qu’il a pour lui
toute
l’opinion. Truman élu, l’opinion c’est Truman. Elle l’était avant cel
107
la vie, la durée de notre Europe divisée, devant
toutes
les menaces que vous savez : un régime social déficient, le chômage é
108
ossible ? D’autre part, il est sûr qu’il y aurait
tout
à perdre, même l’espoir, à ne point risquer la dernière chance europé
109
ralliement, cet été, en septembre, à Strasbourg.
Tout
tient à cela, tout tient à votre sage audace. Car si l’Europe unie n’
110
é, en septembre, à Strasbourg. Tout tient à cela,
tout
tient à votre sage audace. Car si l’Europe unie n’est pas un grand es
111
les jeux de Ferney. Le souvenir de Voltaire anime
toute
la région ; il ne vit pas seulement dans les mémoires : ces maisons,
112
jardins de Candide et cette Bourse des valeurs de
toute
l’Europe (et déjà de l’Amérique) qui fait rumeur à Genève. Le tout su
113
déjà de l’Amérique) qui fait rumeur à Genève. Le
tout
survolé trente fois par jour par des avions de New York, de l’Inde ou
114
de Stockholm. Ils vont se poser derrière le bois
tout
proche, qui assourdit tout d’un coup leur grondement. Vous voyez que
115
poser derrière le bois tout proche, qui assourdit
tout
d’un coup leur grondement. Vous voyez que ce pays est le centre du mo
116
Aller et retour (21 mai 1953)v Parmi
toutes
les raisons de faire l’Europe, économiques, militaires, culturelles,
117
time, leur indépendance réelle. D’où vient, après
tout
, la puissance, non moins redoutée que sollicitée, des USA ? Leur nom
118
arché commun » qui est la condition nécessaire de
toute
existence autonome dans notre monde du xxe siècle. On sait l’histoir
119
L’Europe, pour le malheur des trois autres, les a
toutes
, à des degrés divers, soumises à son empire par ses armes et ses négo
120
stème américain qui soit au-dessus du contrôle de
toute
force ou de toute influence européenne, et qui leur permette de dicte
121
i soit au-dessus du contrôle de toute force ou de
toute
influence européenne, et qui leur permette de dicter les termes des r
122
ls disposeraient de l’armée commune sans laquelle
toute
neutralité reste illusoire. L’Amérique n’aurait rien à y perdre, la R
123
relles, à mes yeux, sont la condition préalable à
toute
entente sérieuse dans les autres domaines, politiques ou économiques.
124
au, c’est pour entrer dans la zone où l’on parle.
Toute
l’attitude des Russes à Genève peut se résumer en un seul mot : causo
125
nistre russe s’exprimait en effet dans un langage
tout
naturel pour quiconque est imbu de la croyance marxiste au mouvement
126
dialogue réel suppose deux conditions. Il suppose
tout
d’abord, chez les deux partenaires, la conviction et le désir de conv
127
de courir le risque de la paix ! Soyons francs :
tout
cela repose sur l’hypothèse d’un changement d’attitude des Russes. Il
128
en ont. Le Père des peuples est mort, qui tenait
tout
ensemble. Le chef du MVD l’a suivi dans la tombe. Et le Kremlin subit
129
ché collective soviétique. Celle-ci cherche avant
tout
non point la liberté, qu’elle redoute, mais la sécurité. À l’intérieu
130
é devant leur appel, tant que je n’aurai pas fait
tout
ce que peut un homme libre pour hâter le jour de la vengeance du peup
131
e il convient à la repentance active. Nous devons
tout
d’abord faire l’Europe, pour qu’il y ait à l’appel de tous nos frères
132
civilisée. Et cela signifie pratiquement : rompre
toutes
relations, diplomatiques ou autres, avec la Russie soviétique, ses cl
133
e à l’aise. Je veux certes la mettre à l’aise, et
tout
homme doit le vouloir avant tout, mais ce n’est pas un article qui po
134
tre à l’aise, et tout homme doit le vouloir avant
tout
, mais ce n’est pas un article qui pourrait y suffire, il faut agir. J
135
d’Occident, complices du crime le plus atroce de
toute
l’Histoire. Refusons ces ballets, ces équipes de football, ces déléga
136
aix » aux mains rouges : Budapest nous le crie de
tout
son sang versé. Et jurons de refuser, dorénavant, de saluer du nom d’
137
, éviter la honte éternelle qui accable désormais
toute
cette génération — la Hongrie massacrée sous les yeux de l’Occident,
138
e une place centrale et dont l’écho s’entend dans
tout
l’ouvrage, est sans nul doute l’une des prouesses intellectuelles les
139
lationalité », nous assistons à la reconstruction
toute
naturelle des vérités centrales du christianisme : et je dis bien, de
140
morale » (avec une référence explicite à Calvin).
Tout
cela, sans aucun recours au vocabulaire consacré de la piété, ni aux
141
st enfin et surtout la notion d’une transcendance
tout
extérieure de Dieu, tenant l’homme dans sa dépendance, donc dans une
142
ope. Mais surtout, condamner radicalement presque
toute
la musique contemporaine au nom d’une théologie que, d’autre part, no
143
mme un athée, puisqu’il nie le Dieu personnel. Et
toute
une école d’aujourd’hui, pour des raisons d’ailleurs inverses, saluer
144
éformations, si la critique honnête les réprouve.
Tout
autre chose est d’affirmer que j’ai « jeté mon sac (militaire) aux or
145
e parler » pour faire drôle. Cette mise au point,
tout
à fait superflue pour les lecteurs de mon livre, m’a paru nécessaire
146
s condamnons à la prison ceux qui se réclament en
toute
conscience, qu’aurons-nous encore à défendre en Suisse, à part les «
147
ses dont beaucoup d’autres sauraient prendre soin
tout
aussi bien ou parfois mieux que nous. En tout cas, il n’y aurait pas
148
oin tout aussi bien ou parfois mieux que nous. En
tout
cas, il n’y aurait pas lieu de se faire tuer pour si peu que de savoi
149
aussi bons Suisses que ceux qui, trop souvent, en
toute
indifférence et ignorance quant aux bases mêmes de notre civisme, ne
150
de la communauté confédérale ? Si c’est l’ordre à
tout
prix et l’écrasement légal des opposants et dissidents, les Soviétiqu
151
aleuse et honteuse pour notre pays — l’absence de
toute
espèce de reconnaissance légale de l’objection de conscience en Suiss
152
entaire suivant de Bernard Béguin, intitulé « Le “
tout
ou rien” » : « Personne, au courant de la vie intellectuelle suisse d
153
. En revanche, nous ne pouvons le suivre dans ce “
tout
ou rien” qui voudrait qu’à défaut d’un statut des objecteurs de consc
154
ses, pour servir une cause personnelle, et pas du
tout
pour haranguer la foule par-dessus la tête du président. Si j’avais v
155
fois, ce qui n’est pas le cas, nécessairement, de
tout
contestataire de nos institutions. J’ai parlé pour René Bugnot. Si je
156
devoirs de solidarité. Quant à votre sous-titre «
Tout
ou rien », je ne le crois pas justifié par mon texte, et vous avez ra
157
e si l’on choisissait de s’en tenir à « l’ordre à
tout
prix » et à l’écrasement légal des opposants ou des simples non-confo
158
lus petite unité que l’on puisse trouver. Je suis
tout
à fait d’accord avec l’historien anglais Toynbee qui dit que la plus
159
des différences, des nuances de langue. D’abord,
toutes
ces langues sont parentes, ensuite toutes les formes générales de la
160
’abord, toutes ces langues sont parentes, ensuite
toutes
les formes générales de la culture ou particulières de la littérature
161
communes à tous les Européens. Vous trouvez dans
toute
l’Europe des romans, des sonnets, des tableaux de chevalet, le concer
162
donne ce ton-là, puisque vous le retrouverez dans
toutes
les dictatures communistes. Pensez-vous que nous sommes entrés dans u
163
ent à dire qu’il n’y aura plus de civilisation du
tout
. Et vous ne croyez pas qu’il y aurait des indices pour une autre cult
164
volutions que des évolutions ? Je ne crois pas du
tout
au succès des révolutions. Il n’y en a jamais eu une seule qui ait ré
165
n a jamais eu une seule qui ait réussi. Elles ont
toutes
abouti à des tyrannies. Une révolution aboutit à une tyrannie, parce
166
lais l’oublier : la bombe n’est pas dangereuse du
tout
. C’est un objet. Si vous la laissez tranquille dans sa caisse, elle n
167
anquille dans sa caisse, elle ne va pas en sortir
toute
seule. On nomme des comités pour contrôler la bombe ! C’est aussi abs
168
y tiens et l’époque fera ce qu’elle pourra… Après
tout
, le but de la société n’est pas la société elle-même, mais la personn
169
porter une conclusion définitive. Il s’agit avant
tout
de s’éclaircir les idées. Examiner le problème de l’objection de cons
170
le fait que la Constitution fédérale stipule que
tout
Suisse est astreint au service militaire, alors que l’objecteur de co
171
mettre plus jamais en question. Bernard Béguin. —
Tout
dépend si le citoyen est autorisé à les faire, ces lois, ou si elles
172
ectivité, et si elles sont amendables par elle en
tout
temps. Christian Schaller. — Eh bien ! L’objection de conscience n’es
173
citoyen qui se croit bon citoyen parce qu’il fait
tout
ce qu’on lui dit, ce conformisme-là ne conduit pas à l’anarchie, mais
174
lair. Colonel Vaucher. — Nous n’y pouvons rien du
tout
, ce n’est pas nous qui déterminons notre compétence. Nous ne pouvons
175
nuée par le tribunal. Au lieu de l’emprisonnement
tout
court, on prononce l’emprisonnement à subir sous le régime des arrêts
176
l Barde. — Il est évident que l’on ne peut éviter
toute
promiscuité, mais les objecteurs de conscience disposent de cellules
177
es objecteurs de conscience disposent de cellules
tout
à fait séparées. Bernard Béguin. — Nous éprouvons tout de même un mal
178
réalisée. Denis de Rougemont. — Je ne suis pas du
tout
objecteur de conscience moi-même. J’ai fait pas mal de service dans m
179
ribunaux de l’Inquisition. On ne cherchait pas du
tout
les circonstances, les motifs. On cherchait uniquement la constatatio
180
rconstances atténuantes ou exculpantes, il sera —
tout
comme un meurtrier devant un tribunal pénal — très peu condamné ou ac
181
itement plus favorable, et c’est l’emprisonnement
tout
court. Bernard Béguin. — M. Schaller va me répondre parce que j’ai di
182
fois : « Vous avez le droit de critiquer l’armée.
Tout
ce qu’on vous demande c’est de faire votre service. Nous ne vous dema
183
’hui, surtout dans la période atomique qui change
tout
à mon sens. Bernard Béguin. — Quand vous dites que l’objection n’est
184
ons constitutionnelles et les structures excluent
toute
initiative à l’extérieur, et qui ne peut agir qu’en autodéfense. S
185
nel divisionnaire Dénéréaz. — Je ne crois pas que
tout
cela soit dépassé. Je suis un officier de métier, un technicien, si v
186
sourire peut-être ? Christian Schaller. — Pas du
tout
. Avec les armes conventionnelles, certainement. Colonel divisionnaire
187
ttention quand on aborde ce problème, en dépit de
tout
ce qui a été fait à l’étranger. D’ailleurs, vous savez qu’en France u
188
e voulons-nous faire ? défendre notre pays, c’est
tout
. Le général Guisan l’a magnifiquement exprimé, quand il a dit : « Obj
189
, nous serions obligés de faire des concessions à
tout
, un système international, supranational. L’armée que nous avons actu
190
entendre notre propre voix, et d’oser dire non en
toute
indépendance. Christian Schaller. — Mais la question est bien là. Nou
191
ire hitlérienne nous aurait définitivement enlevé
tout
droit de poser aujourd’hui des questions de cet ordre. Christian Scha
192
de cet ordre. Christian Schaller. — Mais je suis
tout
à fait d’accord. Bernard Béguin. — Nous ne pouvons pas ignorer non pl
193
dire aussi : Neutralité oblige, allez plus loin.
Tout
ce que je voudrais dire ici, en faveur des objecteurs de conscience,
194
dicule et impuissance du clerc qui s’engage ». Le
tout
était un appel à l’engagement de l’écrivain en tant que tel. Quand je
195
ciété nouvelle à créer pour l’Europe. Aujourd’hui
tout
espoir est tourné vers la révolution à venir. Comment à votre avis ce
196
établissements d’enseignement supérieur, densité
tout
à fait exceptionnelle, entre lesquels des liens spéciaux pourraient s
197
, voiture polluante, voiture-ras-le-bol, elle est
tout
cela à la fois. Mais n’être qu’utilitaire et discrète, elle n’y parvi
198
que nous avions conviées à notre table ronde. De
toute
évidence, que l’on y soit favorable ou non, il faut reconnaître que l
199
rédaction débattre du sujet, qu’elles connaissent
toutes
pour l’avoir étudié à fond, bien que sous des angles différents : Den
200
inquante ans le phénomène de la voiture. Dans son
tout
dernier livre, L’Avenir est notre affaire , il lui a consacré un cha
201
du Salon international de l’automobile de Genève,
tout
en ne niant pas certains inconvénients qui se rattachent à la voiture
202
s de circuits fermés « producteur-consommateur »,
tout
en s’aidant de slogans publicitaires habiles. Mais si la voiture avai
203
re avait été, dès le départ, un besoin inventé de
toute
pièce, aurait-elle connu l’expansion qui est la sienne depuis bientôt
204
sateur moyen que la voiture est un besoin créé de
toute
pièce et qu’elle est répugnante, il aurait une réaction assez vive. F
205
eurs qui ont fait à peu près soixante voitures en
tout
… Il n’y avait presque pas plus de voitures que d’inventeurs. Il a été
206
as plus de voitures que d’inventeurs. Il a été de
toute
évidence le créateur de l’industrie automobile. II Hubert de S
207
elle les gens partent à l’aventure et découvrent
toute
une quantité de choses merveilleuses qu’ils auraient de la peine à dé
208
tif. À mon avis il est immensément positif, c’est
tout
! Denis de Rougemont : Permettez-moi de signaler quelques-uns des côt
209
ts ont passé par là. L’envie de se débarrasser de
tout
et de ne connaître aucune entrave. Il opposait la voiture au chemin d
210
ardez les structures autour des grands ensembles,
tout
est bétonné en fonction des quatre roues. François Peyrot : M. Kräyen
211
au contraire pour favoriser la liberté du trafic,
tout
est possible. Mais on ne peut seulement préconiser de rayer la voitur
212
nt depuis fort longtemps les numéro un et deux de
toutes
les grandes industries. C’est personnellement un phénomène qui m’impr
213
l’auto que le pétrole est devenu le produit dont
toute
l’économie occidentale dépend aujourd’hui. Pensez-vous qu’à l’origine
214
avec cela ? Est-ce qu’on aurait accepté de rendre
toute
l’économie occidentale dépendante des caprices de quelques émirs du g
215
es caprices de quelques émirs du golfe Persique ?
Tout
cela pour dire que l’on ne peut traiter d’une question aussi grave en
216
é de la population. Jean Kräyenbühl : On a évoqué
tout
à l’heure les méfaits des autoroutes. Une des revendications des mili
217
x d’activité des lieux de loisirs. L’homme est un
tout
. Vous n’avez qu’à constater les effets catastrophiques des cités-dort
218
n effet une erreur, car une ville doit s’adapter,
tout
en gardant ce qu’elle a d’authentique et qui doit absolument être pré
219
es sept pays producteurs membres de l’OCDE. Alors
toute
réflexion philosophique, sociale ou politique sur la voiture — qu’on
220
en passant par l’aéronautique. L’industrie est un
tout
et dans le cas de l’automobile, elle débouche sur une quantité d’empl
221
t des véhicules qui au lieu de durer cinq ans, si
tout
va bien, durent vingt ou trente ans ? Je trouve personnellement scand
222
t cela n’a pas tellement été fait. J’ai assisté à
toutes
les séances sur les règlements du Conseil fédéral en la matière. Tout
223
les règlements du Conseil fédéral en la matière.
Tout
était, je vous l’assure, plutôt obscur. Jacob Roffler : Mais alors po
224
uis de l’Université de Neuchâtel. Ce que j’aimais
tout
particulièrement dans ce rôle, c’était le moment de crise où je devai
225
des Jeux olympiques ? Je suis violemment opposé à
tout
ce qui exalte le nationalisme lors des JO : hymnes nationaux, drapeau
226
: hymnes nationaux, drapeaux, bref le protocole.
Tout
cela est, à mon sens, une effroyable caricature de l’esprit olympique
227
olympique et de la morale sportive en général. De
toute
façon, je ne vois vraiment pas le rapport qui existe entre la perform
228
ticiper aux JO. Si elles avaient refusé d’y aller
tout
en exprimant clairement leurs raisons, à savoir qu’elles ne voulaient
229
que totalement nouvelle, qui élimine expressément
toute
forme de nationalisme. Mais certains ne seraient sans doute pas du to
230
isme. Mais certains ne seraient sans doute pas du
tout
d’accord avec ce changement radical. D’ailleurs je voyais l’autre jou
231
e délire nationaliste. Et la presse sportive dans
tout
cela… Je pense que les mass médias, dans leur ensemble, sont en grand
232
rans comme on en a plus vu depuis Gengis Khan. Et
tout
cela fait bien entendu régner autour du sport un climat de violence,
233
oche, à paraître à l’automne, ces tâches bloquant
tout
, écriture et lectures. À la seule exception d’une plongée de quelques
234
synonyme de fiction. Voilà qui est méconnaître à
tout
le moins l’histoire de la littérature française. Les chefs-d’œuvre de
235
anes, le Voltaire des écrits polémiques et pas du
tout
des tragédies en vers, le Rousseau des Rêveries et des Confessions, l
236
our la paix, le Rimbaud d’Une saison en enfer, et
tout
près de nous, le Valéry de Variété et de Tel Quel, l’André Breton des
237
aillois… Voilà ce qui compte à mes yeux, plus que
tout
, dans ma bibliothèque française. Seul Benjamin Constant est meilleur
238
s ses vers. On m’opposera sans doute Racine. Mais
toute
loi souffre exception, comme toute préférence quelque injustice. Le s
239
e Racine. Mais toute loi souffre exception, comme
toute
préférence quelque injustice. Le style d’un écrivain, sa maîtrise de
240
le jugera. Rendons leur place aux essayistes dans
toute
littérature digne du nom, et surtout d’expression française. L’avi
241
n civique et d’une dizaine d’autres actions… Avec
tout
ce que cela nécessite de tâches quotidiennes, d’animation, d’organisa
242
là-dessus, m’en fait même peut-être un devoir.
Tout
s’est joué entre 1930 et 1940 J’oserai donc aborder sans aucune pr
243
ci : d’une part, les défis de l’Histoire auxquels
toute
ma génération eut à faire face, et d’autre part l’évolution intérieur
244
ans les années 1930 à 1940. Durant cette décennie
tout
s’est joué, à la fois hors de moi et en moi. Ce qui m’importe ici, c’
245
e et par la soumission de l’homme à ses machines,
tout
en nous refusait le choix. Nous étions condamnés à inventer, dans un
246
et pourtant je ne regrette rien, pour les raisons
tout
intérieures auxquelles il est temps que je vienne. Kierkegaard et
247
mmunauté. Paul Valéry nous convaincus de ce que «
toute
politique suppose une certaine idée de l’homme ». Nous en déduisons q
248
individu à la fois libre et engagé ; distingué de
tout
autre par sa vocation, mais responsable de l’exercer dans la cité, pa