1
Pour
un standard unique de la télévision (18 novembre 1950)a b Genève,
2
olument adopter un standard unique, tout au moins
pour
l’Europe. Tout investissement de capitaux devrait être suspendu, et u
3
et une réunion d’experts convoquée immédiatement
pour
introduire un peu d’ordre dans ce chaos. Veuillez agréer, Monsieur le
4
ur le directeur, etc. a. Rougemont Denis de, «
Pour
un standard unique de la télévision », Le Monde, Paris, 18 novembre 1
5
s de Rougemont est également président du Congrès
pour
la liberté de la culture et l’auteur de dix-sept ouvrages, dont les p
6
spécialement de mission européenne. L’Unesco n’a
pour
but ni de favoriser l’union de l’Europe, ni de susciter l’éveil d’un
7
les Agences de presse européennes associées, etc.
Pour
éviter une nouvelle énumération, citons seulement, parmi les récentes
8
sociales : sans gênes, il n’est pas de plaisirs.
Pour
aider quelques-uns à sortir d’une confusion très générale, mais plus
9
évêques du xviiie siècle construisant des palais
pour
leurs maîtresses — agrémentés de farces et attrapes, comme à Salzbour
10
Hill de John Cleland ou Ma vie de Frank Harris),
pour
ne retenir que les œuvres qui ont marqué un style de l’amour. Si l’on
11
dit souverain absolu est manifestement trop petit
pour
jouer un rôle réel à l’échelle planétaire. Aucun ne peut plus assurer
12
plans d’aménagement du territoire qui se donnent
pour
but de réduire les disparités économiques nationales (Sud-Ouest franç
13
r des agences fédérales européennes non seulement
pour
l’économie (comme la CEE élargie), mais pour l’écologie continentale,
14
ment pour l’économie (comme la CEE élargie), mais
pour
l’écologie continentale, les transports, l’énergie, les recherches, l
15
ème : les délais nécessaires, quinze à vingt ans,
pour
former une génération et créer les régions ne sont-ils pas trop longs
16
protégés contre l’illusion — propagée par l’école
pour
le compte de l’État, dès le milieu du xixe siècle — selon laquelle l
17
nt où Lénine s’y prépare à partir en wagon plombé
pour
la Gare de Finlande et la révolution d’Octobre, tandis qu’à l’autre b
18
a fallu l’esprit intrépide et sceptique de Valéry
pour
s’abstraire de l’Europe physique et politique et la réinventer comme
19
re l’Europe à sa surface physique était bien fait
pour
angoisser, dans un monde où nous venions « étourdiment » de « rendre
20
simplicité.) Si l’on tient « les trois sources »
pour
la définition d’un ensemble de caractères, point d’objection : peu de
21
le de ces mondes avait aussi peu de signification
pour
nous que leur existence même. Mais France, Angleterre, Russie… ce ser
22
ait notre malheur fondamental. Et il n’a pas vécu
pour
constater que nos Armagnacs et Bourguignons seraient un jour nos Byza
23
l’occitan. Le parler ? Mais l’écrire… Bon Dieu !
pour
qui nous prenez-vous ? Rousseau, Mme de Staël, Benjamin Constant, Ami
24
Amiel, C. F. Ramuz, C.-A. Cingria, G. de Reynold,
pour
ne pas parler des vivants, ce n’est pas rien ! Plus modestement, entr
25
s savoir. C’est bien pourquoi mon premier essai a
pour
titre : Les Méfaits de l’instruction publique . Ce pamphlet vient de
26
’était d’eux que je souhaitais être digne. Plutôt
pour
le style, la rigueur formelle… Car pour le fond, mes maîtres sont plu
27
e. Plutôt pour le style, la rigueur formelle… Car
pour
le fond, mes maîtres sont plus anciens et n’ont pas changé, Pascal et
28
, et peut-être mon juge ironique. Si Goethe a été
pour
moi la mesure et s’il m’a convaincu de la valeur de l’action, à laque
29
demeure ce qu’il était, car il s’est toujours agi
pour
moi d’une présence au monde et à moi-même conjointement… Il est vrai
30
Karl Barth que chez Heidegger, que Corbin traduit
pour
nous et annote en arabe du xiie siècle. Tout cela dans ces années 19
31
deur et comblée de risques mortels… Ce n’est plus
pour
quelque idéal que nous avons à lutter maintenant, mais pour que les h
32
hapitre intitulé « L’engagement du clerc ». Mais,
pour
moi, l’écrivain engagé n’est pas celui qui s’en remet à un parti quan
33
e la chronique impersonnelle et de la confidence.
Pour
moi, ces journaux de 1926 à 1946, et leur suite — le Journal d’un Eur
34
ournal d’un Européen — qui ne saurait tarder, ont
pour
objet non pas un terme, mais une relation. Non pas tel homme, ni son
35
un terme géopolitique : L’Amour et l’Occident .
Pour
vous qui étiez si engagé dans une pensée politique et religieuse, com
36
essé ? Dites-moi plutôt comment il faudrait faire
pour
ne pas s’y intéresser ! Le point de départ de ma réflexion aurait pu
37
ilité temporelle. Quant à l’occasion du livre, et
pour
passer du sublime au trivial, ce fut une commande. À ce sujet, il y a
38
essus, Daniel-Rops me propose d’en faire un livre
pour
la collection qu’il dirige. Je promets, je ne fais rien. La date appr
39
e plus que le goût, le besoin du paradoxe. Est-ce
pour
le contraste, par souci esthétique, pour respirer un peu ou permettre
40
. Est-ce pour le contraste, par souci esthétique,
pour
respirer un peu ou permettre à votre lecteur de respirer ? Nullement.
41
ir par lui ressembler ? Nouveau paradoxe. Surtout
pour
un penseur comme vous qui scrutez les signes avant-coureurs de l’aven
42
outons ce qui nous appelle. Nous ne sommes pas là
pour
prédire l’avenir, mais pour le faire ! Je disais naguère dans une con
43
Nous ne sommes pas là pour prédire l’avenir, mais
pour
le faire ! Je disais naguère dans une conférence en Amérique : « Pour
44
isais naguère dans une conférence en Amérique : «
Pour
la première fois dans son histoire, l’homme se voit contraint de choi
45
r. Et il y est contraint du seul fait qu’il en a,
pour
la première fois, la liberté. » Vous me direz que c’est encore un par
46
ation. La relation est réciproque. La société n’a
pour
réalité et pour fin que les personnes qui la composent et son organis
47
on est réciproque. La société n’a pour réalité et
pour
fin que les personnes qui la composent et son organisation doit la tr
48
visais d’un œil, reposant l’arme de temps à autre
pour
respirer et calmer ma nervosité, et, lorsque enfin je me croyais prêt
49
s autres, et je me résolus à profiter de ce répit
pour
trouver par moi-même le secret de mes erreurs et le moyen de les corr
50
coup au but avait, en un instant, posé et vérifié
pour
le restant de mes jours la juste relation des moyens et des fins. Je
51
. Je les consigne ici, fort brièvement, réservant
pour
la suite le soin d’en formuler les fondements théoriques et le mode d
52
préceptes légaux et coutumiers, ne suffisent pas
pour
atteindre le but, et peuvent être nuisibles dans la mesure exacte où
53
fin toute juste justifie tout ce qu’elle inspire
pour
la rejoindre en vérité — et c’est Dieu seul1. Le jugement de bien ou
54
affirme M. Georges Pompidou. « Briser les nations
pour
leur substituer des régions ? Cette tendance absurde de bâtir l’aveni
55
ire », « des inadaptés », « des gens qui agissent
pour
le compte de l’étranger », « des réactionnaires ou des gauchistes » o
56
dessus-de-tout, partout — Deutschland über alles,
pour
prendre un autre exemple —, telle est la religion de l’État-nation, l
57
trême nervosité de leurs polices, donc un danger,
pour
eux, réel ou imaginaire. Ni imbécile au point de ne pas m’en apercevo
58
es misanthropes. Cela peut se dire, non se faire,
pour
des raisons que l’on voit très bien. Personne n’en veut d’ailleurs, e
59
des régions au-dessous de ce niveau. Trop petits
pour
jouer un rôle au plan mondial, trop grands pour animer la vie civique
60
s pour jouer un rôle au plan mondial, trop grands
pour
animer la vie civique de leurs régions, les États-nations sont condam
61
s : « Il a fallu mille ans, ou presque, d’efforts
pour
créer une existence nationale. » C’est dire quelles résistances des p
62
utres à son « unité nationale », — valeur suprême
pour
elle, oppression pour les autres. La révolte des ethnies montre que l
63
tionale », — valeur suprême pour elle, oppression
pour
les autres. La révolte des ethnies montre que leurs problèmes sont in
64
tionalisme souvent borné : il n’est dangereux que
pour
elles seules, alors que le stato-nationalisme est dangereux pour le g
65
es, alors que le stato-nationalisme est dangereux
pour
le genre humain, pour la nature, pour la vie même sur ce globe. Le ré
66
-nationalisme est dangereux pour le genre humain,
pour
la nature, pour la vie même sur ce globe. Le réveil régionaliste et f
67
t dangereux pour le genre humain, pour la nature,
pour
la vie même sur ce globe. Le réveil régionaliste et fédéraliste en Eu
68
ération passionnée (9 mars 1974)m Robert Aron,
pour
moi, c’est un des premiers visages du Paris intellectuel que je décou
69
est que ces deux amis n’aient pu siéger ensemble
pour
témoigner de la durée et de la renaissance des idées passionnées de n
70
e passé se définit par le présent, non l’inverse…
pour
la raison très simple que n’importe quel événement est présent avant
71
ter ce qu’elles ressassent », — mais que je tiens
pour
la plus signifiante, donc la plus terrifiante à ce jour. L’Europe d
72
en supporter mille et rendre soudain non pas œil
pour
œil mais apocalypse pour chiquenaude. » Huit habitants de la planète
73
ndre soudain non pas œil pour œil mais apocalypse
pour
chiquenaude. » Huit habitants de la planète sur dix sont sous-aliment
74
dans les vingt-cinq prochaines années. Tout cela
pour
quels motifs futiles ? « Qui décide d’échanger l’eau douce contre du
75
de d’échanger l’eau douce contre du sucre raffiné
pour
rien et du papier d’emballage fabriqué pour personne ? Rien, justemen
76
ffiné pour rien et du papier d’emballage fabriqué
pour
personne ? Rien, justement, et personne, les deux piliers de la grand
77
surpopulation et la bombe H, tout se met en place
pour
le final : « Entre la famine et la guerre, nous n’aurons pas le choix
78
nd nombre des exemples qu’il allègue, je coïncide
pour
l’essentiel avec ses vues philosophiques, tout en ressentant l’absenc
79
ela depuis Nietzsche. Jérôme Deshusses a le temps
pour
— à supposer qu’il nous en reste. Comme vient de le définir un petit
80
e impossible dès le principe. Essayons cependant,
pour
voir. La fédération suisse est née au xiiie siècle d’un pacte (fœdus
81
aint-Empire, la germanique et la latine. S’unir
pour
rester libres Garder libre le col pour toute l’Europe, telle est l
82
S’unir pour rester libres Garder libre le col
pour
toute l’Europe, telle est la mission initiale et fondatrice des vallé
83
pacte de défense mutuelle, juré en 1291, « statué
pour
l’utilité commune et devant, s’il plaît à Dieu, durer à perpétuité ».
84
érieusement le même type de solutions. L’union
pour
la diversité Ce qu’il importe de souligner, c’est que la fédératio
85
rte de souligner, c’est que la fédération n’a pas
pour
but la création d’une puissance collective, mais au contraire, la gar
86
re, ne se fait pas en dépit de la diversité, mais
pour
la maintenir et perpétuer, parce qu’en elle seule, résident la santé
87
la décision s’élève jusqu’à devenir continental (
pour
les objets cités ci-dessus) ou mondial (s’il s’agit des océans et des
88
tâche à celles de la communauté la mieux équipée
pour
la mener à bien. Tel étant le fédéralisme, selon la pratique six fois
89
on, comme on l’a fait tout au long de la campagne
pour
l’élection de l’Assemblée des Neuf, elle devient très révélatrice du
90
ion. Ceux qui préconisent la confédération optent
pour
la formule méfiante, égoïste, et qui prévoit l’échec à terme, de la s
91
ge à rien au-delà de ce qui me convient, tant pis
pour
l’autre. Et ceux qui préconisent la fédération optent pour la formule
92
tre. Et ceux qui préconisent la fédération optent
pour
la formule créatrice et confiante du mariage : nous nous engageons ré
93
du mariage : nous nous engageons réciproquement «
pour
le meilleur et pour le pire […] jusqu’à ce que la mort nous sépare »,
94
us engageons réciproquement « pour le meilleur et
pour
le pire […] jusqu’à ce que la mort nous sépare », donc sans limitatio
95
considéré en tant que personne. Cela voulait dire
pour
moi un individu plus une vocation. Définition très proche de celles q
96
t et de la passion. Deux personnes qui s’engagent
pour
la vie, c’est le mariage, tandis que l’amour-passion trouve dans la m
97
montre le roman de Tristan, le mythe de Tristan,
pour
mieux dire. J’ai découvert en écrivant ce livre que les notions de pe
98
es m’a porté à des conclusions d’ordre politique.
Pour
défendre l’Europe, la vraie, celle de la culture gréco-latine, judéo-
99
lisme, l’union dans la diversité, et même l’union
pour
les diversités à protéger. Ce qui rejoint exactement nos doctrines pe
100
omme et de cette ville était peut-être nécessaire
pour
faire comprendre au monde entier qu’il est des victoires impossibles.
101
io Nicolas de Flue , dont j’avais écrit le texte
pour
Honegger. Comment expliquez-vous votre réputation d’homme d’extrême d
102
mbrigadement, le contraire de ce qu’il signifiait
pour
nous. Selon ses commentateurs, le succès de Sartre dans le grand publ
103
qu’une vocation ? C’est l’appel à inventer chacun
pour
soi son chemin vers le but ultime de tous les hommes. Un sentier qui
104
ire à l’échelle d’une région, et que les régions,
pour
garantir leur autonomie, doivent s’unir en fédérations nationales, pu
105
», et qui désignait alors les Suisses confédérés.
Pour
en revenir à la « décentralisation » annoncée comme une pièce maîtres
106
out le secret du système fédéraliste que je tiens
pour
seul capable de résoudre au concret les grands problèmes générateurs
107
L’écrivain, fauteur de prises de conscience
Pour
beaucoup de gens, vous êtes avant tout et malgré tout le reste, l’aut
108
t l’ère victorienne, bourgeoise. Quels écrivains,
pour
vous, ont le mieux exprimé les consciences et l’inconscient de notre
109
es consciences et l’inconscient de notre époque ?
Pour
l’inconscient, par définition, il est impossible de vous répondre, du
110
eur des régimes totalitaires dès les années 1920.
Pour
les consciences, au pluriel comme vous avez raison de le marquer, je
111
xxe siècle, et les plus meurtrières. En militant
pour
une fédération de l’Europe des régions — ces régions tellement d’actu
112
tête-là, et il déroute toujours autant le public,
pour
qui il est tantôt le théoricien de l’amour-passion, tantôt le militan