1 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Comment savoir à quoi ils pensent (Quelques remarques sur la méthode) (1er novembre 1937)
1 qui portent, qui atteignent ; et de se refaire un langage qui soit réellement entendu. Tout cela est assez évident, et justifie
2 orcés de nous contenter de leur expression par le langage . À quoi ils pensent… pour nous, c’est : Ce qu’ils disent. En fait, c’
3 oute autre chose. Voici tendus tous les pièges du langage . Les mêmes mots n’ont pas le même sens, ne trahissent pas les mêmes p
4 u’éveillent dans « le peuple » les grands mots du langage politique ? Et du sens qu’il leur donne lorsqu’il les répète ? À dist
5 on constate l’absence de commune mesure entre son langage et celui des journaux et des politiciens, ou des intellectuels. De to
6 réfléchit, résume un drame. Ce drame est celui du langage dans notre société présente. Les mots que nous disons ou que nous écr
7 table de famille. À considérer de trop près leur langage , on conclurait volontiers que les gens ne pensent rien de clair ni de
8 pittoresque et la statistique, à ce niveau où le langage est suffisamment habituel pour que les petites déformations qu’il sub
2 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
9 u politique de surface ; où les élites parlent un langage que les masses sont en mesure d’entendre, mais non pas de comprendre 
3 1939, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Faire le jeu d’Hitler (1er janvier 1939)
10 de l’adversaire. Il écrivait à ce sujet (dans un langage qui, selon lui, ne devait point permettre d’équivoque) : « Un général