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s le vocable de curiosité. « Pourquoi me demandez-
vous
cela ? — Pour rien, par pure curiosité. » Au vrai, le mot curiosité e
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e rappeler épicerie. — Épicerie pour spécialiste,
vous
n’auriez jamais fait ce rapprochement ? Ce petit fait, si l’on y réfl
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ien de bien intéressant ou d’authentique. Ou bien
vous
obtenez des variations sur la réponse des amoureux (« à rien ») ou bi
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formuler clairement ce qu’il vit. Presque toutes
vos
questions, pour peu qu’elles sortent du cadre de son métier, le prenn
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ne parle jamais. Ou bien, sur tel autre sujet, il
vous
rend ce que d’autres — presse ou partis — lui ont prêté, c’est-à-dire
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artis — lui ont prêté, c’est-à-dire la monnaie de
votre
pièce, non la substance de sa vie. Il faut donc éviter tout ce qui re
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t, à bâtons rompus, et sur n’importe quel sujet ;
vous
finirez peut-être, à force de recoupements, de prudence, d’informatio
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toujours faim, alors c’est pareil. Je dis : oh !
vous
avez faim, je vais vous faire une soupe aux pommes de terre, — j’avai
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est pareil. Je dis : oh ! vous avez faim, je vais
vous
faire une soupe aux pommes de terre, — j’avais des pommes de terre —
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scours, de son milieu, de sa vie quotidienne, que
vous
pourrez deviner comment il pense ce mot, s’il le souffre, s’il l’aime
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os militaires, retour au Moyen Âge germanique. Je
vous
laisse à imaginer les rêves du lecteur allemand, heureux bénéficiaire
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e justice fort médiocre, mais stable. — En somme,
vous
êtes content ? Il sourit, hausse un peu les épaules, fait oui de la t
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Je lui pose ma question habituelle : Que comptez-
vous
faire contre ces gens, contre cet état de choses ? — On ne peut rien
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tout cas, je suis déjà trop vieux. — Trop vieux,
vous
? Quel âge avez-vous ? — 27 ans. Mais le Führer l’a bien dit, l’autre
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jà trop vieux. — Trop vieux, vous ? Quel âge avez-
vous
? — 27 ans. Mais le Führer l’a bien dit, l’autre jour : les hommes qu
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questions très délicates, enfants naturels, etc.,
vous
me comprenez. Vous imaginez qu’avec cela, nous ne la voyons plus guèr
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cates, enfants naturels, etc., vous me comprenez.
Vous
imaginez qu’avec cela, nous ne la voyons plus guère. Et comment voule
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, nous ne la voyons plus guère. Et comment voulez-
vous
que les parents gardent leur autorité ? Le Parti passe avant tout. Si
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s ne sont pas comme ça, les ouvriers allemands. «
Vous
autres Français, me dit-il, vous ne rêvez que révolutions et émeutes.
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ers allemands. « Vous autres Français, me dit-il,
vous
ne rêvez que révolutions et émeutes. Vous ne savez pas ce que c’est.
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dit-il, vous ne rêvez que révolutions et émeutes.
Vous
ne savez pas ce que c’est. Nous en avons eu assez chez nous. Maintena
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grand geste, le doigt pointé en l’air : « Je vais
vous
dire une chose : si tous l’abandonnent, tous ces gros cochons qui son
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is à mon compagnon, le dramaturge allemand L. : —
Vous
y croyez, vous, à l’âme collective ? Est-ce que ce n’est pas une form
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non, le dramaturge allemand L. : — Vous y croyez,
vous
, à l’âme collective ? Est-ce que ce n’est pas une formule grandiloque
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vaient tourner que de cette sorte. Voilà pourquoi
votre
fille est muette. Les mêmes théoriciens, en 1932, vous démontraient,
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fille est muette. Les mêmes théoriciens, en 1932,
vous
démontraient, le Capital en main, que la situation allemande conduisa
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ux sans se laisser contaminer. Ils me répondent :
vous
êtes hitlérien ! Or, pourquoi mon fils prétend-il, contre toute évide
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à la tendance. Chantage qui consiste à dire : si
vous
prétendez rester objectif en présence de telle ou telle réalité, c’es
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en présence de telle ou telle réalité, c’est que
vous
avez une tendance à la favoriser. Toutes les fois que ce chantage se
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de boucs émissaires). Introduisez la discussion,
vous
rendez impossible le régime totalitaire. Je revendique pour ma part l
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discuter, et j’en fais même un devoir civique. Si
vous
me le contestez, je vous jugerai là-dessus. Sur cette déclaration, su
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me un devoir civique. Si vous me le contestez, je
vous
jugerai là-dessus. Sur cette déclaration, sur ce fait. Je dirai que v
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Sur cette déclaration, sur ce fait. Je dirai que
vous
êtes profasciste, non pas d’intention mais de fait. Et je le dirai en
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’intention mais de fait. Et je le dirai encore si
vous
me contestez le droit de discuter le fascisme lui-même. Car je préten
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s forces et ses faiblesses « objectivement »4. Si
vous
me retirez cette arme, vous me transformez en un fasciste honteux, qu
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objectivement »4. Si vous me retirez cette arme,
vous
me transformez en un fasciste honteux, qui sera certainement battu pa
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saire ». Alors il dit que je suis très méchant… ⁂
Vous
êtes hitlérien ! — Non, c’est vous !… Comment sortir de ce dialogue p
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rès méchant… ⁂ Vous êtes hitlérien ! — Non, c’est
vous
!… Comment sortir de ce dialogue puéril ? Simplement, en déclarant se