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collaboration et une compréhension réciproques ne
peuvent
être fécondes que si elles réunissent des éléments réellement divers,
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intérieur du groupe et dans ces pages. Sur le «
pouvoir
des mots » « Simple question de vocabulaire », a-t-on coutume de r
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s. Mais nous avons ouvert la rubrique intitulée «
Pouvoir
des mots » pour montrer justement que les questions de vocabulaire ne
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de la vie. C’est ainsi — entre autres — que le «
pouvoir
des mots » est réel. Peut-être dira-t-on qu’il n’est que trop réel :
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ident. Mais encore faut-il expliquer comment il a
pu
se produire. J’en vois la principale raison dans ce qu’on est convenu
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monde née de l’établissement de la bourgeoisie au
pouvoir
. Conception qui se fonde d’ailleurs dans une tendance permanente de l
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ières dans lesquelles la bourgeoisie a conquis le
pouvoir
et l’a gardé pendant un siècle et demi. La bourgeoisie établie sur l’
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feste dans des expressions telles que : « Cela ne
peut
pas être vrai : ce serait trop horrible » (c’est-à-dire : cela oblige
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la pensée marxiste. La vraie violence Nous
pouvons
maintenant essayer de préciser une distinction radicale entre violenc
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iolence, signe de l’esprit agissant, la brutalité
peut
être définie comme un aspect et un caractère avant tout matériels. El
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y en a pas, ou pas d’avouables… Mais la brutalité
peut
aussi revêtir un aspect non matériel : par exemple, il y a dans la lo
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rien, n’ordonne rien, temporise indéfiniment, ne
peut
conduire qu’à un état de désordre où la brutalité ne trouvera plus de
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e mécaniquement une brutalité qui, à son tour, ne
peut
pas supporter la vraie violence. Le libéralisme et la dictature affec
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premiers à rendre le tyran fatal. 1. Ce qui a
pu
faire illusion, reconnaissons-le, c’est la théorie de la dictature du
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économie, d’adapter l’offre à la demande. Mais ce
peut
être aussi un moyen efficace de se libérer des schémas démodés et des
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orsqu’il les répète ? À distance et en gros, l’on
peut
croire que tous les Français, par exemple, traduisent les mêmes réali
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lui donner une certaine consistance. Mais ce qui
peut
être vrai statistiquement ne l’est presque jamais dans le détail. Plu
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ticiens, ou des intellectuels. De tout près, cela
peut
donner une impression d’absurdité troublante. Je lis dans un livre ré
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assiettée, ça arrange, ça délasse, et avec ça on
peut
aller se coucher ! Ils mangent et on va se coucher. C’est le lendemai
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e n’imagine pas de question directe qui eût ainsi
pu
faire répondre à cette femme : « À quoi je pense avant tout, c’est au
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a signification des propos recueillis et stylisés
pouvant
toujours être attribuée au parti pris de l’enquêteur. Entre ces deux
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s, de son milieu, de sa vie quotidienne, que vous
pourrez
deviner comment il pense ce mot, s’il le souffre, s’il l’aime de tout
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nté de l’État (Hitler, Goebbels et Rosenberg). Il
peut
donc être intéressant de se reporter maintenant à un organe qui s’eff
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« Les élus communistes exigent que Blum reste au
pouvoir
! » Le Parti radical, à la Chambre, soutient un ministère qu’il renve
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e seul but commun à tous les partis existants. On
peut
se payer l’élégance de le taire. Toutes les unions sacrées se font ai
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conclus que beaucoup y rêvent. C’est ce rêve qui
peut
tourner au cauchemar. Car seule la force brutale peut opérer une unio
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tourner au cauchemar. Car seule la force brutale
peut
opérer une union de ce type, qui n’est qu’une unification. Dans la me
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t la solution des problèmes que d’autres, n’ayant
pu
résoudre, ont essayé de supprimer en se donnant à un Führer. Ce que l
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fin conscience de l’écrasante supériorité qu’elle
peut
signifier dans l’avenir, si nous cessons de nous énerver, si nous oso
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er : si ce n’étaient pas les bruns qui avaient le
pouvoir
, ce seraient les rouges. Ils n’imaginent pas d’autre alternative. De
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nomène est aussi vieux que les Allemagnes ; il ne
peut
donc rien expliquer de ce qui s’y passe de tout nouveau. Un régime to
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rvient à éviter de nouveaux conflits armés, il se
peut
que l’hitlérisme apparaisse aux yeux des historiens futurs, comme une
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: ces ouvriers sont au fond des braves types, on
peut
leur parler sans relever le menton… Un « opposant ». — Je me promèn
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m’avait même complètement démoli, un temps. On ne
peut
plus croire à rien. » Maintenant il est disciple de Nicolaï Hartmann
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tre ces gens, contre cet état de choses ? — On ne
peut
rien faire. Et en tout cas, je suis déjà trop vieux. — Trop vieux, vo
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ici, décrire un monde factice, où nul Allemand ne
pouvait
reconnaître ni ses souffrances secrètes ni son espoir. « Il doit y av
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Pendant six minutes, c’est très long. Personne ne
peut
remarquer que j’ai les mains dans mes poches : ils sont dressés, immo
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en esprit dans nos rangs. » J’ai compris. Cela ne
peut
se comprendre que par une sorte particulière de frisson et de batteme
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ne doctrine convenablement réadaptée, qu’elles ne
pouvaient
tourner que de cette sorte. Voilà pourquoi votre fille est muette. Le
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e Reich. Ce n’est pas en parlant d’hystérie qu’on
peut
comprendre le phénomène fondamental de la reconstruction d’une commun
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Et il ajoute : Mais la pauvreté et le malheur ne
peuvent
expliquer que des phénomènes extérieurs. La raison profonde d’un mouv
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mblable que « l’immortalité » d’un peuple — on ne
peut
pas exprimer d’une manière plus précise et ramassée la nature proprem
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ut une sainte simplicité pour croire encore qu’on
puisse
détacher telle ou telle mesure prise par le régime pour l’admirer iso
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que tout se tient dans ce régime, et que rien ne
peut
en être détaché sous peine de perdre toute espèce de sens ! Croit-on
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t-on que l’ordre social qu’on admire en Allemagne
puisse
être obtenu à bas prix, par des méthodes plus ou moins « habiles », o
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apporte, régulièrement, une extension précise des
pouvoirs
du Führer, une consolidation de son prestige. On ne voit aucune raiso
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s foules allemandes — pour les canons. Ces foules
peuvent
très bien être composées de pacifistes. Cela n’a aucune importance. C
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, il n’y a pas de raison de penser que l’aventure
puisse
bien finir. Tout se ramène donc, pour nous, à un problème de force. M
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totale, telle que nous imposerait l’Allemagne, ne
peut
sortir qu’un État totalitaire. Il s’agit donc d’empêcher cette guerre
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question sous sa forme la plus simple. Comment se
peut
-il, en général, qu’un homme refuse de voir ce qui est ? Et en particu
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voir ce qui est ? Et en particulier : comment se
peut
-il que, délibérément, un publiciste qui entend juger l’Allemagne, com
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feu ne brûle pas ? C’est parce qu’il n’ose ni ne
peut
dire : j’ai envie de toucher le feu bien que je sache qu’il brûle. Ce
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e définir le jeu d’Hitler. Car sinon l’expression
peut
flétrir tout ce que l’on veut et le contraire aussi, Mussolini fait l