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oûts moyens en France — par la volonté de l’État (
Hitler
, Goebbels et Rosenberg). Il peut donc être intéressant de se reporter
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Blum. Nationaliste, elle soutient Franco, agent d’
Hitler
, qui est un ennemi, et elle attaque Thorez, agent de Staline, qui est
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edouter, c’est que le désir de riposter au coup d’
Hitler
n’amène les droites et les gauches en même temps à ne plus concevoir
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sons d’être, et armons-nous pour sauver le reste.
Hitler
menace la paix de l’Europe ? Qu’à cela ne tienne, décrétons l’état de
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la ne tienne, décrétons l’état de guerre et c’est
Hitler
qui sera bien attrapé ! Trois dictatures menacent nos libertés démocr
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qui fait la force. Ou alors, cessons de critiquer
Hitler
, Staline, Mussolini. La force de la France n’est pas dans son union.
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e de mieux se défendre. Avec vingt ans de retard,
Hitler
vient de gagner la guerre à Vienne. Avec vingt ans d’avance sur Hitle
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r la guerre à Vienne. Avec vingt ans d’avance sur
Hitler
, la France va-t-elle enfin gagner sa paix ? ⁂ Ce n’est point sans rai
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de à ses carences profondes, et de les compenser.
Hitler
est en train d’opérer un dressage du peuple allemand (comme Staline,
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e si les Italiens avaient jamais été une nation ;
Hitler
une religion de l’État, et les Allemands l’apprennent péniblement, av
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se de café au lait le matin. Qu’on nous donne ça,
Hitler
ou un autre, ça suffira. La politique n’intéresse pas les ouvriers qu
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riers quand ils ont de quoi manger et travailler.
Hitler
? Il n’a qu’à appliquer son programme, maintenant qu’il a gagné. C’ét
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gauches, le double jeu du grand capital soutenant
Hitler
contre les marxistes et papen contre Hitler : tout cela est bel et bo
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enant Hitler contre les marxistes et papen contre
Hitler
: tout cela est bel et bon, et fournit de la copie aux marxistes et a
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as. Il y a bien des choses à y prendre. » Certes,
Hitler
a rétabli l’ordre dans la rue. Il fait régner la paix sociale. Il y a
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de son prestige. On ne voit aucune raison pour qu’
Hitler
tombe. Mais on ne voit pas beaucoup de raisons de douter que son régi
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être objectif », il « faisait en réalité le jeu d’
Hitler
». Cette petite aventure nous apparaît révélatrice d’un état d’esprit
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ffondrer la seule raison qu’ils avaient d’admirer
Hitler
, « rempart contre le bolchévisme ». Or, ils tiennent essentiellement,
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les uns et les autres, à condamner ou à défendre
Hitler
non point pour ce qu’il est, mais pour ce que leur passion veut qu’il
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conserver un sens à l’expression « faire le jeu d’
Hitler
», il me paraît indispensable de définir le jeu d’Hitler. Car sinon l
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», il me paraît indispensable de définir le jeu d’
Hitler
. Car sinon l’expression peut flétrir tout ce que l’on veut et le cont
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ut et le contraire aussi, Mussolini fait le jeu d’
Hitler
en l’appuyant, mais les communistes le font en poussant à la guerre,
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en poussant à la guerre, M. Flandin fait le jeu d’
Hitler
en le félicitant, mais Mme Tabouis le fait aussi en le calomniant d’u
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est le jeu qu’il s’agit de ne pas faire ? Voici :
Hitler
est le symbole et l’instrument principal de la mentalité totalitaire.
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int de voir l’identité des actes qu’il reproche à
Hitler
, et des actes qu’il loue chez Staline. (Je néglige ici les prétextes.
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ne conclusion réfléchie. 4. Refuser de discuter
Hitler
, c’est le « tabouer », le considérer comme l’adversaire sacré. Le sac
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horreur toujours liée à l’attirance. En discutant
Hitler
, je le profane. C’est beaucoup plus dangereux pour son mythe que les
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stes ». g. Rougemont Denis de, « Faire le jeu d’
Hitler
», Les Nouveaux Cahiers, Paris, 1 janvier 1939, p. 14-15.