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urs et de distributeurs dans les domaines où cela
se
révèle utile et nécessaire : sciences, musique, presse, histoire, ens
2
e des compositeurs, interprètes et critiques, qui
s’
est tenue à Rome et a traité de la musique du xxe siècle, et un Prix
3
oire (7 juin 1969)d e On appelle la jeunesse à
se
libérer de toute espèce de tabous sexuels, et d’abord des tabous chré
4
cinq maris : paix et pardon à cause de l’amour.)
S’
agirait-il d’un refoulement ? Non, car la tentation correspondante n’e
5
au Christ dans le désert. On me dira que l’Église
s’
est rattrapée ? Très tardivement, très partiellement, et la désinvoltu
6
t totalement défaut. Le phénomène de l’amour, qui
se
distingue radicalement à la fois du phénomène physiologique de la sat
7
mme dans le cœur d’Héloïse et l’esprit d’Abélard,
s’
adresse à l’ange dans l’âme et à l’âme dans le corps. Il refuse toute
8
dans la littérature française. Avec Racine, tout
s’
érotise, à un tel point que la sexualité en devient comme superflue, c
9
’épée. Don Juan a remplacé Tristan. Seul Rousseau
s’
inspire de l’Astrée, de Pétrarque, des troubadours et d’Abélard, et re
10
rimauté, mais il est Suisse et démocrate. Sur lui
se
fonde l’érotique protestante, mais hors de France : Goethe, Richardso
11
otique, désormais, a toujours l’air, au mieux, de
se
raconter sur le divan d’un analyste, au pire, de réclamer avec les en
12
l’érotisme, a bien plus de chances aujourd’hui de
se
faire sentir dans les médias audiovisuels et tactiles, qu’en écriture
13
Il en sera sans doute ainsi jusqu’à ce qu’un jour
se
constitue une érotique fondée sur l’amour même, c’est-à-dire sur le s
14
e en Europe occidentale (avril 1971)f On peut
se
demander si nos sociétés qui deviennent de plus en plus énormes et pa
15
différences situées sur d’autres axes que ceux où
se
développent les similarités. Cette suggestion de Claude Lévi-Strauss
16
ens. De leur ensemble on ne peut plus hétéroclite
se
dégage une loi générale. À l’excessive distension répondent quasi méc
17
utumes et des idéaux d’une communauté nationale —
s’
élabore et se consolide dans les mouvements fédéralistes européens de
18
idéaux d’une communauté nationale — s’élabore et
se
consolide dans les mouvements fédéralistes européens de l’après-guerr
19
e actuel. Un modèle périmé L’État-nation qui
se
dit souverain absolu est manifestement trop petit pour jouer un rôle
20
tentes partout où les tâches et leur concertation
se
révéleraient d’échelle continentale — et là seulement ? D’autre part,
21
appelle les régions. Ces deux tendances, loin de
se
contredire, se commandent mutuellement dans le monde d’aujourd’hui, à
22
gions. Ces deux tendances, loin de se contredire,
se
commandent mutuellement dans le monde d’aujourd’hui, à la fois planét
23
on les cas (le Rhin divise, mais le Rhône unit !)
se
dévalorisent entre les Six, des régions naturelles ou nouvelles repar
24
re l’action des fédéralistes. Leur visée générale
s’
ordonne naturellement à la loi sociologique ou biophysique formulée pl
25
idère l’ensemble de ces « cas spéciaux », on voit
se
dégager deux classes de motifs principaux, les ethniques et les écono
26
. II. — Les plans d’aménagement du territoire qui
se
donnent pour but de réduire les disparités économiques nationales (Su
27
s entre limites politiques et espaces économiques
se
révèlent intolérables ou « manifestement aberrants », comme l’écrit J
28
coïncider spatialement par quelque miracle qui ne
s’
est jamais produit, et qui aurait encore moins de chance de survenir d
29
régions et créer un tissu européen qui finira par
se
révéler plus solide que les liens administratifs subsistant entre cha
30
onaux, combattre les routines mentales et laisser
s’
évanouir les préjugés stato-nationalistes qui paralysent aujourd’hui l
31
r cette hypothèse. Le sociologue belge Léo Moulin
s’
étant avisé de calculer « l’indice Nobel » d’une vingtaine de pays, c’
32
e qui veut tout uniformiser, les foyers régionaux
se
développent, d’autant plus contrastés en esprit qu’ils sont plus rapp
33
s l’espace et dans le temps, mais en Suisse, cela
se
voit mieux, se vérifie plus aisément. Sans même parler de l’abbaye de
34
ans le temps, mais en Suisse, cela se voit mieux,
se
vérifie plus aisément. Sans même parler de l’abbaye de Saint-Gall, so
35
ie, de la Pologne, puis de l’Amérique), regardons
s’
allumer successivement les foyers locaux de culture qui rayonneront su
36
e Londres au temps de William Blake) sont nées et
se
sont constituées dans le cercle du grand Bodmer. Bâle, dans le même t
37
smondi. Cinquante ans plus tard, c’est à Bâle que
s’
allume un nouveau foyer : Bachofen inaugure par son Matriarchat une co
38
entre une « civilisation » et une « Kultur » qui
s’
expliquaient à coups de canon, puis entièrement cernée par les totalit
39
de Dada, qui explose à Zurich au moment où Lénine
s’
y prépare à partir en wagon plombé pour la Gare de Finlande et la révo
40
s structuralismes français. De Genève encore vont
se
répandre les théories de l’institut Rousseau (Claparède et Bovet), pu
41
lu l’esprit intrépide et sceptique de Valéry pour
s’
abstraire de l’Europe physique et politique et la réinventer comme à p
42
artir du monde et de ses effets dans le monde. Il
s’
en étonne lui-même : Je n’avais jamais songé qu’il existât véritablem
43
’Europe en demeurait étonnée, comme quelqu’un qui
se
relève dans les tôles tordues et ne sait pas s’il est encore vivant.
44
i se relève dans les tôles tordues et ne sait pas
s’
il est encore vivant. Valéry nous parlait sans ménagements. Certes, ré
45
ire et féconde. La tendance bien connue de Valéry
s’
illustre ici : mathématiser le réel, géométriser l’événement, mettre e
46
t une définition générale et substantielle. À qui
s’
applique alors sa grille, d’une manière non pas exhaustive mais suffis
47
quant à l’issue de l’aventure européenne. Chacun
se
rappelle sans doute les pages toujours citées sur la mortalité des ci
48
sensations : qui sait si un voyageur comme moi ne
s’
assoira pas un jour sur de muettes ruines, et ne pleurera pas solitair
49
que historique de convoitise et d’arrière-pensées
se
poursuivait, et cet esprit de « Petits-Européens » livrait, par une s
50
par une commission américaine. Toute sa politique
s’
y dirige. Valéry n’a peut-être pas envisagé que l’État-nation était n
51
, et il y a dans cette province deux villages qui
se
nomment Rougemont. Juges, conseillers d’État de la principauté de Neu
52
e ironique. Si Goethe a été pour moi la mesure et
s’
il m’a convaincu de la valeur de l’action, à laquelle je consacre le p
53
peut-être. Le fond demeure ce qu’il était, car il
s’
est toujours agi pour moi d’une présence au monde et à moi-même conjoi
54
ondé un mouvement dont je demeure convaincu qu’il
se
révélera le plus fécond de notre temps — sous d’autres noms, peut-êtr
55
livre, paru en 1934, Politique de la personne ,
s’
ouvrait par un chapitre intitulé « L’engagement du clerc ». Mais, pour
56
, pour moi, l’écrivain engagé n’est pas celui qui
s’
en remet à un parti quand il s’agit de prendre une position publique.
57
’est pas celui qui s’en remet à un parti quand il
s’
agit de prendre une position publique. Au contraire, c’est un homme re
58
rte quel texte, même de doctrine politique, comme
s’
il s’agissait d’un poème. Dans les années 1930, vous dirigiez ou, au m
59
uel texte, même de doctrine politique, comme s’il
s’
agissait d’un poème. Dans les années 1930, vous dirigiez ou, au moins,
60
aration ni subordination de l’un à l’autre, qu’il
s’
agisse de l’homme et de la femme dans le couple, ou de la personne et
61
iage est une vocation N’est-ce pas déjà ce qui
s’
annonce dans vos journaux, que vous avez recueillis sous le titre de
62
urnal d’une époque ? J’ai toujours précisé qu’il
s’
agissait là de journaux non intimes, situés à égale distance de la chr
63
dans une pensée politique et religieuse, comment
se
fait-il que l’amour vous ait intéressé ? Dites-moi plutôt comment il
64
-moi plutôt comment il faudrait faire pour ne pas
s’
y intéresser ! Le point de départ de ma réflexion aurait pu être cette
65
hefoucauld : « Combien d’hommes seraient amoureux
s’
ils n’avaient jamais entendu parler d’amour ? » Il me parut urgent de
66
que tout existe, virtuellement, mais que tout ne
se
manifeste pas, que l’histoire est l’histoire de manifestations succes
67
oire de manifestations successives… Il faut aussi
se
souvenir que mon historicisme est fondé en théologie. Le christianism
68
ateur de Judée, assez récemment découverte. Il ne
s’
agit pas d’un mythe, mais bien d’une irréductibilité temporelle. Quant
69
’avait préparé à l’écrire. C’est qu’en un sens il
s’
agissait d’appliquer le personnalisme au domaine de l’érotique. Entre
70
fidélité à cet engagement, alors la personne peut
s’
épanouir. Il n’y a mariage qu’entre personnes. Et c’est pourquoi le ma
71
rt du diable , où j’explique que la démocratie ne
se
distingue du totalitarisme que par l’humour, et par rien d’autre. … V
72
ient lui-même que par la vocation, ce sentier qui
se
crée sous les pas qui le suivent. Mais la vocation, qui rend unique,
73
Pour la première fois dans son histoire, l’homme
se
voit contraint de choisir librement son avenir. Et il y est contraint
74
ont ont été réédités cette année, à quoi viennent
s’
ajouter quatre publications nouvelles. C’est la preuve éclatante de l’
75
onse originale en un style et par des formules où
s’
affirme un maître écrivain. Cette œuvre me paraît caractérisée par cet
76
substance de l’autre. Individu et société doivent
se
fondre dans l’unité de la personne, dignité à laquelle l’homme n’accè
77
r en un terrain fertile où les vocations pourront
s’
épanouir. Cette pensée débouche naturellement sur la scène politique,
78
che naturellement sur la scène politique, où elle
se
fera connaître sous le nom de personnalisme. Elle suppose une organis
79
es sergents, je me décidais à lâcher le coup, qui
s’
en allait régulièrement dans le parapet, au-dessous de la cible. Cepen
80
, très loin du noir, mais enfin dans la cible. Il
se
baissa vers moi, me saisit la main droite et l’écarta de la garde du
81
entendais plus rien. Le disque noir dansait, puis
s’
arrêtait, dansait de nouveau, s’embuait. J’essayais de le rejoindre du
82
oir dansait, puis s’arrêtait, dansait de nouveau,
s’
embuait. J’essayais de le rejoindre du regard, de l’aspirer, de le fas
83
donc partir. 5) La fin seule justifie les moyens
s’
ils sont les vrais moyens d’une juste fin. Car nulle fin ne peut commu
84
seul1. Le jugement de bien ou de mal ne peut donc
s’
exercer sur les moyens qu’à partir des fins qui les dictent, selon qu’
85
quelles, au xvie siècle, calvinistes et jésuites
se
déchirèrent ; justification par la foi (la foi étant ferme assurance,
86
nalisme non pas corse ou occitan, comme on eût pu
s’
y attendre, mais uniquement français, proclame encore que « le bien le
87
s longtemps l’amicale des misanthropes. Cela peut
se
dire, non se faire, pour des raisons que l’on voit très bien. Personn
88
’amicale des misanthropes. Cela peut se dire, non
se
faire, pour des raisons que l’on voit très bien. Personne n’en veut d
89
que la coopération des régions périphériques doit
s’
arrêter à la frontière et s’exercer vers l’intérieur seulement. À Lyon
90
ns périphériques doit s’arrêter à la frontière et
s’
exercer vers l’intérieur seulement. À Lyon, six ans plus tôt, le génér
91
, mais aussi à Bruxelles et à Strasbourg, où l’on
se
veut avant tout « réaliste ». Ceux qui l’ont crue possible sur ces ba
92
aineté nationale absolue, qui serait incapable de
se
manifester par autre chose que par le refus périodique des mesures co
93
des mesures communes que l’on propose. Refus qui
s’
adresse simultanément à la fédération (supranationale) et aux régions
94
de la politique et la plupart des futurologistes
se
retrouvent d’accord, d’Herman Kahn à Bertrand de Jouvenel et de Toynb
95
oynbee à Georg Picht. Mais l’État-nation condamné
se
défend, avec la rage de l’animal blessé, contre deux sortes d’adversa
96
que dans le cas des « régions de problèmes » dont
s’
occupe la CEE. Si la région ne devait être qu’un mini-État-nation, ell
97
s au fait : la grande terreur du séparatisme, qui
se
manifeste en Espagne comme en France, et en URSS comme dans le canton
98
les finalités et l’ampleur. Non, messieurs, il ne
s’
agit pas d’une émeute, mais d’une révolution, et d’une espèce qui a de
99
ion, et d’une espèce qui a de quoi surprendre. Il
s’
agit de recréer en Occident le sens de la communauté, qu’elle soit de
100
vail ou de jeu, ou même d’attente spirituelle. Il
s’
agit de rendre un sens à ces mots de notre langue que vos calculs ont
101
vait conservé une sorte d’aura aventureuse, et il
s’
occupait, je crois, des Cahiers du cinéma chez Gallimard, où il dispos
102
convictions politiques de notre jeunesse, mais il
s’
y ajoutait une dimension nouvelle de recherche religieuse : celle qui
103
sion nouvelle de recherche religieuse : celle qui
se
manifeste dans Les Années secrètes de Jésus, et qui me rappelle les d
104
s les autres. Marx en entier, mais jamais cela ne
se
sent à le lire, personne n’écrit une langue plus claire, plus efficac
105
fois motif de départ et moteur de parcours… Tout
se
définit par sa fin ou se détermine par son terme ». Ce principe d’une
106
moteur de parcours… Tout se définit par sa fin ou
se
détermine par son terme ». Ce principe d’une philosophie ainsi posé d
107
explicité jusqu’à la dernière ligne : « Le passé
se
définit par le présent, non l’inverse… pour la raison très simple que
108
servait de décharge municipale, « là où le feu ne
s’
éteint jamais ». C’est le monde de la pollution, des déchets, de ce qu
109
la démence, la surpopulation et la bombe H, tout
se
met en place pour le final : « Entre la famine et la guerre, nous n’a
110
d’un terme sobre « pédagogie des catastrophes »,
se
voit ici porté à l’extrême du défi. « C’est la vie entière, cette foi
111
ée qu’à la mort, ou bien l’ère de la connaissance
s’
ouvrira avec celle de notre naissance… Le mot ‟apocalypse” ne signifie
112
religions instituées, la foi, les cultes et Marx
se
voient renvoyés au néant noétique de leur commun matérialisme. En dés
113
l’a formé). Les dieux modernes et ceux de naguère
se
vengent : silence sur ce blasphémateur universel qui connaît trop bie
114
és du Saint-Empire, la germanique et la latine.
S’
unir pour rester libres Garder libre le col pour toute l’Europe, te
115
1291, « statué pour l’utilité commune et devant,
s’
il plaît à Dieu, durer à perpétuité ». Autour de ce premier noyau fédé
116
uité ». Autour de ce premier noyau fédératif vont
s’
agréger, au cours des siècles, par un réseau des plus complexes, des p
117
i officielles), on pratique deux confessions (qui
s’
affronteront dans plusieurs guerres civiles, jusqu’en 1848), et, avant
118
Ainsi, vingt-trois communautés, progressivement,
s’
organisent en cantons ou en États souverains. Elles n’éprouveront la n
119
ire mieux que renouveler leur pacte général : ils
se
dotent en neuf mois d’une Constitution fédérale dont il importe de ra
120
ration sera exercée par l’Assemblée fédérale, qui
se
composera de deux chambres : le Conseil national, formé des députés d
121
résentent n’est pas accepté, ils le retirent sans
se
retirer eux-mêmes. Les droits d’initiative et de référendum, tant en
122
on fédérale est une union dans la diversité comme
s’
il s’agissait là d’une prouesse paradoxale ou d’un compromis empirique
123
dérale est une union dans la diversité comme s’il
s’
agissait là d’une prouesse paradoxale ou d’un compromis empirique. L’u
124
omis empirique. L’union fédérale, à vrai dire, ne
se
fait pas en dépit de la diversité, mais pour la maintenir et perpétue
125
tragique des jacobins de gauche et de droite, qui
s’
imaginent, comme MM. Marchais et Debré, que le fédéralisme interne con
126
nations les plus modernes de tous les continents
se
réclament du modèle fédéraliste : Canada, USA, Mexique, Brésil, Nigér
127
, dira-t-on, toutes les fédérations existantes ne
se
voient-elles pas contraintes, sous la pression des faits, à renforcer
128
oi, inflation, défense — le niveau de la décision
s’
élève jusqu’à devenir continental (pour les objets cités ci-dessus) ou
129
tal (pour les objets cités ci-dessus) ou mondial (
s’
il s’agit des océans et des forêts de la planète, c’est-à-dire de l’ai
130
pour les objets cités ci-dessus) ou mondial (s’il
s’
agit des océans et des forêts de la planète, c’est-à-dire de l’air res
131
ormule fédérale qui a fait la Suisse ne peut plus
se
limiter aux frontières de ce pays. Transposant la thèse de Trotski su
132
dans un seul pays ». Ou bien la formule suisse va
s’
étendre à l’Europe, ou bien la Suisse va se voir réduite au statut d’u
133
sse va s’étendre à l’Europe, ou bien la Suisse va
se
voir réduite au statut d’un État-nation en réduction, avec ses problè
134
ette échelle. Un dernier mot. De grandes disputes
se
sont élevées en France sur le dilemme « fédération ou confédération »
135
alité ? Disons que c’est une idée de l’homme, qui
s’
est constituée dans ma jeunesse, entre 20 et 25 ans : l’homme considér
136
l’engagement et de la passion. Deux personnes qui
s’
engagent pour la vie, c’est le mariage, tandis que l’amour-passion tro
137
votre réputation d’homme d’extrême droite ? — (Il
se
fâche.) Où prenez-vous ça ? Il faudrait n’avoir rien lu de moi, sauf
138
3, qui croit pouvoir faire de moi un pronazi — il
s’
imagine que Hitler était un homme de droite — à coups de textes falsif
139
et surtout dans mon Journal d’Allemagne , qu’il
se
garde bien de citer. Moi, j’ai cité, mais en correctionnelle, un crit
140
e d’avancer dans la nuit, de fouler le chemin qui
se
crée sous mes pas. Ce qui donne ce courage, c’est la foi seule, « sub
141
enir du personnalisme ? Eh bien, j’ose dire qu’il
se
confond désormais avec l’avenir de la fédération européenne, ce qui s
142
nimait quand nous disions que la personne ne peut
se
réaliser que dans l’action, mais que l’action n’est efficace qu’à l’é
143
es régions, pour garantir leur autonomie, doivent
s’
unir en fédérations nationales, puis continentales. Vos réactions, qua
144
septennat, c’est un terme dont les personnalistes
se
sont toujours méfiés, car il suppose que c’est encore au centre qu’ap
145
tre mode de contact que le choc. Mais les régions
s’
articulent tout autrement. Elles se groupent, se recouvrent, vivent en
146
is les régions s’articulent tout autrement. Elles
se
groupent, se recouvrent, vivent en symbiose comme les cellules d’un t
147
s s’articulent tout autrement. Elles se groupent,
se
recouvrent, vivent en symbiose comme les cellules d’un tissu organiqu
148
s siècles de notre civilisation celui où les gens
se
sont sentis les plus impuissants non seulement devant le destin mais