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violent, c’est une espèce de brute qui refuse de
discuter
, de donner ses raisons, et qui frappe du poing sur la table. Ainsi vi
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ute mentalité « totalitaire » ? C’est le refus de
discuter
. Et de là vient le terrorisme. La Terreur (jacobine, bolchéviste ou f
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publique les « individus », c’est-à-dire ceux qui
discutent
; ceux qui, sans être même des opposants, ne manifestent pas une volo
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uer avant de juger ; c’est-à-dire la nécessité de
discuter
et de déclarer ses critères. Et je précise : non de discuter pour élu
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de déclarer ses critères. Et je précise : non de
discuter
pour éluder la prise de parti, mais au contraire pour situer cette pr
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c un maximum d’efficience. S’ils étaient amenés à
discuter
, par suite à donner les raisons de leur jugement, ils s’apercevraient
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e refus de reconnaître les faits gênants (donc de
discuter
objectivement) et par la passion de condamner à priori des « tendance
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talitaire. Je revendique pour ma part le droit de
discuter
, et j’en fais même un devoir civique. Si vous me le contestez, je vou
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le dirai encore si vous me contestez le droit de
discuter
le fascisme lui-même. Car je prétends que ma meilleure arme contre lu
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e, mais une conclusion réfléchie. 4. Refuser de
discuter
Hitler, c’est le « tabouer », le considérer comme l’adversaire sacré.
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e l’adversaire sacré. Le sacré, c’est ce qu’on ne
discute
pas. Mais le sacré est toujours ambigu : l’horreur toujours liée à l’