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u est manifestement trop petit pour jouer un rôle
réel
à l’échelle planétaire. Aucun ne peut plus assurer seul sa défense mi
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e une vie civique digne du nom, une participation
réelle
. L’État-nation trop petit appelle la fédération ; trop grand, il appe
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connue de Valéry s’illustre ici : mathématiser le
réel
, géométriser l’événement, mettre en figures, dont les propriétés soie
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« Le respect du
réel
, c’est le revers du paradoxe » (14 décembre 1972)i j Denis de Roug
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leurs rapports qui à mes yeux sont seuls vivants,
réels
, dignes d’intérêt. Ou si vous voulez, le vrai sujet de ma réflexion e
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voir qu’une liaison. Mais quand il y a engagement
réel
et fidélité à cet engagement, alors la personne peut s’épanouir. Il n
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et le Divers… paradoxe. Voyez-vous, le respect du
réel
, c’est le respect du paradoxe. C’est vrai qu’il m’amuse, vrai qu’il c
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Rougemont Denis de, « [Entretien] Le respect du
réel
, c’est le revers du paradoxe », Le Monde, Paris, 14 décembre 1972, p.
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ener la pensée à la plus insistante vénération du
réel
.” Par cette vénération se trouve fondé un refus instinctif de choisir
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, le poète, l’homme d’action enfin. À l’écoute du
réel
, Denis de Rougemont va retrouver l’unité des termes que l’habitude op
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osité de leurs polices, donc un danger, pour eux,
réel
ou imaginaire. Ni imbécile au point de ne pas m’en apercevoir, ni gau