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is disposé. Cet instrument peut unir les peuples.
Mais
si on l’utilise sur une base purement nationale on va rendre impossib
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prétendons décider quel est le meilleur standard.
Mais
nous affirmons qu’il faut absolument adopter un standard unique, tout
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lques-uns à sortir d’une confusion très générale,
mais
plus particulière à l’avant-garde, essayons de poser quelques repères
4
s et d’Abélard, et rend au sentiment la primauté,
mais
il est Suisse et démocrate. Sur lui se fonde l’érotique protestante,
5
mocrate. Sur lui se fonde l’érotique protestante,
mais
hors de France : Goethe, Richardson et Laurence Sterne dans la premiè
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nouait avec une imagerie et des poncifs sadiques,
mais
tout cela se trouve curieusement transposé dans l’atmosphère du masoc
7
lomé, les symbolistes, La Porte étroite, Proust).
Mais
, au total, l’enquête sociopsychologique me paraît désormais détermina
8
ou « naturelles » selon les cas (le Rhin divise,
mais
le Rhône unit !) se dévalorisent entre les Six, des régions naturelle
9
u nouvelles reparaissent ou accusent leur relief.
Mais
il y a plus : leur résurgence serait celle d’un chauvinisme local plu
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i sociologique ou biophysique formulée plus haut.
Mais
le problème n’est pas seulement spéculatif et prospectif ! Il est pos
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ques ou linguistiques, écologiques ou politiques.
Mais
si l’on considère l’ensemble de ces « cas spéciaux », on voit se déga
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une Direction générale de la politique régionale.
Mais
un problème d’une portée politique plus décisive se trouve posé par l
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seulement pour l’économie (comme la CEE élargie),
mais
pour l’écologie continentale, les transports, l’énergie, les recherch
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ui les définit. Voilà qui paraît très concevable,
mais
qui pose le problème très neuf de l’administration de ces régions var
15
e la plupart des « grands serviteurs de l’État ».
Mais
cela aussi pose un nouveau problème : les délais nécessaires, quinze
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rope tout entière dans l’espace et dans le temps,
mais
en Suisse, cela se voit mieux, se vérifie plus aisément. Sans même pa
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ir par elle Homère, Dante, Shakespeare et Milton,
mais
aussi les Nibelungen et les minnesänger. Les célèbres Idylles de Salo
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ns le même temps, voit naître, héritiers imprévus
mais
fidèles de ses traditions humanistes et piétistes, une pléiade de mat
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éâtre de Dürrenmatt, et des romans de Max Frisch…
Mais
je dois me réduire à l’essentiel : la Suisse est le pays des grandes
20
e est le pays des grandes « premières » alpestres
mais
aussi intellectuelles — j’en citerai cinq dans la première moitié du
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valeur suprême n’est ni l’individu ni la nation,
mais
la personne librement reliée, l’autonomie des solidaires. g. Roug
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humain » (Mantelle et Brun, 1816). Lieux communs,
mais
tellement obnubilés par la religion du seul progrès occidental et ref
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rendre les forces proportionnelles aux masses ».
Mais
qu’était donc encore notre Europe « en puissance », déduction faite d
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e contrées de l’Europe n’y seraient pas incluses.
Mais
on y a vu communément une définition générale et substantielle. À qui
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alors sa grille, d’une manière non pas exhaustive
mais
suffisamment signifiante ? À des Maltais, Marseillais, Chypriotes, Co
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rseillais, Chypriotes, Corfiotes ou Céphaloniens,
mais
pas à la Sicile, faite par les Vikings, Frédéric II et les Arabes, au
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ne serait donc pas européen, ou de seconde zone ?
Mais
cela fait toute la poésie, toute la musique, des troubadours à Mallar
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définition par les trois sources, non l’essentiel
mais
bien le substantiel, physique, physiologique, affectif et lyrique. To
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signification pour nous que leur existence même.
Mais
France, Angleterre, Russie… ce seraient aussi de beaux noms. Lusitani
30
munistes et gaullistes contre l’Europe intégrée.)
Mais
il a été le premier, et le seul écrivain français de premier rang, au
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versant français de votre pays et de vous-même ?
Mais
je n’ai pas eu à choisir ! Le français est ma langue maternelle. Je m
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e me suis parfois moqué de l’accent de Neuchâtel.
Mais
enfin, c’est le français qu’on y parle, non le breton, ni l’alsacien,
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breton, ni l’alsacien, ni l’occitan. Le parler ?
Mais
l’écrire… Bon Dieu ! pour qui nous prenez-vous ? Rousseau, Mme de Sta
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rai par la vertu de ce goût et de ce laboratoire.
Mais
ce qui avait été passion devint devoir, et je le détestai aussitôt. D
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quelque idéal que nous avons à lutter maintenant,
mais
pour que les hommes vivent et demeurent des hommes… » Vous étiez enga
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revendiquer la paternité du concept d’engagement,
mais
certes pas l’usage qu’on en a fait au cours des dernières décennies.
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r un chapitre intitulé « L’engagement du clerc ».
Mais
, pour moi, l’écrivain engagé n’est pas celui qui s’en remet à un part
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une situation donnée, peut dire : j’en réponds !
Mais
de quoi l’écrivain peut-il répondre ? De ce qu’il écrit, bien sûr, et
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e, et pas seulement du Rougemont des années 1930,
mais
aussi de celui d’aujourd’hui ? Oui, si vous entendez par l’un l’exige
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anatiques, qui ont peut-être raison sur ce point.
Mais
je constate plutôt chez moi une exigence de synthèse. C’est sur le pl
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saurait tarder, ont pour objet non pas un terme,
mais
une relation. Non pas tel homme, ni son époque en soi, mais bien leur
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elation. Non pas tel homme, ni son époque en soi,
mais
bien leurs rapports qui à mes yeux sont seuls vivants, réels, dignes
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ulez, le vrai sujet de ma réflexion est l’époque,
mais
conçue comme le lieu de l’engagement personnel, le lieu existentiel.
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t je savais aussi que tout existe, virtuellement,
mais
que tout ne se manifeste pas, que l’histoire est l’histoire de manife
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écemment découverte. Il ne s’agit pas d’un mythe,
mais
bien d’une irréductibilité temporelle. Quant à l’occasion du livre, e
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: La France et son armée, par Charles de Gaulle.
Mais
enfin, le livre fut écrit… En trois mois, dans une sorte de fièvre. C
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eux individus, il ne peut y avoir qu’une liaison.
Mais
quand il y a engagement réel et fidélité à cet engagement, alors la p
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tout ! Condamner la passion n’aurait pas de sens.
Mais
il est fou de vouloir fonder le mariage sur l’amour seul, car la pass
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sentier qui se crée sous les pas qui le suivent.
Mais
la vocation, qui rend unique, relie du même coup au prochain… paradox
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m’amuse, vrai qu’il correspond à un goût profond.
Mais
il est d’abord la condition de toutes les libertés, qui est le respec
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olution est même plus profonde qu’on ne le croit,
mais
elle va dans le sens que j’annonçais. Il me semble que nous assistons
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lle. Nous ne sommes pas là pour prédire l’avenir,
mais
pour le faire ! Je disais naguère dans une conférence en Amérique : «
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té. » Vous me direz que c’est encore un paradoxe.
Mais
oui ! Celui de la vérité, ou en tout cas de notre réalité. i. Rou
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e m’appliquais de toutes mes forces à bien tirer.
Mais
je suivais les conseils d’ordonnance, et je tirais aussi mal que poss
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’avoir encore marqué un point, très loin du noir,
mais
enfin dans la cible. Il se baissa vers moi, me saisit la main droite
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es années, à l’épreuve de bien d’autres anxiétés.
Mais
ce premier coup au but avait, en un instant, posé et vérifié pour le
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e n’en tirai d’abord que des formules abstraites,
mais
dont je pressentais, en toute confiance, que la vie où j’allais rentr
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de Gaulle de « grande réforme de notre siècle »,
mais
contre l’Europe des régions — sans laquelle l’Europe ne sera pas, ni
59
ion ‟Europe des régions” non seulement me hérisse
mais
constitue un étrange retour à un passé largement révolu, celui du Moy
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s corse ou occitan, comme on eût pu s’y attendre,
mais
uniquement français, proclame encore que « le bien le plus précieux,
61
iques et les Américains soient de mauvaises gens,
mais
la colonisation est une mauvaise chose. Non qu’ils soient pires que n
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mauvaise chose. Non qu’ils soient pires que nous,
mais
la colonisation est pire que tout. Il existe deux raisons majeures de
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ration dans toutes nos capitales, cela va de soi,
mais
aussi à Bruxelles et à Strasbourg, où l’on se veut avant tout « réali
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achronique au xxe siècle. Non seulement périmée,
mais
nocive. C’est la cause principale de la crise actuelle de l’Occident,
65
Bertrand de Jouvenel et de Toynbee à Georg Picht.
Mais
l’État-nation condamné se défend, avec la rage de l’animal blessé, co
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r. Non, messieurs, il ne s’agit pas d’une émeute,
mais
d’une révolution, et d’une espèce qui a de quoi surprendre. Il s’agit
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français qui eût réussi avec son propre sabre, —
mais
aussi avec de soudaines réparties d’un humour déroutant et rapide, et
68
ron les convictions politiques de notre jeunesse,
mais
il s’y ajoutait une dimension nouvelle de recherche religieuse : cell
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payer ! » Jérôme Deshusses a lu non pas une fois
mais
six fois tout Kant et tout Hegel (c’est vingt mille pages chacun), pu
70
ême Condillac et tous les autres. Marx en entier,
mais
jamais cela ne se sent à le lire, personne n’écrit une langue plus cl
71
ce qui ne veut nullement dire au passé du langage
mais
bien à sa visée première, donc à sa fin. Car « de même que les racine
72
rection du temps n’est point passé-présent-futur,
mais
l’inverse : passible-passant-passé ». Que les causes du présent soien
73
Seul le présent produit du passé, non l’inverse.
Mais
qu’en est-il du présent de ce siècle ? Jérôme Deshusses le voit comme
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pollution, des déchets, de ce qui ne sert à rien
mais
qui empeste et contamine. En quatre-vingts pages bourrées de faits et
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ités oblige à répéter ce qu’elles ressassent », —
mais
que je tiens pour la plus signifiante, donc la plus terrifiante à ce
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é par cinq pays. (« L’Europe des nations piétine,
mais
celle des virus est faite. ») Le plancton des océans, attaqué par le
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rter mille et rendre soudain non pas œil pour œil
mais
apocalypse pour chiquenaude. » Huit habitants de la planète sur dix s
78
ler jusqu’ici les critiques cherchant des repères
mais
qui n’arrivent pas à distinguer si cet auteur nouveau — moins de quar
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priété, exige l’égalité totale, dénonce le couple
mais
aussi Marx, Freud et la science (qui l’a formé). Les dieux modernes e
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rbu qui défie le tyran au nom des droits locaux ;
mais
, à l’Ouest, ces grands commis emperruqués, serviteurs exemplaires de
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plus des seigneuries ni des puissances voisines,
mais
de la seule couronne qui symbolise la grande communauté du continent.
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pour but la création d’une puissance collective,
mais
au contraire, la garantie des libertés particulières, qui autrement r
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assaisonnée de préfets et de la lecture exclusive
mais
obligatoire du Moniteur. On a trop dit que l’union fédérale est une u
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ai dire, ne se fait pas en dépit de la diversité,
mais
pour la maintenir et perpétuer, parce qu’en elle seule, résident la s
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ations ce que ceux-ci ont fait à leurs provinces,
mais
on ne voit que trop bien ce qui incite les jacobins de tous pays à cr
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ion espagnole et le projet de Constitution belge.
Mais
, dira-t-on, toutes les fédérations existantes ne se voient-elles pas
87
n D. Moynihan formulait naguère à propos des USA,
mais
qu’il est facile de transposer en termes européens : « Ne confiez jam
88
). Pas question de centralisation dans tout cela,
mais
d’adaptation rationnelle des dimensions d’une tâche à celles de la co
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1932, les œuvres de Kierkegaard et de Karl Barth,
mais
aussi de Heidegger et Jaspers. Politique de la personne , 1934, Pe
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ccupait guère, je ne pensais qu’à la littérature.
Mais
quand j’ai été mobilisé en 1939, comme officier, j’ai découvert que m
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ec une condamnation à quinze jours de forteresse,
mais
, après cela, il me devenait difficile de signer mes articles autremen
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e , qu’il se garde bien de citer. Moi, j’ai cité,
mais
en correctionnelle, un critique qui avait amplifié sans retenue les i
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existentialisme sartrien nous a beaucoup emprunté
mais
rien rendu. La notion d’engagement, par exemple, dérive du personnali
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avait prises, et me l’a dit tout net à New York,
mais
ne l’a jamais répété à Paris, semble-t-il. Du personnalisme, des pers
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nos problèmes et de nos révoltes des années 1930.
Mais
sans lendemain. D’autre part, un slogan comme « small is beautiful »
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a personne ne peut se réaliser que dans l’action,
mais
que l’action n’est efficace qu’à l’échelle d’une petite communauté, o
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s n’ont plus d’autre mode de contact que le choc.
Mais
les régions s’articulent tout autrement. Elles se groupent, se recouv
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s plus impuissants non seulement devant le destin
mais
devant l’État, les « lois » de l’économie, les « impératifs » de la t
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s libres de les changer ! Ça ne tient qu’à nous !
Mais
nous ne voulons pas y croire, nous avons une peur bleue d’être libres
100
t l’affaire de chacun de nous, ici et maintenant.
Mais
le fait est que mes contemporains ont plus peur qu’envie d’être libre
101
uisse, vit près de la frontière franco-genevoise,
mais
du côté français, au pied du Jura, près de Saint-Genis-Pouilly, où il