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qui portent, qui atteignent ; et de se refaire un
langage
qui soit réellement entendu. Tout cela est assez évident, et justifie
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orcés de nous contenter de leur expression par le
langage
. À quoi ils pensent… pour nous, c’est : Ce qu’ils disent. En fait, c’
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oute autre chose. Voici tendus tous les pièges du
langage
. Les mêmes mots n’ont pas le même sens, ne trahissent pas les mêmes p
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u’éveillent dans « le peuple » les grands mots du
langage
politique ? Et du sens qu’il leur donne lorsqu’il les répète ? À dist
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on constate l’absence de commune mesure entre son
langage
et celui des journaux et des politiciens, ou des intellectuels. De to
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réfléchit, résume un drame. Ce drame est celui du
langage
dans notre société présente. Les mots que nous disons ou que nous écr
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table de famille. À considérer de trop près leur
langage
, on conclurait volontiers que les gens ne pensent rien de clair ni de
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pittoresque et la statistique, à ce niveau où le
langage
est suffisamment habituel pour que les petites déformations qu’il sub