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s groupes. Les mots que nous étudions ici ne sont
pas
« vides » — le vocabulaire a horreur du vide — mais ils ont été mal r
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poing sur la table. Ainsi violence ne se confond
pas
seulement avec brutalité, mais avec bêtise. Qu’il y ait là un glissem
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dans des expressions telles que : « Cela ne peut
pas
être vrai : ce serait trop horrible » (c’est-à-dire : cela obligerait
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nettement condamnée par l’Évangile : « Je ne suis
pas
venu apporter la paix, mais le glaive. » Et le terme même de violence
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leurs, si la violence est libératrice, elle n’est
pas
pour autant anarchique. Elle libère pour construire, elle détruit pou
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n’apparaîtrait paradoxal qu’à ceux qui n’auraient
pas
su distinguer la vraie violence de la brutalité, du simple fait qu’el
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sprit. Ôte-toi de là que je m’y mette, et je n’ai
pas
de raisons à te donner, il n’y en a pas, ou pas d’avouables… Mais la
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t je n’ai pas de raisons à te donner, il n’y en a
pas
, ou pas d’avouables… Mais la brutalité peut aussi revêtir un aspect n
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i pas de raisons à te donner, il n’y en a pas, ou
pas
d’avouables… Mais la brutalité peut aussi revêtir un aspect non matér
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endement social » immédiat, et l’on ne s’aperçoit
pas
que ce faisant, l’on détruit les racines de l’esprit créateur, les pr
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aniquement une brutalité qui, à son tour, ne peut
pas
supporter la vraie violence. Le libéralisme et la dictature affectent
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mot curiosité est vide de sens, s’il ne recouvre
pas
cette crainte ou cette entreprise projetée, ou encore les deux à la f
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les limites de sa fécondité. ⁂ Tant qu’on n’aura
pas
inventé la machine à lire les pensées, nous serons bien forcés de nou
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tous les pièges du langage. Les mêmes mots n’ont
pas
le même sens, ne trahissent pas les mêmes pensées, si l’on passe d’un
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mêmes mots n’ont pas le même sens, ne trahissent
pas
les mêmes pensées, si l’on passe d’un groupe à un autre, d’une classe
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us ne savons plus prévoir. » L’auteur ne croyait
pas
si bien dire : en recevant les épreuves de son livre, il y trouva joi
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campagne électorale. C’est que l’homme-moyen n’a
pas
coutume de se formuler clairement ce qu’il vit. Presque toutes vos qu
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re de son métier, le prennent au dépourvu. Il n’a
pas
formé de phrases dans sa tête sur ce sujet dont le journal ne parle j
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: qu’est-ce qu’on va manger, ce jour ? Je n’avais
pas
grand-chose. Le père et les deux fils disent : on est plus jeunes que
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eux ou trois jambes, donc, mais moi je n’en mange
pas
. Tantôt, ils s’en vont à leur ouvrage, moi je reste ici. Ils rentrent
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i vu qu’ils avaient pris la chèvre. Je n’imagine
pas
de question directe qui eût ainsi pu faire répondre à cette femme : «
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art et d’autre, on est très fermement décidé à ne
pas
s’unir. Cette double hypocrisie est sans doute un hommage que l’espri
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ît le plus dangereux dans cette affaire, ce n’est
pas
l’hypocrisie ni l’esprit partisan, c’est l’hommage et l’union sacrée.
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nt. ⁂ Or, ce qui est le plus à redouter, ce n’est
pas
tant qu’on triche sous prétexte d’union, mais bien que las de ces tri
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Anschluss, d’une mutuelle annexion. Il ne manque
pas
de Seiss-Inquart, dans les deux camps, pour appeler au secours les tr
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les prier de venir rétablir l’ordre. Il ne manque
pas
de fascistes inconscients pour confondre ordre et mise au pas. Il ne
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stes inconscients pour confondre ordre et mise au
pas
. Il ne manque pas d’intellectuels de droite et de gauche pour proclam
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pour confondre ordre et mise au pas. Il ne manque
pas
d’intellectuels de droite et de gauche pour proclamer qu’en présence
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nce, équivaut à une trahison… Enfin, il ne manque
pas
de politiciens pour estimer que leur programme d’union est celui qui
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nce, et même au-delà. Mais la presse n’en parlera
pas
, cela va de soi, c’est le seul but commun à tous les partis existants
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es forces. L’union qui se fait par la force n’est
pas
l’union qui fait la force. Ou alors, cessons de critiquer Hitler, Sta
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, Staline, Mussolini. La force de la France n’est
pas
dans son union. Elle est dans sa capacité unique au monde de supporte
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a force de la France est dans la création, et non
pas
dans la discipline ; dans l’invention, non dans la marche en rangs. U
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un certificat d’incapacité politique. Ne croyons
pas
surtout qu’il en soit aussi fier qu’il le paraît, et aussi satisfait
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et aussi satisfait qu’il le proclame. Ne croyons
pas
qu’il considère sans envie notre périlleuse liberté, dont sa presse r
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le monde attend de la France, en vérité, ce n’est
pas
un Führer de plus, mais au contraire, c’est la solution des problèmes
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ne question. S’opposer à l’union sacrée, ce n’est
pas
faire l’éloge du désordre présent, du désordre honteux de lui-même, e
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uttes, une commune mesure spirituelle qui ne soit
pas
les armements, qui ne soit pas la défense nationale mais d’abord l’id
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tuelle qui ne soit pas les armements, qui ne soit
pas
la défense nationale mais d’abord l’idéal national. Il n’en faudrait
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e mais d’abord l’idéal national. Il n’en faudrait
pas
davantage — ni moins — pour transformer notre apparent désordre en qu
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leurs yeux, moins affreux que le rouge. Il n’y a
pas
eu de massacres. Tout se passe d’une manière progressive et ordonnée
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en germe tout essai de résister : si ce n’étaient
pas
les bruns qui avaient le pouvoir, ce seraient les rouges. Ils n’imagi
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pouvoir, ce seraient les rouges. Ils n’imaginent
pas
d’autre alternative. De fait, ces « possédants » n’ont jamais gouvern
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mais cru au régime de Weimar. Il n’y a sans doute
pas
, en Europe, de classe plus indifférente à la vie politique, plus pass
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rs politiques et des leaders de la presse mise au
pas
. Certes, les Allemands ont toujours eu le sens du groupe, et l’on est
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d’inculquer à cette inerte bourgeoisie, ce n’est
pas
le sens du groupe qu’elle avait, mais le sens de l’État, qu’elle n’a
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u’elle avait, mais le sens de l’État, qu’elle n’a
pas
. Le sens de l’unité allemande, de la prépondérance de l’intérêt allem
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iblement, avec un pédantisme pathétique… N’allons
pas
faire, nous, une religion de la Liberté ! Ce serait le signe que nous
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us de discussions. Le « Führer d’entreprise » n’a
pas
le droit de renvoyer ses ouvriers, mais ceux-ci n’ont pas le droit de
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roit de renvoyer ses ouvriers, mais ceux-ci n’ont
pas
le droit de se mettre en grève. La paix sociale a été obtenue par la
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ager (camp d’éducation sociale). Ça ne l’enchante
pas
. Je le revois trois semaines plus tard. — Ce camp ? — Eh bien voilà
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craint d’ailleurs de n’en point trouver, n’étant
pas
du Parti. Il a fait beaucoup de psychanalyse : « Cela m’avait même co
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, pour un adolescent, c’est tout ce qui ne dépend
pas
de la famille, fut-ce la plus dure discipline, pourvu qu’elle soit ex
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te, il a 50 ans. Se bagarrer encore ? Ils ne sont
pas
comme ça, les ouvriers allemands. « Vous autres Français, me dit-il,
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e rêvez que révolutions et émeutes. Vous ne savez
pas
ce que c’est. Nous en avons eu assez chez nous. Maintenant nous voulo
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ou un autre, ça suffira. La politique n’intéresse
pas
les ouvriers quand ils ont de quoi manger et travailler. Hitler ? Il
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malin, il a rassuré les bourgeois en n’attaquant
pas
tout de suite la religion… » Tout d’un coup il se lève de son taboure
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se vivait autour d’eux, comme s’ils ne sentaient
pas
ce je ne sais quoi dans l’atmosphère qui faisait que toutes les descr
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z, vous, à l’âme collective ? Est-ce que ce n’est
pas
une formule grandiloquente pour désigner l’absence d’âme personnelle
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on à 11 heures. D’ici là, ces hommes ne bougeront
pas
. Je me perds dans des labyrinthes de barrages jusqu’aux abords de la
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ientôt plus que les cris rauques de mes voisins.)
Pas
à pas il s’avance, il accueille l’hommage, le long de la passerelle q
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plus que les cris rauques de mes voisins.) Pas à
pas
il s’avance, il accueille l’hommage, le long de la passerelle qui mèn
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cérémonie sacrale d’une religion dont je ne suis
pas
, et qui m’écrase et me repousse avec bien plus de puissance même phys
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e. III. — Une religion nouvelle Si l’on n’a
pas
senti cela, on ne comprendra jamais la raison simple des triomphes to
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u’il s’agit de phénomènes aussi complexes, on n’a
pas
de mal à faire « coller » cette description avec telle doctrine qu’on
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emand. Il ne s’agit ici que de religion. Ce n’est
pas
pour défendre le capitalisme que les mineurs de la Sarre ont voté leu
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nt voté leur rattachement au IIIe Reich. Ce n’est
pas
en parlant d’hystérie qu’on peut comprendre le phénomène fondamental
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auté autour d’un sentiment « sacré ». Et ce n’est
pas
la soif d’une tyrannie, au sens politique et légal, qui a jeté l’Autr
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ue les masses sont en mesure d’entendre, mais non
pas
de comprendre ; où l’État devient le seul représentant du bien commun
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le que « l’immortalité » d’un peuple — on ne peut
pas
exprimer d’une manière plus précise et ramassée la nature proprement
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qui tiennent fréquemment ce propos : « Tout n’est
pas
mal de ce qui se fait là-bas. Il y a bien des choses à y prendre. » C
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arisme. Comme si le mot totalitaire ne signifiait
pas
, justement, que tout se tient dans ce régime, et que rien ne peut en
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u « rationnelles » ou « politiques » ? Ne voit-on
pas
que cet ordre est simplement la suppression brutale et militaire de t
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ue l’unanimité des ouvriers résulte de la mise au
pas
des syndicats ? Que tout cela n’est devenu possible que par le fait d
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Et qu’enfin ce qui importe au dictateur, ce n’est
pas
telle mesure en soi, mais au contraire le sens qu’elle prend par rapp
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cune raison pour qu’Hitler tombe. Mais on ne voit
pas
beaucoup de raisons de douter que son régime ne conduise à la guerre.
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outer que son régime ne conduise à la guerre. Non
pas
que les chefs et les troupes veuillent la guerre ! Les hommes ne sont
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troupes veuillent la guerre ! Les hommes ne sont
pas
si méchants, ni même si bêtes. Mais ce qu’il faut voir, c’est que la
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i peu que dans les régimes totalitaires. Ce n’est
pas
le chef qui commande, et ce ne sont pas les désirs conscients et avou
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Ce n’est pas le chef qui commande, et ce ne sont
pas
les désirs conscients et avoués qui sont puissants. Ce qui est puissa
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ion sacrée les légitime. Ils ont des canons, mais
pas
de beurre, dit-on en France d’un air malin. On oublie que le mot est
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tance. Car ce qui compte, c’est la Nation, et non
pas
les individus. Or la Nation, pratiquement c’est l’État. Et cet État e
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ciente et avouée du Führer et du peuple, il n’y a
pas
de raison de penser que l’aventure puisse bien finir. Tout se ramène
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donc, pour nous, à un problème de force. Mais non
pas
de forces pour « gagner » la guerre : car toute guerre engagée avec l
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rgies belliqueuses. Or, se montrer fort, ce n’est
pas
s’armer jusqu’aux dents. Réagir au péril totalitaire par des plans de
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s civique décadent. Retrouver une foi qui ne soit
pas
cette volonté anxieuse de croire à la Nation… Le seul problème pratiq
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i étudie le terrain de sa bataille décisive n’est
pas
précisément ce qu’on nomme impartial, mais s’il est incapable d’estim
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en discussion, voilà qui, semble-t-il, ne souffre
pas
le doute un seul instant. Mais que cette vérité très évidente soit en
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ndu, tu vas te brûler. — Non, dit-il, ça ne brûle
pas
. — Mon petit, tu vas te brûler ! — Vilain papa, tu es très méchant !
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nd-il, contre toute évidence, que le feu ne brûle
pas
? C’est parce qu’il n’ose ni ne peut dire : j’ai envie de toucher le
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out pratiquement par un mensonge (le feu ne brûle
pas
), et par un transfert de la « méchanceté » du feu sur celui qui en av
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qui, sans être même des opposants, ne manifestent
pas
une volonté de soumission aveugle et joyeuse aux mots d’ordre du Part
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es d’un jugement personnel. Puis : ceux qui n’ont
pas
donné assez de preuves du contraire. Et finalement, tous ceux qui se
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les stades, c’est la tendance que l’on punit, non
pas
les actes ou les opinions déclarées. On ne réfute pas ; on jette la s
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les actes ou les opinions déclarées. On ne réfute
pas
; on jette la suspicion. Or, c’est ce trait fondamental de la mentali
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d’ailleurs, que le parallèle gauche-droite n’est
pas
rigoureux dans ce cas. L’écrivain « objectif » se voit traité d’hitlé
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lérien par certains critiques de gauche, mais non
pas
de bolchévique par les droites. Pour des raisons trop complexes à exa
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ladroite, etc. Quel est le jeu qu’il s’agit de ne
pas
faire ? Voici : Hitler est le symbole et l’instrument principal de la
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ce fait. Je dirai que vous êtes profasciste, non
pas
d’intention mais de fait. Et je le dirai encore si vous me contestez
100
et ceux qui préfèrent l’intelligence. Ceci n’est
pas
une pointe, mais une conclusion réfléchie. 4. Refuser de discuter H
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rsaire sacré. Le sacré, c’est ce qu’on ne discute
pas
. Mais le sacré est toujours ambigu : l’horreur toujours liée à l’atti