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rs maîtresses — agrémentés de farces et attrapes,
comme
à Salzbourg — contraste avec l’extrême sévérité que l’on réserve aux
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ns anglo-normands et les chansons des troubadours
comme
dans le cœur d’Héloïse et l’esprit d’Abélard, s’adresse à l’ange dans
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é un style de l’amour. Si l’on définit l’érotisme
comme
l’usage non procréateur de la sexualité, au service du plaisir raffin
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otise, à un tel point que la sexualité en devient
comme
superflue, ce n’est plus que « Vénus » dans les alexandrins. Une allu
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t odieux), et tous les écrivains ignorent le sexe
comme
tel. Voici enfin le tabou restauré ! Comme il est entendu qu’on ne do
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e sexe comme tel. Voici enfin le tabou restauré !
Comme
il est entendu qu’on ne doit parler ni de l’argent, ni de ces choses
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arx et Freud, au tournant du siècle, apparaîtront
comme
des libérateurs : leur doctrine « explique tout » puisqu’elle rend co
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reudisme n’a nullement « déchaîné la sexualité »,
comme
le répètent ceux qui l’attaquent sans le connaître : il a seulement a
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re Marc. Dès 1938, Gabriel Marcel peut écrire : «
Comme
l’avait vu profondément Arnaud Dandieu, qui, sur ce point, a été vrai
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La constitution de pools européens de recherche (
comme
le CERN, à Genève) et une action concertée dans le domaine économique
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lent intolérables ou « manifestement aberrants »,
comme
l’écrit J.-F. Gravier. On voit tout de suite par ces exemples que les
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érales européennes non seulement pour l’économie (
comme
la CEE élargie), mais pour l’écologie continentale, les transports, l
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ne addition de « cultures nationales » coïncidant
comme
par miracle avec les frontières politiques des États nationaux post-n
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étroite presqu’île qui ne figure sur le globe que
comme
un appendice à l’Asie, est devenue la métropole du genre humain » (Ma
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e l’Europe physique et politique et la réinventer
comme
à partir du monde et de ses effets dans le monde. Il s’en étonne lui-
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telle ampleur que l’Europe en demeurait étonnée,
comme
quelqu’un qui se relève dans les tôles tordues et ne sait pas s’il es
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tion, et que Valéry énumérait, en premier examen,
comme
suit : « L’avidité active, la curiosité ardente et désintéressée, un
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ultitude des sensations : qui sait si un voyageur
comme
moi ne s’assoira pas un jour sur de muettes ruines, et ne pleurera pa
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otre livre sur la Suisse, vous évoquez le Gothard
comme
le cœur de l’Europe, puisque Rhin, Rhône, Danube, Pô y prennent leur
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principauté de Neuchâtel pendant des siècles ou,
comme
mon père, pasteurs, tels furent les Rougemont. Moi-même, je voulais d
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d de notre temps — sous d’autres noms, peut-être,
comme
le fédéralisme — et que nous baptisons le personnalisme. Nous créons,
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n’importe quel texte, même de doctrine politique,
comme
s’il s’agissait d’un poème. Dans les années 1930, vous dirigiez ou, a
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i sujet de ma réflexion est l’époque, mais conçue
comme
le lieu de l’engagement personnel, le lieu existentiel. L’intime ne p
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t écrit… En trois mois, dans une sorte de fièvre.
Comme
si tout, ma vie personnelle aussi bien que ma réflexion, m’avait prép
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mbler ? Nouveau paradoxe. Surtout pour un penseur
comme
vous qui scrutez les signes avant-coureurs de l’avenir de l’Europe et
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t, fournit au monde les champions de cet art ; et
comme
j’étais alors une jeune recrue animée d’un extrême désir d’être promu
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t l’écarta de la garde du fusil. « Voyez, dit-il,
comme
vos doigts sont crispés. Rien d’étonnant si vous tirez trop bas. Vous
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te ivre du nationalisme non pas corse ou occitan,
comme
on eût pu s’y attendre, mais uniquement français, proclame encore que
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l’équation et met à la place un terme plus petit,
comme
la Bretagne, ou plus grand, comme l’Europe, est regardé comme un traî
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rme plus petit, comme la Bretagne, ou plus grand,
comme
l’Europe, est regardé comme un traître. Pourquoi cela ? C’est tout à
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tagne, ou plus grand, comme l’Europe, est regardé
comme
un traître. Pourquoi cela ? C’est tout à fait arbitraire. » (Simone W
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rreur du séparatisme, qui se manifeste en Espagne
comme
en France, et en URSS comme dans le canton de Berne, est née des seul
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manifeste en Espagne comme en France, et en URSS
comme
dans le canton de Berne, est née des seuls excès de centralisme. Elle
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nes et des entreprises, et de service civil conçu
comme
une relève de la classe ouvrière, mieux que l’automation, à la condit
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. Que les causes du présent soient dans le passé,
comme
le croit le sens commun et le suppose la science, reviendrait à dire
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u présent de ce siècle ? Jérôme Deshusses le voit
comme
la Géhenne, cette vallée proche de Jérusalem qui servait de décharge
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né les lacs Érié, Baïkal, Balaton, et des fleuves
comme
le Rhin, pollué par cinq pays. (« L’Europe des nations piétine, mais
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a le temps pour — à supposer qu’il nous en reste.
Comme
vient de le définir un petit hebdo contestataire de son pays — qui es
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es, principautés épiscopales, voire héréditaires (
comme
Neuchâtel), ou fédérations de vallées comme les ligues grisonnes, qui
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ires (comme Neuchâtel), ou fédérations de vallées
comme
les ligues grisonnes, qui forment à elles seules un microcosme des li
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l’union fédérale est une union dans la diversité
comme
s’il s’agissait là d’une prouesse paradoxale ou d’un compromis empiri
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jacobins de gauche et de droite, qui s’imaginent,
comme
MM. Marchais et Debré, que le fédéralisme interne conduirait au sépar
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toutes les diversités dans « un magma informe »,
comme
certains le ressassent. Il n’y a en vérité aucune raison pour qu’une
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étatisées de l’Europe actuelle ne soient traitées
comme
le furent les « nations » primitives de la France, de la Grande-Breta
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s. En revanche, lorsqu’on l’invoque avec passion,
comme
on l’a fait tout au long de la campagne pour l’élection de l’Assemblé
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trouve dans la mort son suprême accomplissement,
comme
le montre le roman de Tristan, le mythe de Tristan, pour mieux dire.
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ittérature. Mais quand j’ai été mobilisé en 1939,
comme
officier, j’ai découvert que mon pays était la meilleure approximatio
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’entrée de Hitler à Paris, et qui a été considéré
comme
« insulte à chef d’État étranger », donc mettant en danger la sécurit
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sur mon compte par des « calomniateurs ignares »,
comme
les a qualifiés un de mes témoins. Un homme responsable dans une co
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tre dans le grand public serait dû à des formules
comme
: « L’engagement de l’écrivain » et « l’homme à la fois libre et resp
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ds, une lumière sur mon sentier », dit le psaume.
Comme
si la lampe m’éclairait seulement quand j’ai le courage d’avancer dan
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930. Mais sans lendemain. D’autre part, un slogan
comme
« small is beautiful » traduit bien l’esprit qui nous animait quand n
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our en revenir à la « décentralisation » annoncée
comme
une pièce maîtresse du nouveau septennat, c’est un terme dont les per
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es se groupent, se recouvrent, vivent en symbiose
comme
les cellules d’un tissu organique. Je vois là notre seule garantie de
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ui, sans trop de recherches, je proposerais Kafka
comme
annonciateur des régimes totalitaires dès les années 1920. Pour les c
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les années 1920. Pour les consciences, au pluriel
comme
vous avez raison de le marquer, je citerais Spengler, Toynbee, Paul V
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bsolument certain de n’avoir pas perdu mon temps,
comme
écrivain, c’est-à-dire comme fauteur de prises de conscience. Êtes-vo
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pas perdu mon temps, comme écrivain, c’est-à-dire
comme
fauteur de prises de conscience. Êtes-vous pessimiste ou optimiste ?