1 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
1 violent, c’est une espèce de brute qui refuse de discuter , de donner ses raisons, et qui frappe du poing sur la table. Ainsi vi
2 1939, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Faire le jeu d’Hitler (1er janvier 1939)
2 ute mentalité « totalitaire » ? C’est le refus de discuter . Et de là vient le terrorisme. La Terreur (jacobine, bolchéviste ou f
3 publique les « individus », c’est-à-dire ceux qui discutent  ; ceux qui, sans être même des opposants, ne manifestent pas une volo
4 uer avant de juger ; c’est-à-dire la nécessité de discuter et de déclarer ses critères. Et je précise : non de discuter pour élu
5 de déclarer ses critères. Et je précise : non de discuter pour éluder la prise de parti, mais au contraire pour situer cette pr
6 c un maximum d’efficience. S’ils étaient amenés à discuter , par suite à donner les raisons de leur jugement, ils s’apercevraient
7 e refus de reconnaître les faits gênants (donc de discuter objectivement) et par la passion de condamner à priori des « tendance
8 talitaire. Je revendique pour ma part le droit de discuter , et j’en fais même un devoir civique. Si vous me le contestez, je vou
9 le dirai encore si vous me contestez le droit de discuter le fascisme lui-même. Car je prétends que ma meilleure arme contre lu
10 e, mais une conclusion réfléchie. 4. Refuser de discuter Hitler, c’est le « tabouer », le considérer comme l’adversaire sacré.
11 e l’adversaire sacré. Le sacré, c’est ce qu’on ne discute pas. Mais le sacré est toujours ambigu : l’horreur toujours liée à l’