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né ; réduire ou surmonter des antagonismes, c’est
leur
« faire violence » ; et s’imposer une discipline en vue d’atteindre u
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ujourd’hui fortement compromises, s’accordaient à
leur
attribuer. Aussi ont-ils pris peu à peu des contenus mal définis, sou
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la défense ou l’attaque, et qui apparaissent dans
leur
belle nudité lorsqu’un amant demande à l’autre : « À quoi penses-tu ?
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ées, nous serons bien forcés de nous contenter de
leur
expression par le langage. À quoi ils pensent… pour nous, c’est : Ce
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ands mots du langage politique ? Et du sens qu’il
leur
donne lorsqu’il les répète ? À distance et en gros, l’on peut croire
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ger : si l’on questionne directement les gens sur
leurs
« pensées » et préoccupations, ils ne disent rien de bien intéressant
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epérer dans les grandes lignes la vraie nature de
leurs
soucis, mieux qu’ils ne sauraient le dire, justement. Quelquefois, il
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fois, il suffit d’une chance, d’une bizarrerie de
leurs
propos, subitement révélatrice. En voici un petit exemple. Dans cette
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is moi je n’en mange pas. Tantôt, ils s’en vont à
leur
ouvrage, moi je reste ici. Ils rentrent vers 6 heures, les jeunes d’a
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d’une table de famille. À considérer de trop près
leur
langage, on conclurait volontiers que les gens ne pensent rien de cla
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t ?… » tend à se réduire à la question : « à quoi
leur
dit-on de penser ? » C’est-à-dire qu’on a remplacé la mode — maîtress
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iliation ? Les socialistes du Populaire soulèvent
leurs
troupes contre le Sénat, provoquant une manifestation qu’ils interdis
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ces trois partis réunis dans le Front populaire ?
Leurs
gouvernements successifs qualifient l’un après l’autre d’illégales le
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et les gauches en même temps à ne plus concevoir
leur
union que sous la forme d’un Anschluss, d’une mutuelle annexion. Il n
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il ne manque pas de politiciens pour estimer que
leur
programme d’union est celui qui supprime les problèmes au lieu d’essa
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litique, l’audace de pousser les conflits jusqu’à
leur
pleine maturation, jusqu’à leur solution réelle. L’audace de faire pa
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conflits jusqu’à leur pleine maturation, jusqu’à
leur
solution réelle. L’audace de faire passer cette mission créatrice ava
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rmi ces observations celles qui paraissent garder
leur
signification et leur actualité après deux ans. I. — À quoi pensent
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elles qui paraissent garder leur signification et
leur
actualité après deux ans. I. — À quoi pensent… Les bourgeois. —
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ois, méthodiquement. Mais si je les interroge sur
leurs
projets de résistance, ils se dérobent. Je parviens à leur faire avou
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ets de résistance, ils se dérobent. Je parviens à
leur
faire avouer que le bolchévisme brun est tout de même, à leurs yeux,
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vouer que le bolchévisme brun est tout de même, à
leurs
yeux, moins affreux que le rouge. Il n’y a pas eu de massacres. Tout
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de fortune, mais ils conserveront pour la plupart
leurs
titres et leurs fonctions, sous des maîtres nouveaux. (Le gouverneur
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ils conserveront pour la plupart leurs titres et
leurs
fonctions, sous des maîtres nouveaux. (Le gouverneur de la province e
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le régime national-socialiste qui est en train de
leur
faire découvrir le fait social et les problèmes qu’il pose. D’une par
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s ouvriers sont au fond des braves types, on peut
leur
parler sans relever le menton… Un « opposant ». — Je me promène ave
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e. Et comment voulez-vous que les parents gardent
leur
autorité ? Le Parti passe avant tout. Si nous voulions empêcher notre
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es, à quelque manifestation politique. Mais c’est
leur
culte qu’ils célèbrent ! Et c’est une liturgie qui se déroule, la gra
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sait droit au communisme. Ce qui m’effraye, c’est
leur
souplesse dans l’erreur. Il a fallu si peu changer pour « expliquer »
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capitalisme que les mineurs de la Sarre ont voté
leur
rattachement au IIIe Reich. Ce n’est pas en parlant d’hystérie qu’on
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damnent en principe. C’est ainsi qu’ils apportent
leur
petite contribution, toute bénévole, à l’effort de la propagande tota
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randes et des petites démocraties pour résoudre à
leur
manière propre le problème religieux (plus que social) qu’ont résolu,
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er les démocrates aux armes, mais simplement pour
leur
montrer, dans la mesure de ses moyens, quelle était la réalité de la
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e les avertir de ce qui se passe en Allemagne. Je
leur
expose des faits « bons » ou « mauvais ». Je dis : il faut connaître
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t accuser celui qui les décrit d’être complice de
leur
menace (transfert), tel est le mécanisme régulier qui trahit la prése
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de comme le nôtre, où si peu d’hommes connaissent
leur
vraie croyance et leurs vrais désirs, il est fatal que se développe a
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i peu d’hommes connaissent leur vraie croyance et
leurs
vrais désirs, il est fatal que se développe au plus haut point ce que
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rqué, de n’importe quelle nature, fût-ce même par
leur
orthodoxie trop rigoureuse. Dans tous les cas et à tous les stades, c
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nés à discuter, par suite à donner les raisons de
leur
jugement, ils s’apercevraient qu’en réalité, ils sont tout près de l’
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a vie. (Ou à l’inverse : qu’ils sont très loin de
leurs
alliés.) Si les hommes de gauche, d’une part, et les hommes de droite
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iers verraient s’effondrer la meilleure raison de
leur
refus de l’hitlérisme, tandis que les seconds verraient s’effondrer l
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ler non point pour ce qu’il est, mais pour ce que
leur
passion veut qu’il soit. Ils sont donc contraints de jeter la suspici
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eter la suspicion sur l’écrivain « objectif » qui
leur
rappelle les faits. Il me faut souligner, d’ailleurs, que le parallèl