1 ument peut unir les peuples. Mais si on l’utilise sur une base purement nationale on va rendre impossible son usage univers

2 Journal d’un intellectuel en chômage et Lettres sur la bombe atomique . Interrogé sur le sens qu’il attache au mot « cult

3 ge et Lettres sur la bombe atomique . Interrogé sur le sens qu’il attache au mot « culture », M. de Rougemont nous répond

4 e aux hérésies. Les traités des Pères de l’Église sur le mariage et sur le sexe « rappellent des dissertations sur l’élevag

5 s traités des Pères de l’Église sur le mariage et sur le sexe « rappellent des dissertations sur l’élevage », écrit Berdiae

6 age et sur le sexe « rappellent des dissertations sur l’élevage », écrit Berdiaev. « La destinée et l’amour personnels y fo

7 es ennemis, — il est certain que les spéculations sur l’amour sexuel et divin, constitutives de l’érotisme littéraire, sont

8 ent la primauté, mais il est Suisse et démocrate. Sur lui se fonde l’érotique protestante, mais hors de France : Goethe, Ri

9 trielle choisira de fonder le mariage en principe sur le seul sentiment (ce qui est absurde), en fait sur l’héritage (ce qu

10 r le seul sentiment (ce qui est absurde), en fait sur l’héritage (ce qui est souvent odieux), et tous les écrivains ignoren

11 rmais, a toujours l’air, au mieux, de se raconter sur le divan d’un analyste, au pire, de réclamer avec les enragés l’aboli

12 ’à ce qu’un jour se constitue une érotique fondée sur l’amour même, c’est-à-dire sur le sens de la personne, du rêve person

13 ne érotique fondée sur l’amour même, c’est-à-dire sur le sens de la personne, du rêve personnel et du mystère ultime de l’a

14 ris, 7 juin 1969, p. V. e. Réponse à une enquête sur l’érotisme.

15 éer dans leur propre sein des différences situées sur d’autres axes que ceux où se développent les similarités. Cette sugg

16 omme l’avait vu profondément Arnaud Dandieu, qui, sur ce point, a été vraiment un prophète, il faut garder les yeux fixés à

17 e l’État-nation qui règne seul, depuis un siècle, sur la science de ses professeurs et la croyance de ses sujets, par l’ent

18 plus à nulle réalité, ni ethnique ni économique. Sur toutes les frontières de nos États, les exemples abondent : Basques e

19 s Pyrénées, régions de Bâle et de Genève brochant sur deux ou trois pays, Nord français coupé de la Flandre occidentale et

20 Calvin (ce Picard venu de Strasbourg et qui agira sur les élites intellectuelles et politiques de la France, de l’Écosse et

21 ment les foyers locaux de culture qui rayonneront sur l’Occident moderne. Les sources de trois grands courants d’idées

22 inaugure la sémiologie, dont on connaît l’impact sur toutes les sciences humaines — et pas seulement sur les récents struc

23 r toutes les sciences humaines — et pas seulement sur les récents structuralismes français. De Genève encore vont se répand

24 de plus étonnant dans la phrase fameuse de Valéry sur l’Europe, « petit cap de l’Asie », c’est bien qu’elle nous ait étonné

25  l’Europe, cette étroite presqu’île qui ne figure sur le globe que comme un appendice à l’Asie, est devenue la métropole du

26 non pessimiste, un mysticisme non résigné… » «  Sur de muettes ruines… » Tentant de développer cette « idée infuse de

27 se rappelle sans doute les pages toujours citées sur la mortalité des civilisations. Elles sont aux Ruines de Volney ce qu

28 ai vu qu’abandon et que solitude. […] Qui sait si sur les rives de la Seine, de la Tamise ou du Zuyderzee, là où maintenant

29 si un voyageur comme moi ne s’assoira pas un jour sur de muettes ruines, et ne pleurera pas solitaire sur la cendre des peu

30 r de muettes ruines, et ne pleurera pas solitaire sur la cendre des peuples et la mémoire de leur grandeur ? Puis relisons

31 aux Armagnacs et aux Bourguignons que de prendre sur toute la terre le grand rôle que les Romains surent prendre. Ce que

32 çais de premier rang, au xxe siècle, à réfléchir sur les destins de l’Europe, sur certaines « circonstances permanentes de

33 siècle, à réfléchir sur les destins de l’Europe, sur certaines « circonstances permanentes de nos vies » dont il reste à s

34 Rougemont, dans une page inspirée de votre livre sur la Suisse, vous évoquez le Gothard comme le cœur de l’Europe, puisque

35 publiés par des Rougemont et qui vont d’un essai sur Socrate et Jésus-Christ à des Observations sur l’organe détonnant du

36 ai sur Socrate et Jésus-Christ à des Observations sur l’organe détonnant du Brachinus crepitans, en passant par les Nombres

37 que nous avons échappé de peu à un nouveau traité sur le Brachinus crepitans ? De toute l’épaisseur du gymnase scientifique

38 idées, ou bien vous jouez du violon. » J’écrivis, sur son conseil, une première partie introductive. C’est sans doute ce qu

39 ier dans Esprit  : « Rougemont écrit un œil fixé sur l’Éternel et l’autre sur Jean Paulhan. » N’est-ce pas assez juste, et

40 gemont écrit un œil fixé sur l’Éternel et l’autre sur Jean Paulhan. » N’est-ce pas assez juste, et pas seulement du Rougemo

41 au temps des fanatiques, qui ont peut-être raison sur ce point. Mais je constate plutôt chez moi une exigence de synthèse.

42 ens. Mais il est fou de vouloir fonder le mariage sur l’amour seul, car la passion est née contre le mariage. C’est un para

43 st vous qui le dites ! N’oubliez pas mes Lettres sur la bombe atomique , ou mes Méfaits … Et la Part du diable , où j’ex

44 r la fin ! C’est vrai que je collabore aux études sur l’an 2000. Seulement, il faut comprendre qu’une prévision passive est

45 t s’épanouir. Cette pensée débouche naturellement sur la scène politique, où elle se fera connaître sous le nom de personna

46 r par ce petit disque noir à 300 mètres qui danse sur la ligne de mire. Sans que vous l’ayez voulu, le coup partira. Je vou

47 ne des champions de l’école de tir, et l’arborais sur la manche droite de la tunique. Quant aux conséquences plus lointaine

48 jugement de bien ou de mal ne peut donc s’exercer sur les moyens qu’à partir des fins qui les dictent, selon qu’elles sont

49 égions ? Cette tendance absurde de bâtir l’avenir sur un système médiéval… », déclare à son tour M. Michel Debré. Ceux qui

50 al de Gaulle l’avait senti. Il a choisi de tomber sur « l’affaire des régions ». Le paladin de l’Europe des nations devenai

51 ainsi le précurseur de l’ère nouvelle et gagnait sur tous les tableaux de l’histoire du monde. C’était bien joué. Ses succ

52 ir, parce qu’ils savent bien que c’est impossible sur les bases stato-nationales, seules prises en considération dans toute

53 t tout « réaliste ». Ceux qui l’ont crue possible sur ces bases sont morts sans l’avoir imposée : Schuman, Adenauer, De Gas

54 , résultant de la mainmise d’un appareil étatique sur les réalités nationales, en vue de la guerre (seule excuse à la centr

55 le genre humain, pour la nature, pour la vie même sur ce globe. Le réveil régionaliste et fédéraliste en Europe est un mouv

56 production de l’oxygène dont dépend toute la vie sur la Terre. « La nature ne pardonne pas, n’oublie rien… Des coups, elle

57 pour chiquenaude. » Huit habitants de la planète sur dix sont sous-alimentés, les deux autres mangent deux fois trop. On p

58 : la Foire d’empoigne, et c’est l’économie fondée sur la compétition ; la Cellule de base, ce « chassé-croisé de mensonges 

59 commun matérialisme. En désaccord avec Deshusses sur l’interprétation éthique d’un grand nombre des exemples qu’il allègue

60 modernes et ceux de naguère se vengent : silence sur ce blasphémateur universel qui connaît trop bien son affaire. Pourtan

61 ières de ce pays. Transposant la thèse de Trotski sur le communisme, reconnaissons que « le fédéralisme n’est plus possible

62 ot. De grandes disputes se sont élevées en France sur le dilemme « fédération ou confédération ». La distinction entre ces

63 le point de départ de cette longue interrogation sur l’identité européenne que j’ai menée dans beaucoup d’ouvrages, et qui

64 use d’un article écrit d’un trait le 15 juin 1940 sur l’entrée de Hitler à Paris, et qui a été considéré comme « insulte à

65 unes gens d’aujourd’hui soient trompés à ce point sur mon compte par des « calomniateurs ignares », comme les a qualifiés u

66  Ma parole est une lampe à mes pieds, une lumière sur mon sentier », dit le psaume. Comme si la lampe m’éclairait seulement