1 écoute du réel, Denis de Rougemont va retrouver l’ unité des termes que l’habitude oppose et découvrir en l’un la substance de

2 tre. Individu et société doivent se fondre dans l’ unité de la personne, dignité à laquelle l’homme n’accède que par l’engagem

3 rs que l’on nommait « tir au galon ». Dans chaque unité , l’on poussait l’entraînement des meilleurs tireurs. On négligeait le

4 me encore que « le bien le plus précieux, c’est l’ unité nationale » (entendons l’unification plus ou moins forcée de six ou s

5 ar une autre nation qui leur impose sa langue). L’ unité nationale au-dessus-de-tout, partout — Deutschland über alles, pour p

6 ilité de l’ethnie qui a réduit les autres à son «  unité nationale », — valeur suprême pour elle, oppression pour les autres.

7 ouvement de masses visant à constituer de grandes unités nationales uniformes. Contre ce double péril, intérieur et extérieur,

8 nsidérée, et toujours en partant des plus petites unités  : communes, ateliers, coopératives. C’est ce que le diplomate américa

9 européens : « Ne confiez jamais à une plus grande unité ce qui peut être fait par une plus petite. Ce que la famille peut fai

10 ourd’hui à la fois le dernier témoin de l’antique unité de nos peuples et le présage d’un renouveau possible. p. Rougemon

11 Chez les protestants, c’est la paroisse qui est l’ unité de base. L’Église est concrètement une fédération de paroisses. Le ca

12 é géniale : « Ne confiez jamais à une plus grande unité ce qui peut être fait par une plus petite. Ce que la famille peut fai