1
ion est déjà aux États-Unis, et deviendra bientôt
en
Europe, le plus formidable (au sens propre) instrument d’action affec
2
1954)c Le Centre européen de la culture fondé
en
octobre 1950 a son siège à Genève ; il n’est rattaché à aucune instit
3
our et l’Occident , le Journal d’un intellectuel
en
chômage et Lettres sur la bombe atomique . Interrogé sur le sens qu
4
couvre ces domaines et vous parlez de nécessité…
En
voulant rester européen, notre Centre ne fera pas double emploi avec
5
hristianisme, qu’est né le problème de l’érotisme
en
Occident. Et c’est la gnose qui lui a donné sa forme au xiie siècle.
6
te de l’Immaculée Conception de Notre-Dame à Lyon
en
1140) et reçoit le titre de Regina Cœli. Cependant que la dame ou rei
7
occitan, arabe, celte et anglo-saxon — va donner
en
français, par Béroul et Chrétien, le modèle du roman d’amour mortel,
8
, tout s’érotise, à un tel point que la sexualité
en
devient comme superflue, ce n’est plus que « Vénus » dans les alexand
9
suistique post-tridentine la courtoisie, exténuée
en
préciosité. Le xviiie dissocie l’érotique. Tout est sexe, et le mari
10
romanciers victoriens dans la troisième : retour
en
force du mythe de la passion mortelle avec Les Hauts de Hurlevent et,
11
l’ère industrielle choisira de fonder le mariage
en
principe sur le seul sentiment (ce qui est absurde), en fait sur l’hé
12
ncipe sur le seul sentiment (ce qui est absurde),
en
fait sur l’héritage (ce qui est souvent odieux), et tous les écrivain
13
ntir dans les médias audiovisuels et tactiles, qu’
en
écriture. Il en sera sans doute ainsi jusqu’à ce qu’un jour se consti
14
dias audiovisuels et tactiles, qu’en écriture. Il
en
sera sans doute ainsi jusqu’à ce qu’un jour se constitue une érotique
16
de plusieurs rencontres des délégués de neuf pays
en
guerre, à Genève, au printemps de 1944, ce texte proclame qu’à l’État
17
rdre nouveau groupé autour d’Arnaud Dandieu (mort
en
1934), Robert Aron et Alexandre Marc. Dès 1938, Gabriel Marcel peut é
18
ets, par l’entremise des manuels scolaires, n’est
en
fait qu’une forme politique récente et déjà inadéquate, à la fois tro
19
ogique et douanier, qui a moins d’un siècle d’âge
en
moyenne, n’est plus capable d’assurer la prospérité des provinces et
20
seulement spéculatif et prospectif ! Il est posé
en
vrac, en termes concrets, mal comparables, voire contradictoires d’un
21
t spéculatif et prospectif ! Il est posé en vrac,
en
termes concrets, mal comparables, voire contradictoires d’un pays à l
22
ux, les ethniques et les économiques — d’ailleurs
en
interaction fréquente. I. — Il y a les problèmes linguistiques du Sud
23
évoltes ethniques qui couvent et parfois éclatent
en
Bretagne ou en Flandres ; les poussées autonomistes au pays de Galles
24
es qui couvent et parfois éclatent en Bretagne ou
en
Flandres ; les poussées autonomistes au pays de Galles, au Pays basqu
25
s autonomistes au pays de Galles, au Pays basque,
en
Catalogne ; et tous les phénomènes similaires actuellement étouffés d
26
f. Rougemont Denis de, « La poussée régionaliste
en
Europe occidentale », Le Monde diplomatique, Paris, avril 1971, p. 7.
27
e siècle. En revanche, la vie culturelle atteint
en
Suisse une densité probablement inégalée par n’importe quel autre ens
28
égionaux se développent, d’autant plus contrastés
en
esprit qu’ils sont plus rapprochés dans l’espace. La vie culturelle s
29
tout entière dans l’espace et dans le temps, mais
en
Suisse, cela se voit mieux, se vérifie plus aisément. Sans même parle
30
s sources de trois grands courants d’idées neuves
en
Europe, dans les lettres, les sciences, les doctrines politiques. De
31
que. Ils propagent au loin par leur enseignement,
en
Hollande, en Prusse, en Russie, le rayonnement de leurs découvertes e
32
agent au loin par leur enseignement, en Hollande,
en
Prusse, en Russie, le rayonnement de leurs découvertes et de leurs mé
33
in par leur enseignement, en Hollande, en Prusse,
en
Russie, le rayonnement de leurs découvertes et de leurs méthodes. Gen
34
ine de Staël tient sa cour, que vont passer d’est
en
ouest les grands courants du romantisme et du libéralisme politique e
35
à Zurich au moment où Lénine s’y prépare à partir
en
wagon plombé pour la Gare de Finlande et la révolution d’Octobre, tan
36
mières » alpestres mais aussi intellectuelles — j’
en
citerai cinq dans la première moitié du xxe siècle. C’est à Berne et
37
ciences humaines, le civisme et la vie culturelle
en
Suisse. Stendhal voyait dans le cénacle de Coppet, rassemblé par Mme
38
n, Lapie père et fils et vingt autres qui disent,
en
termes très semblables, que « l’Europe, cette étroite presqu’île qui
39
tir du monde et de ses effets dans le monde. Il s’
en
étonne lui-même : Je n’avais jamais songé qu’il existât véritablemen
40
ions d’intensité d’une telle ampleur que l’Europe
en
demeurait étonnée, comme quelqu’un qui se relève dans les tôles tordu
41
asses ». Mais qu’était donc encore notre Europe «
en
puissance », déduction faite de nos illusions, soit vaniteuses ou mas
42
constatait : « Tout est venu à l’Europe, et tout
en
est venu, ou presque. » Et ce n’était nullement faire preuve d’orguei
43
rcice de cette fonction, et que Valéry énumérait,
en
premier examen, comme suit : « L’avidité active, la curiosité ardente
44
bien cristallisée, on vient de le voir, — Valéry
en
arrive à sa théorie des trois sources : Toute race et toute terre qu
45
ématiser le réel, géométriser l’événement, mettre
en
figures, dont les propriétés soient énonçables en peu de mots, tout c
46
en figures, dont les propriétés soient énonçables
en
peu de mots, tout ce qui fascine son esprit. (L’élégance de son style
47
ns toute l’histoire que la concurrence européenne
en
matière politique et économique… Pendant que les efforts des meilleur
48
te. J’avais transformé le grenier de notre maison
en
laboratoire. Tout ce qui était germination me passionnait… Je fabriqu
49
ec l’aide de ma sœur aînée, j’avais appris à lire
en
trois semaines, par libre curiosité, par jeu… Ensuite, pendant deux a
50
ean-Paul, Rilke. Surtout, je découvrais et lisais
en
allemand Kierkegaard. Les éditions que je devais diriger plus tard —
51
d — « Je sers » — ont contribué à faire connaître
en
France ce philosophe-poète qui reste mon maître, et peut-être mon jug
52
J’ai fait une partie de mes études à Vienne, puis
en
Souabe. J’ai connu les châteaux de la Prusse, tous rasés aujourd’hui.
53
est vrai que beaucoup de choses changeaient alors
en
très peu de temps. À Paris, j’entre en relation avec un groupe de jeu
54
ient alors en très peu de temps. À Paris, j’entre
en
relation avec un groupe de jeunes gens. Ils ont mon âge, mes préoccup
55
jeunes gens. Ils ont mon âge, mes préoccupations.
En
quelques mois se trouve fondé un mouvement dont je demeure convaincu
56
Heidegger, que Corbin traduit pour nous et annote
en
arabe du xiie siècle. Tout cela dans ces années 1932 à 1936, qui voi
57
votre Cahier de revendications publié par la NRF
en
décembre 1932 : « Nous sommes une génération comblée. Comblée de chan
58
ncept d’engagement, mais certes pas l’usage qu’on
en
a fait au cours des dernières décennies. Mon premier livre, paru en 1
59
des dernières décennies. Mon premier livre, paru
en
1934, Politique de la personne , s’ouvrait par un chapitre intitulé
60
pour moi, l’écrivain engagé n’est pas celui qui s’
en
remet à un parti quand il s’agit de prendre une position publique. Au
61
le, qui, dans une situation donnée, peut dire : j’
en
réponds ! Mais de quoi l’écrivain peut-il répondre ? De ce qu’il écri
62
Penser avec les mains a reparu dans « Idées ».
En
préparant cette nouvelle édition, j’ai été frappé de voir la continui
63
inomies, dont il faut respecter chacun des termes
en
les maintenant en tension, sans confusion, sans séparation ni subordi
64
aut respecter chacun des termes en les maintenant
en
tension, sans confusion, sans séparation ni subordination de l’un à l
65
si le titre même du livre qui vient de reparaître
en
édition « définitive » puisqu’il réunit un terme affectif à un terme
66
u parler d’amour ? » Il me parut urgent de mettre
en
relation (de nouveau, n’est-ce pas, une relation) l’amour et ses étym
67
aussi se souvenir que mon historicisme est fondé
en
théologie. Le christianisme est une historicité. Christ a souffert «
68
sion-mariage. Là-dessus, Daniel-Rops me propose d’
en
faire un livre pour la collection qu’il dirige. Je promets, je ne fai
69
harles de Gaulle. Mais enfin, le livre fut écrit…
En
trois mois, dans une sorte de fièvre. Comme si tout, ma vie personnel
70
a réflexion, m’avait préparé à l’écrire. C’est qu’
en
un sens il s’agissait d’appliquer le personnalisme au domaine de l’ér
71
est née contre le mariage. C’est un paradoxe. Il
en
est d’autres. Votre pensée si grave… C’est vous qui le dites ! N’oubl
72
t dans nos pensées depuis sa première publication
en
1939 ? On a même parlé de mutation… Révisé ? Non ! J’ai répondu aux c
73
le faire ! Je disais naguère dans une conférence
en
Amérique : « Pour la première fois dans son histoire, l’homme se voit
74
avenir. Et il y est contraint du seul fait qu’il
en
a, pour la première fois, la liberté. » Vous me direz que c’est encor
75
re un paradoxe. Mais oui ! Celui de la vérité, ou
en
tout cas de notre réalité. i. Rougemont Denis de, « [Entretien] L
76
qui a su apporter à chacun une réponse originale
en
un style et par des formules où s’affirme un maître écrivain. Cette œ
77
ité des termes que l’habitude oppose et découvrir
en
l’un la substance de l’autre. Individu et société doivent se fondre d
78
composent et son organisation doit la transformer
en
un terrain fertile où les vocations pourront s’épanouir. Cette pensée
79
e son énergie, de son talent créateur. Fondateur,
en
1950, du Centre européen de la culture, il en assure depuis la direct
80
ur, en 1950, du Centre européen de la culture, il
en
assure depuis la direction, anime les campagnes d’éducation civique e
81
sergents, je me décidais à lâcher le coup, qui s’
en
allait régulièrement dans le parapet, au-dessous de la cible. Cependa
82
egarda, et voyant dans mes yeux une bonne volonté
en
détresse : « C’est très simple, dit-il. Cela tient en trois mots : pe
83
étresse : « C’est très simple, dit-il. Cela tient
en
trois mots : pensez au noir ! Ne pensez pas à votre main, ni à ce que
84
le… La détonation me surprit. Je reposai mon arme
en
faisant sauter la douille et rechargeai machinalement. Et quand je le
85
ux implications décisives, à mon sens, du conseil
en
trois mots de ce jeune officier — « pensez au noir » —, elles ne deva
86
tres anxiétés. Mais ce premier coup au but avait,
en
un instant, posé et vérifié pour le restant de mes jours la juste rel
87
rs la juste relation des moyens et des fins. Je n’
en
tirai d’abord que des formules abstraites, mais dont je pressentais,
88
es formules abstraites, mais dont je pressentais,
en
toute confiance, que la vie où j’allais rentrer saurait les illustrer
89
ort brièvement, réservant pour la suite le soin d’
en
formuler les fondements théoriques et le mode d’emploi. 1) La considé
90
fin ne peut communiquer plus de justice qu’elle n’
en
comporte ; et cela, aux seuls moyens qui portent à cette fin. Une fin
91
iction récente de quatre mouvements régionalistes
en
France a été suivie de déclarations passionnées quoique officielles,
92
l ou imaginaire. Ni imbécile au point de ne pas m’
en
apercevoir, ni gauchiste, ni réactionnaire, ni plus ignorant de l’his
93
e deux raisons majeures de promouvoir les régions
en
Europe : On ne peut « faire l’Europe » que fédérale — non unitaire —,
94
e » que fédérale — non unitaire —, et les régions
en
fourniront le seul moyen ; Il est vital de rendre aux citoyens la pos
95
rticiper aux décisions de la cité, et les régions
en
fourniront le seul moyen. L’Europe dite des patries, des nations ou d
96
un cercle carré. La réunion de Washington vient d’
en
administrer une preuve de plus, à mes yeux parfaitement superflue. Ce
97
r des raisons que l’on voit très bien. Personne n’
en
veut d’ailleurs, et ses protagonistes moins que personne. Une Europe
98
ble sur les bases stato-nationales, seules prises
en
considération dans toutes nos capitales, cela va de soi, mais aussi à
99
auer, De Gasperi. Si ces hommes, qui avaient tout
en
main, n’ont rien pu faire, c’est vraiment que la formule est impossib
100
complexe jacobin, hérité des « quarante rois qui
en
mille ans firent la France », selon l’épigraphe de l’Action française
101
on a dû vaincre ! Le patriotisme actuel consiste
en
une « équation entre le bien absolu et une collectivité correspondant
102
de plastic aux quatre coins du continent, et même
en
Suisse. Le danger majeur que représentent ces deux réactions « région
103
x réactions « régionalistes » c’est de reproduire
en
plus petit ce dont on a souffert et qu’on a décidé de détruire : des
104
verait encore cette néfaste formule, ne fût-ce qu’
en
multipliant ses points d’application. J’imagine, au contraire, des ré
105
era pas d’entraîner. Si l’Europe devait consister
en
une centaine d’États-nations en réduction, je serais contre, intégral
106
devait consister en une centaine d’États-nations
en
réduction, je serais contre, intégralement. Les régions ne seront pas
107
a grande terreur du séparatisme, qui se manifeste
en
Espagne comme en France, et en URSS comme dans le canton de Berne, es
108
du séparatisme, qui se manifeste en Espagne comme
en
France, et en URSS comme dans le canton de Berne, est née des seuls e
109
, qui se manifeste en Espagne comme en France, et
en
URSS comme dans le canton de Berne, est née des seuls excès de centra
110
ait servi de détonateur au mouvement des régions
en
Europe — les États-Unis et l’empire russe suivront demain et après-de
111
r ce globe. Le réveil régionaliste et fédéraliste
en
Europe est un mouvement puissant, profond et prometteur, dont il semb
112
ce qui a de quoi surprendre. Il s’agit de recréer
en
Occident le sens de la communauté, qu’elle soit de production ou d’us
113
’était l’imaginatif vagabond, et il savait mettre
en
scène les idées. À eux deux, ils ont donné deux ou trois des ouvrages
114
lling, et même Condillac et tous les autres. Marx
en
entier, mais jamais cela ne se sent à le lire, personne n’écrit une l
115
gue plus claire, plus efficace, ni plus radicale,
en
ce sens qu’elle nous réfère sans cesse à ses racines, ce qui ne veut
116
qu’« un bateau est propulsé par son sillage, ou,
en
termes plus clairs, que ce qui n’est plus produit ce qui est ». En vé
117
présent produit du passé, non l’inverse. Mais qu’
en
est-il du présent de ce siècle ? Jérôme Deshusses le voit comme la Gé
118
qui ne sert à rien mais qui empeste et contamine.
En
quatre-vingts pages bourrées de faits et crépitant de formules éclata
119
) Le plancton des océans, attaqué par le dégazage
en
mer des pétroliers, menace plus encore que la destruction des forêts
120
pardonne pas, n’oublie rien… Des coups, elle peut
en
supporter mille et rendre soudain non pas œil pour œil mais apocalyps
121
ence, la surpopulation et la bombe H, tout se met
en
place pour le final : « Entre la famine et la guerre, nous n’aurons p
122
gnifie ce qui doit naître. La nature est toujours
en
avant, vers l’avenir. « L’environnement et la nature, c’est d’abord n
123
du défi. « C’est la vie entière, cette fois, qui
en
est à tout risquer. Il faut donc que ce soit pour tout avoir… Ou bien
124
és au néant noétique de leur commun matérialisme.
En
désaccord avec Deshusses sur l’interprétation éthique d’un grand nomb
125
ur l’essentiel avec ses vues philosophiques, tout
en
ressentant l’absence — est-elle voulue ? — d’une Politique qui montre
126
ntellectuelles à répercussions prolongées. Réunis
en
une masse redoutable autant par la densité de l’information et la rig
127
Deshusses a le temps pour — à supposer qu’il nous
en
reste. Comme vient de le définir un petit hebdo contestataire de son
128
rès concrète d’un pacte de défense mutuelle, juré
en
1291, « statué pour l’utilité commune et devant, s’il plaît à Dieu, d
129
, communes autonomes urbaines et rurales groupées
en
petites républiques oligarchiques ou populaires, principautés épiscop
130
ffronteront dans plusieurs guerres civiles, jusqu’
en
1848), et, avant tout, on est jaloux de préserver ses traditions part
131
-trois communautés, progressivement, s’organisent
en
cantons ou en États souverains. Elles n’éprouveront la nécessité de c
132
utés, progressivement, s’organisent en cantons ou
en
États souverains. Elles n’éprouveront la nécessité de consolider leur
133
nécessité de consolider leurs liens séculaires qu’
en
1848, au lendemain d’une dernière guerre de religion, et devant la mo
134
que renouveler leur pacte général : ils se dotent
en
neuf mois d’une Constitution fédérale dont il importe de rappeler ici
135
s. Les droits d’initiative et de référendum, tant
en
matière constitutionnelle que législative, sont exercés par le peuple
136
le peuple dès qu’un nombre suffisant de citoyens
en
font la demande. La préoccupation déterminante de cette Constitution
137
s, et la politique économique générale. Situation
en
tous points comparable à celle de l’Europe du xxe siècle, qui appell
138
oyens de défendre le tout, nulle partie n’eût été
en
mesure d’assurer son indépendance. Les cantons alémaniques eussent ét
139
té, mais pour la maintenir et perpétuer, parce qu’
en
elle seule, résident la santé et la vitalité de l’ensemble. On voit i
140
, USA, Mexique, Brésil, Nigéria, Inde, URSS, RFA.
En
Europe même, l’évolution vers la formule des régions fédérées vient d
141
opos des USA, mais qu’il est facile de transposer
en
termes européens : « Ne confiez jamais à une plus grande unité ce qui
142
sse va se voir réduite au statut d’un État-nation
en
réduction, avec ses problèmes insolubles à cette échelle. Un dernier
143
dernier mot. De grandes disputes se sont élevées
en
France sur le dilemme « fédération ou confédération ». La distinction
144
930 », et que j’ai connus dès mon arrivée à Paris
en
1931. Ils allaient publier les revues Esprit et L’Ordre nouveau 2
145
e existentielle », Hic et Nunc , qui introduisit
en
France, en 1932, les œuvres de Kierkegaard et de Karl Barth, mais aus
146
elle », Hic et Nunc , qui introduisit en France,
en
1932, les œuvres de Kierkegaard et de Karl Barth, mais aussi de Heide
147
sonnalisme. Quant à L’Amour et l’Occident , paru
en
1939, il est né de la rencontre dramatique de l’engagement et de la p
148
mythe de Tristan, pour mieux dire. J’ai découvert
en
écrivant ce livre que les notions de personne et d’amour-passion n’ex
149
ns de personne et d’amour-passion n’existaient qu’
en
Europe, et c’est peut-être le point de départ de cette longue interro
150
qu’à la littérature. Mais quand j’ai été mobilisé
en
1939, comme officier, j’ai découvert que mon pays était la meilleure
151
« insulte à chef d’État étranger », donc mettant
en
danger la sécurité de la Suisse. Cette accusation était la plus grave
152
se. Cette accusation était la plus grave possible
en
temps de guerre. Je m’en suis tiré avec une condamnation à quinze jou
153
t la plus grave possible en temps de guerre. Je m’
en
suis tiré avec une condamnation à quinze jours de forteresse, mais, a
154
ose dire que j’ai devancé de Gaulle d’une journée
en
affirmant que « la confrontation stupéfiante de cet homme et de cette
155
u’il se garde bien de citer. Moi, j’ai cité, mais
en
correctionnelle, un critique qui avait amplifié sans retenue les impo
156
ance son idéologie d’union des peuples européens,
en
Allemagne autant qu’en France, en Italie autant qu’en Hollande et en
157
ion des peuples européens, en Allemagne autant qu’
en
France, en Italie autant qu’en Hollande et en Belgique. Ils ont influ
158
ples européens, en Allemagne autant qu’en France,
en
Italie autant qu’en Hollande et en Belgique. Ils ont influencé plus o
159
llemagne autant qu’en France, en Italie autant qu’
en
Hollande et en Belgique. Ils ont influencé plus ou moins profondément
160
qu’en France, en Italie autant qu’en Hollande et
en
Belgique. Ils ont influencé plus ou moins profondément plusieurs chef
161
, et de l’idée de service civil. Nous avions tous
en
commun cette définition de l’homme vraiment humain : une personne res
162
r qui n’est pas tracé et que chacun doit inventer
en
y marchant. « Ma parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mo
163
ons, pour garantir leur autonomie, doivent s’unir
en
fédérations nationales, puis continentales. Vos réactions, quand la g
164
qui désignait alors les Suisses confédérés. Pour
en
revenir à la « décentralisation » annoncée comme une pièce maîtresse
165
trement. Elles se groupent, se recouvrent, vivent
en
symbiose comme les cellules d’un tissu organique. Je vois là notre se
166
e seule garantie de paix, dans les États d’abord,
en
Europe ensuite, et à l’échelle mondiale finalement. L’écrivain, fa
167
impact différent aujourd’hui qu’à sa publication
en
1939 ? Si j’en juge par le nombre de rééditions, de traductions et de
168
nt aujourd’hui qu’à sa publication en 1939 ? Si j’
en
juge par le nombre de rééditions, de traductions et de préfaces nouve
169
ans après la première publication de cet ouvrage
en
France, je pense que les jeunes gens d’aujourd’hui ont les mêmes réac
170
dans Les Mythes de l’amour soient encore vivants
en
1932 ? Les obstacles à la passion, ou ses excitants, sont-ils les mêm
171
uis Freud. Ce qui n’est peut-être qu’une mode, ou
en
tout cas un phénomène culturel, donc susceptible de changer à plus ou
172
e fous » du xxe siècle, et les plus meurtrières.
En
militant pour une fédération de l’Europe des régions — ces régions te
173
c’est nous les hommes qui les avons créés ! Nous
en
sommes les seuls responsables, donc seuls libres de les changer ! Ça
174
mes efforts resteront vains, qu’ils ne changeront
en
rien les destins de ce siècle, je persisterai dans mon œuvre — j’ai e
175
sterai dans mon œuvre — j’ai encore douze volumes
en
train — car elle contribue à coup sûr à ma joie et peut-être à mon sa