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nt à atteindre au moyen d’une discipline commune.
Mais
toute nouveauté « fait violence » à un état de choses donné ; réduire
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ire », a-t-on coutume de répliquer, de nos jours.
Mais
nous avons ouvert la rubrique intitulée « Pouvoir des mots » pour mon
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as « vides » — le vocabulaire a horreur du vide —
mais
ils ont été mal remplis, ou remplis au hasard, — et en tout cas, ils
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alement « mal vue » de la majorité des Français. (
Mais
c’est peut-être, justement, parce qu’on la regarde mal ?) On en est v
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lence ne se confond pas seulement avec brutalité,
mais
avec bêtise. Qu’il y ait là un glissement de sens, c’est évident. Mai
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il y ait là un glissement de sens, c’est évident.
Mais
encore faut-il expliquer comment il a pu se produire. J’en vois la pr
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ce permanente de l’homme ; le besoin de sécurité.
Mais
ce besoin s’est exagérément développé, et comme fixé, par suite des c
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risque que l’acte institue pour celui qui l’ose.
Mais
c’est précisément ce sentiment de malaise, lié à l’euphorie du risque
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vangile : « Je ne suis pas venu apporter la paix,
mais
le glaive. » Et le terme même de violence que la plupart des moralist
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à te donner, il n’y en a pas, ou pas d’avouables…
Mais
la brutalité peut aussi revêtir un aspect non matériel : par exemple,
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este absolument, tandis que la violence l’effraye
mais
la tente en même temps. La définition la plus frappante et la plus vo
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au grand nombre, l’instinct d’obéissance aveugle.
Mais
il se produit là un phénomène curieux : alors que la bourgeoisie disq
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flits, les fait mûrir et les résout en créations.
Mais
la méthode qui règne actuellement dans les « démocraties de l’Ouest »
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art, et le ton « brutal » des polémiques de Marx.
Mais
la dictature du prolétariat n’est pour Marx que la riposte nécessaire
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» dans l’acte du viol, qui paraît une brutalité.
Mais
cela nous entraînerait assez loin. Notons simplement le caractère ess
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e ou en économie, d’adapter l’offre à la demande.
Mais
ce peut être aussi un moyen efficace de se libérer des schémas démodé
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ve parfois à lui donner une certaine consistance.
Mais
ce qui peut être vrai statistiquement ne l’est presque jamais dans le
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en ce domaine, ni absurde malgré les apparences,
mais
que « comprendre » les paroles d’un homme suppose une science presque
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ces phrases apprises nécessairement inadéquates.
Mais
laissez donc parler les gens longtemps, souvent, à bâtons rompus, et
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pêche. J’avais ajouté deux ou trois jambes, donc,
mais
moi je n’en mange pas. Tantôt, ils s’en vont à leur ouvrage, moi je r
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tit l’authenticité de la relation d’un entretien.
Mais
cela ne saurait satisfaire entièrement au dessein qui est celui de no
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nées simples, c’est-à-dire de résumés simplifiés.
Mais
alors on courra le risque inverse : on retombera dans les schémas, le
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ite et à gauche, à Moscou aussi bien qu’à Berlin.
Mais
ce n’est plus que par l’intonation, l’élan, la mimique de l’homme qui
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nds bien que tout le monde n’a parlé que d’union,
mais
sur un ton qui, de toute évidence, en excluait la possibilité. Car qu
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mage que l’esprit partisan rend à l’union sacrée.
Mais
ce qui m’apparaît le plus dangereux dans cette affaire, ce n’est pas
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tisan est comme déconcerté par ses propres excès.
Mais
cette fausse vertu qu’on honore, cette union sacrée qu’on invoque, cr
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’est pas tant qu’on triche sous prétexte d’union,
mais
bien que las de ces tricheries, et d’autre part dupé par ce grand mot
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celle du réarmement à outrance, et même au-delà.
Mais
la presse n’en parlera pas, cela va de soi, c’est le seul but commun
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’en conclus que personne ne la veut sérieusement.
Mais
comme tout le monde en parle, et non sans émotion, j’en conclus que b
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rilleuse liberté, dont sa presse raille les abus,
mais
dont il espère en secret que sortira sa propre délivrance. Ce que le
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rance, en vérité, ce n’est pas un Führer de plus,
mais
au contraire, c’est la solution des problèmes que d’autres, n’ayant p
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t que ses excès conduisent à rêver d’un fascisme.
Mais
il s’agit de savoir si la France, réellement, saura retrouver l’usage
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s armements, qui ne soit pas la défense nationale
mais
d’abord l’idéal national. Il n’en faudrait pas davantage — ni moins —
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écutée par mille moyens sournois, méthodiquement.
Mais
si je les interroge sur leurs projets de résistance, ils se dérobent.
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ordonnée : bientôt ils n’auront plus de fortune,
mais
ils conserveront pour la plupart leurs titres et leurs fonctions, sou
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ie, ce n’est pas le sens du groupe qu’elle avait,
mais
le sens de l’État, qu’elle n’a pas. Le sens de l’unité allemande, de
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a « liberté ». Maintenant, plus rien n’est libre,
mais
tout marche. Plus de discussions. Le « Führer d’entreprise » n’a pas
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rise » n’a pas le droit de renvoyer ses ouvriers,
mais
ceux-ci n’ont pas le droit de se mettre en grève. La paix sociale a é
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réciproques à un niveau de justice fort médiocre,
mais
stable. — En somme, vous êtes content ? Il sourit, hausse un peu les
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Trop vieux, vous ? Quel âge avez-vous ? — 27 ans.
Mais
le Führer l’a bien dit, l’autre jour : les hommes qui avaient plus de
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hrerin à une jeune fille du même âge, chez nous !
Mais
l’initiative qu’on exige, c’est celle qui sert l’État et qui est prév
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ldat dans le terrain. Contraindre, ce serait peu.
Mais
s’emparer de la liberté même des jeunes, voilà le totalitarisme. Un
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s). Irréductible, il me l’affirme solennellement.
Mais
lui aussi se sent trop vieux pour continuer la lutte, il a 50 ans. Se
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C’était presque le même programme que le nôtre !
Mais
il a été plus malin, il a rassuré les bourgeois en n’attaquant pas to
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s théoriques, vraies et vraisemblables une à une,
mais
dont l’ensemble me laissait une impression assez confuse. Capitalisme
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de suite, car les portes s’ouvrent à 5 heures. —
Mais
il n’est annoncé que pour 9 heures. — Venez voir ! Du seuil du café,
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soixante minutes. Est-ce que cela vaut la peine ?
Mais
voici une rumeur de marée, des trompettes au-dehors. Toutes les lumiè
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ing de masses, à quelque manifestation politique.
Mais
c’est leur culte qu’ils célèbrent ! Et c’est une liturgie qui se déro
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qu’on voudra : il suffit de choisir ses exemples.
Mais
ce qu’on laisse toujours échapper, c’est le principe d’actualisation
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l, qui a jeté l’Autriche dans les bras du Führer.
Mais
c’est l’attraction passionnée qu’exerce une religion naissante, si ba
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langage que les masses sont en mesure d’entendre,
mais
non pas de comprendre ; où l’État devient le seul représentant du bie
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État devient le seul représentant du bien commun,
mais
ne se manifeste plus que par les feuilles d’impôt, l’armée et la poli
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on pays, — ce qui est très juste. Et il ajoute :
Mais
la pauvreté et le malheur ne peuvent expliquer que des phénomènes ext
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e au dictateur, ce n’est pas telle mesure en soi,
mais
au contraire le sens qu’elle prend par rapport au mouvement total, à
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e. On ne voit aucune raison pour qu’Hitler tombe.
Mais
on ne voit pas beaucoup de raisons de douter que son régime ne condui
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hommes ne sont pas si méchants, ni même si bêtes.
Mais
ce qu’il faut voir, c’est que la volonté des hommes n’a jamais pesé s
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l’union sacrée les légitime. Ils ont des canons,
mais
pas de beurre, dit-on en France d’un air malin. On oublie que le mot
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e ramène donc, pour nous, à un problème de force.
Mais
non pas de forces pour « gagner » la guerre : car toute guerre engagé
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n intérêt courtois, vaguement étonné, déconcerté…
Mais
de la part d’un étranger, on accepte de tels écarts. Grande différenc
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non point pour appeler les démocrates aux armes,
mais
simplement pour leur montrer, dans la mesure de ses moyens, quelle ét
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e n’est pas précisément ce qu’on nomme impartial,
mais
s’il est incapable d’estimer objectivement les forces en présence, il
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le-t-il, ne souffre pas le doute un seul instant.
Mais
que cette vérité très évidente soit en pratique méconnue, et plus que
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: non de discuter pour éluder la prise de parti,
mais
au contraire pour situer cette prise de parti avec un maximum d’effic
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ou à défendre Hitler non point pour ce qu’il est,
mais
pour ce que leur passion veut qu’il soit. Ils sont donc contraints de
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ité d’hitlérien par certains critiques de gauche,
mais
non pas de bolchévique par les droites. Pour des raisons trop complex
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si, Mussolini fait le jeu d’Hitler en l’appuyant,
mais
les communistes le font en poussant à la guerre, M. Flandin fait le j
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M. Flandin fait le jeu d’Hitler en le félicitant,
mais
Mme Tabouis le fait aussi en le calomniant d’une façon maladroite, et
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ai que vous êtes profasciste, non pas d’intention
mais
de fait. Et je le dirai encore si vous me contestez le droit de discu
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fèrent l’intelligence. Ceci n’est pas une pointe,
mais
une conclusion réfléchie. 4. Refuser de discuter Hitler, c’est le «
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e sacré. Le sacré, c’est ce qu’on ne discute pas.
Mais
le sacré est toujours ambigu : l’horreur toujours liée à l’attirance.