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tes communautés restructurées ; et à la notion de
frontières
bornées, celle de foyers librement rayonnants. Cette loi structurelle
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des nations modèle xixe siècle. À mesure que les
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dites « historiques » ou « naturelles » selon les cas (le Rhin divise
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», ou historiques, ou économiques coupées par des
frontières
politiques nées du hasard des guerres et qui ne correspondent plus à
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éalité, ni ethnique ni économique. Sur toutes les
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de nos États, les exemples abondent : Basques et Catalans divisés par
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ationales » coïncidant comme par miracle avec les
frontières
politiques des États nationaux post-napoléoniens, remaniés et multipl
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ion des régions périphériques doit s’arrêter à la
frontière
et s’exercer vers l’intérieur seulement. À Lyon, six ans plus tôt, le
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e petits États-nations, ajoutant à l’absurdité de
frontières
communes imposées à des réalités hétéroclites la médiocrité de l’hori
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qui a fait la Suisse ne peut plus se limiter aux
frontières
de ce pays. Transposant la thèse de Trotski sur le communisme, reconn
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s États-nations renfermés dans le carcan de leurs
frontières
n’ont plus d’autre mode de contact que le choc. Mais les régions s’ar
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enis de Rougemont, qui est suisse, vit près de la
frontière
franco-genevoise, mais du côté français, au pied du Jura, près de Sai