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en face des choses, tout près, mais sans jamais s’
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perdre ou se confondre en elles, révèle sa personnalité peut-être mie
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x attestent la délicatesse, mais parce qu’il sait
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trouver les seuls motifs réels d’exaltation. 1. Le Dépaysement ori
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ans son flanc une grotte s’illumine, et la Vierge
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sourit. Le château royal avec son amiral régent et ses gardes blancs
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rapports sociaux. On vous mène au Théâtre, vous n’
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comprenez rien, mais le charme des voix hongroises féminines suffit à
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toire où tout le monde « se conduit bien » ? Il n’
y
aurait pas de roman. Une histoire dont le personnage principal est «
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nature et ses abîmes, si l’on veut être à même d’
y
voir les touches du surnaturel. Si les scandales du temps vous laisse
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es moins contestées de la France contemporaine. N’
y
a-t-il pas là (comme disent les étrangers qui ont appris le français
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ure pure, et nombre d’écrivains des mieux doués s’
y
montrent assez inhabiles. On retombe d’ailleurs ici dans le cas du se
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dre vers la même limite, et à bon train si l’on n’
y
veille ; dégradation et domestication de l’intelligence et de l’art.
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son ensemble, étant faite de telle sorte qu’il n’
y
trouve pas sa place normale. Et ceci suffirait à expliquer que les me
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ute du public, ou bien des écrivains ? Et avant d’
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porter remède, ne conviendrait-il pas de s’interroger sur les raisons
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eur fonction sociale avant qu’un dictateur ne les
y
invite avec une insistance déplaisante. Il s’agit, pour eux, de retro
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d’autre part, le public lui-même n’avait à cœur d’
y
collaborer. Aussi bien, si j’écris ceci à l’intention d’un de nos jou
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ns qui nous entourent. Et c’est pourquoi enfin, j’
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reviens, acheter des livres et se montrer fort exigeant sur ce chapit
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signées à la personne humaine dans sa réalité. Il
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fallait toutes les ressources d’un esprit bien armé par nos classique
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de faire le corps électoral américain. Qu’on ne s’
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trompe pas : le parti proallemand est extrêmement faible aux États-Un
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le n’est plus l’affaire des partis. Chacun peut s’
y
intéresser, parce que chacun peut espérer qu’on tiendra compte de son
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le fait très simple que voici : en réalité, il n’
y
a pas de partis aux États-Unis. Il serait en effet absolument faux d’
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ensable à toute vie démocratique. Le fait qu’il n’
y
a que deux partis, et que ces deux partis ne représentent nullement d
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américain la liberté de célébrer leur culte, ils
y
trouvaient aussi la possibilité de fonder une « cité » entièrement co
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t, l’importance sociale que chacune d’entre elles
y
revêt. On peut apprécier diversement cette interpénétration de la vie
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ns de l’Amérique. Ouvrez le New York Times : vous
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trouverez, le samedi, deux grandes pages consacrées aux choses religi
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éminaire de théologie protestante de New York : j’
y
trouve d’autres professeurs et des étudiants, bien sûr, mais aussi de
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guide de quartier, d’aspect commercial. Une page
y
est réservée aux lieux de culte. En tête : « Préservez votre privilèg
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Ô Dieu, notre aide aux temps passés… Le président
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joint sa voix. » Puis ce fut la prestation de serment, à la tribune é
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ns d’hommes entendaient cette prière, pouvaient s’
y
joindre. l. Rougemont Denis de, « Religion et vie publique aux Éta
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Europe ne demandait plus que quelques heures ? On
y
ajouta plusieurs semaines de démarches et contrôles épuisants, ramena
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us de nous ait tourné jusqu’au point désiré, pour
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descendre et s’y poser. Rien ne donne une idée de l’immobilité comme
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urné jusqu’au point désiré, pour y descendre et s’
y
poser. Rien ne donne une idée de l’immobilité comme ce vol sans repèr
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ponctué de défauts blancs. Un petit fuseau clair
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traîne sa fumée, c’est un paquebot qui en est à la troisième journée
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mes passés de la gloire aux ténèbres denses. Il n’
y
a plus que, tout près sur nos têtes, les lampes en veilleuse, et le r
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non sans inquiétude. — Et New York donc ? Si vous
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connaissez des chambres libres, faites-moi signe. (Comme les Américai
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r le gangstérisme à la mode. C’est clair : le mal
y
est mal venu, tout simplement. On le tient encore pour anormal. J’ai
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à peine, et c’est déjà cruel — il semble qu’il n’
y
ait plus qu’un no man’s land où s’affrontent sournoisement les seules
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ette grande figure voûtée qui lui ressemblait à s’
y
méprendre, c’était bien, finalement, lord Cecil… Un tiers de salle, u
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ée, qui était le but de nos travaux diserts. Nous
y
touchons, Messieurs, vraiment — il ne s’en faut que d’un atome… » ⁂ L
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tique. C’est assez pour que j’ose vous supplier d’
y
réfléchir quelques minutes. La Suisse s’est unie en neuf mois. Il vau
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ici, engagés dans rien que l’on sache. Quand vous
y
serez, il sera temps de voir si la prudence, ou au contraire un peu d
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abîme. Si votre œuvre est de longue haleine, il n’
y
a pas une minute à perdre. Tout est prématuré, pour celui qui ne veut
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nne. Quand il regarde notre vieux continent, il n’
y
voit, si j’ose dire, que ce qui n’y est pas ; il voit que ça n’est pa
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ntinent, il n’y voit, si j’ose dire, que ce qui n’
y
est pas ; il voit que ça n’est pas rouge, et que ça n’est pas anglais
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e, cette idée par exemple ne l’effleure pas. Il n’
y
a pour lui qu’un seul problème : la politique du plein emploi ; une s
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souverainetés. L’un nourrit l’autre, parce qu’il
y
trouve un alibi. Cette passion ne recourt à ce mythe que pour garder
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n, en somme. On essaie de nous dire que l’opinion
y
tient. Quelle opinion, et qui l’exprime ? Les peuples, interrogés sur
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es ! Refaites-en une à l’échelle de l’Europe ! Il
y
va de notre indépendance, qui vaut mieux qu’elles, et qu’elles sabote
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Vous pouvez la nommer. Le Comité ministériel va s’
y
opposer ? Vous pouvez passer outre, et jurer de rester où vos parleme
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oserai de l’obtenir de Staline. Car en Europe, il
y
en a peu. Si vous me dites enfin que c’est plus difficile que je n’ai
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n peut penser qu’au point où nous en sommes, il n’
y
a presque plus rien à perdre. Que risquez-vous à tenter l’impossible
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nds noms ! », disaient les voyageurs du temps. Il
y
faisait ses Pâques, non sans ostentation, et ne se privait pas de har
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inces intellectuels et temporels de l’Europe sans
y
ajouter un prospectus vantant la qualité des montres de Ferney, ou de
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n formation. Regardons-nous dans ce miroir ! Nous
y
reconnaîtrons nos anxiétés, nos erreurs, mais aussi nos espoirs. (Et
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alité reste illusoire. L’Amérique n’aurait rien à
y
perdre, la Russie se verrait rassurée, l’Europe serait faite et la pa
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sans même un porte-parole pour nous dire : allons-
y
! pour leur dire : nous voici ! — Ces voix rauques, étranglées mainte
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contres privées ont suivi mon appel. Les Russes s’
y
sont montrés lourds et stupides, les marxistes parisiens ridicules. M
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t tout, mais ce n’est pas un article qui pourrait
y
suffire, il faut agir. Je parlais d’une action vigilante, obstinée. N
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Hommage à Pasternak (31 octobre 1958)
y
Qu’un écrivain de l’Ouest reçoive un prix Staline, nous pensons si
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eule communion possible encore avec son peuple.
y
. Rougemont Denis de, « Hommage à Pasternak », Journal de Genève, Gen
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bien ou parfois mieux que nous. En tout cas, il n’
y
aurait pas lieu de se faire tuer pour si peu que de savoir qui admini
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par l’un des camarades de Bugnot. Bernard Béguin
y
ajouta un commentaire dans lequel il nuançait les termes de ce qu’il
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nt employé au cours des émeutes de mai 1968. Il n’
y
a pas de culture bourgeoise. Il n’y a pas de culture ouvrière. Il y a
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ai 1968. Il n’y a pas de culture bourgeoise. Il n’
y
a pas de culture ouvrière. Il y a une culture européenne. C’est la pl
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que vous trouvez dans les prisons russes. Vous n’
y
trouverez pas un seul représentant de l’art pompier, parce qu’il est
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re qu’elle va mourir, cela revient à dire qu’il n’
y
aura plus de civilisation du tout. Et vous ne croyez pas qu’il y aura
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crois pas du tout au succès des révolutions. Il n’
y
en a jamais eu une seule qui ait réussi. Elles ont toutes abouti à de
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par l’esprit, et de la vocation personnelle. Je m’
y
tiens et l’époque fera ce qu’elle pourra… Après tout, le but de la so
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simple de cette phrase mystérieuse pour peu qu’on
y
réfléchisse : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » ag. Roug
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mier chef l’objection de conscience religieuse. N’
y
a-t-il pas une contradiction dans le fait que la Constitution fédéral
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ection de conscience pour raison religieuse. Il n’
y
a donc aucun conflit entre l’armée et l’objecteur de conscience, dont
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n de la refuser d’une certaine manière, mais il s’
y
soumet par une autre puisqu’il accepte le jugement des tribunaux (ce
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ertains régimes, et très logiquement. Car là il n’
y
a plus aucun recours à une transcendance, à quelque chose qui soit au
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gion de l’État où le citoyen applique les lois et
y
obéit sans les mettre plus jamais en question. Bernard Béguin. — Tout
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18 ans peut obtenir un sursis… Michel Barde. — Il
y
en a qui se présentent à 19 ans devant les tribunaux. Ils bénéficient
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i n’est pas très clair. Colonel Vaucher. — Nous n’
y
pouvons rien du tout, ce n’est pas nous qui déterminons notre compéte
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le personnage était un hérétique. Après ça, il n’
y
avait plus rien à discuter, on le brûlait. Et alors j’ai été un peu s
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a condamnation. Il accepte la loi. (Il pourrait s’
y
soustraire en se faisant réformer.) Mais sans se soustraire à la loi
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de nos concitoyens font leur service parce qu’ils
y
sont obligés. D’autre part, un service civil serait sans doute plus a
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nse suisse nous a épargné d’être hitlérisés. Il n’
y
a pas le moindre doute là-dessus. Mais maintenant j’ai changé d’avis
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changé d’avis à cause de la bombe atomique. Il n’
y
a aucune espèce de valeur humaine qui vaille les destructions physiqu
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toi-même , je cherche les complémentarités. Il n’
y
a pas mutation, mais maturation. J’ai voulu faireal, par des exemples
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nis comme « l’usage non procréateur du sexe » — j’
y
vois un mécanisme de défense de l’espèce contre la démographie galopa
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lement développé vos propres thèses sur l’Europe.
Y
a-t-il un lien entre ces deux pôles d’attraction que sont pour vous l
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passion transposée au niveau collectif. Or, il n’
y
a de révolution qu’européenne, c’est-à-dire chrétienne à sa source :
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is. Mais n’être qu’utilitaire et discrète, elle n’
y
parvient plus. « C’est devenu une véritable guerre de religion », s’e
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à notre table ronde. De toute évidence, que l’on
y
soit favorable ou non, il faut reconnaître que la voiture a très larg
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ement du national-socialisme. Et j’espère qu’il n’
y
en aura pas une troisième qui serait celle des centrales nucléaires…
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ècle, tout le monde me mettait en garde, car il n’
y
avait pas de demande pour les automobiles et même les gens trouvaient
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t une réaction assez vive. François Peyrot : Il n’
y
a pas d’invention au monde qui n’ait été faite sans un besoin et sans
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el industriel vous le confirmera — que là où il n’
y
a pas de besoin, il n’y a pas de fabrication possible. C’est une règl
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nfirmera — que là où il n’y a pas de besoin, il n’
y
a pas de fabrication possible. C’est une règle fondamentale de notre
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étation. Ce n’était pas lui qui a affirmé qu’il n’
y
avait pas de besoin pour la voiture, mais tous ses amis. C’était la v
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de Rougemont : Vous dites, M. Peyrot, là où il n’
y
pas de besoin, il n’y a pas de production possible. Mais c’est un dog
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ites, M. Peyrot, là où il n’y pas de besoin, il n’
y
a pas de production possible. Mais c’est un dogme ! Dans le cas de la
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t fait à peu près soixante voitures en tout… Il n’
y
avait presque pas plus de voitures que d’inventeurs. Il a été de tout
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n Occident par rapport à l’Union soviétique, il n’
y
a aucune commune mesure : 0,5 % de la population en URSS, 50 % aux US
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a été soumise à un délai référendaire. Mais il n’
y
a pas eu de référendum. Si le peuple suisse donne raison le 26 févrie
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devrait davantage utiliser le chemin de fer. Il n’
y
a aucune raison pour tout mettre sur les routes. Et d’un point de vue
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parler d’emplois et de niveau de vie. La voiture
y
contribue de façon très importante. D’ailleurs cet aspect du niveau d
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gens, en Occident, vit aujourd’hui mieux qu’il n’
y
a un ou deux siècles. Moi ce qui me frappe, M. de Rougemont, dans la
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strie automobile à cette affaire d’emploi. Mais n’
y
a-t-il vraiment pas d’autres moyens de créer des emplois ? Est-on vér
100
oit qu’au moindre départ en vacances les voitures
y
sont bloquées. Hubert de Senarclens : La pollution due à la voiture s
101
t de participer aux JO. Si elles avaient refusé d’
y
aller tout en exprimant clairement leurs raisons, à savoir qu’elles n
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yez les pages sportives des journaux : le langage
y
est féroce. Beaucoup de journalistes vont même jusqu’à écrire des phr
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pis pour mon œuvre littéraire. C’était en 1947. J’
y
suis encore, les deux ans sont devenus trente-cinq ans, et pourtant j