1 u. Origine du préjugé contre la violence Il faut reconnaître, tout d’abord, que la violence est généralement « mal vue

2 , ou comme une nécessité désespérée à laquelle il faut recourir lorsqu’on se trouve « injustement attaqué » (toute attaque a

3 un glissement de sens, c’est évident. Mais encore faut -il expliquer comment il a pu se produire. J’en vois la principale rai

4 idées que constitue la filière universitaire.) Il faut à tout prix que « tout s’arrange » (c’est-à-dire que rien ne change v

5 » (c’est-à-dire que rien ne change vraiment) ; il faut « sauver la face » (c’est-à-dire les situations acquises). D’où cette

6 lure quoi que ce soit de « ce qu’ils disent », il faut donc bien se résoudre à de grossières approximations. Le danger serai

7 ie de votre pièce, non la substance de sa vie. Il faut donc éviter tout ce qui ressemblerait à une enquête : d’abord à cause

8 crabes, deux ou trois jambes. Bon, c’est ce qu’il faut pour manger. Ils rentrent d’avoir tiré le sel et mangent la pêche. J’

9 e de l’incohérence et le Scylla du trop prévu, il faut savoir naviguer dans le « courant » c’est-à-dire se maintenir au nive

10 t, qu’ils ne pensent qu’à l’instar du journal. Il faut essayer de se maintenir à mi-distance entre les bizarreries individue

11 it la pensée réelle du lecteur allemand moyen. Il faut se rappeler que dans un état totalitaire, la question « à quoi pensen

12 jeu de l’union sacrée. Ce qui est grave, ce qu’il faut redouter, c’est que le désir de riposter au coup d’Hitler n’amène les

13 nationale mais d’abord l’idéal national. Il n’en faudrait pas davantage — ni moins — pour transformer notre apparent désordre e

14 , employés, rentiers plus ou moins ruinés : il me faut bien reconnaître qu’ils sont tous contre le régime. C’est un bolchévi

15 effraye, c’est leur souplesse dans l’erreur. Il a fallu si peu changer pour « expliquer » à l’aide des mêmes schémas que le c

16 onça : O sancta simplicitas ! Oui, réellement, il faut une sainte simplicité pour croire encore qu’on puisse détacher telle

17 pas si méchants, ni même si bêtes. Mais ce qu’il faut voir, c’est que la volonté des hommes n’a jamais pesé si peu que dans

18 oie. Car pour s’armer autant que l’adversaire, il faudrait imposer au pays une discipline équivalente à celle qui régit les Alle

19 les confessions « vieillies » et « divisées ». Il faut créer une « religion d’hommes sans Dieu », disait Naigeon, une « foi

20 se des faits « bons » ou « mauvais ». Je dis : il faut connaître ces faits si l’on veut agir sur eux sans se laisser contami

21 n « objectif » qui leur rappelle les faits. Il me faut souligner, d’ailleurs, que le parallèle gauche-droite n’est pas rigou