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ès toutes les « questions actuelles » ; bref, que
rien
n’est plus immédiatement important pour « l’action » que la définitio
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out prix que « tout s’arrange » (c’est-à-dire que
rien
ne change vraiment) ; il faut « sauver la face » (c’est-à-dire les si
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e en le traitant de « doctrine de violence ». Or,
rien
n’est moins « violent » que la doctrine de Marx, rigoureusement évolu
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nte purement extérieure, donc incapable en soi de
rien
créer et animer. C’est la brimade, la vexation, le choc qui blesse sa
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il s’agit des choses de l’esprit. Elle ne déteste
rien
tant que la vraie violence, inventive et imprévue, qui viendrait déra
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ines » et de compromis, cette méthode qui ne crée
rien
, n’ordonne rien, temporise indéfiniment, ne peut conduire qu’à un éta
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promis, cette méthode qui ne crée rien, n’ordonne
rien
, temporise indéfiniment, ne peut conduire qu’à un état de désordre où
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iosité. « Pourquoi me demandez-vous cela ? — Pour
rien
, par pure curiosité. » Au vrai, le mot curiosité est vide de sens, s’
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, et justifiée d’ailleurs en tant que convention,
rien
n’est moins innocent que la curiosité, rien n’est moins désintéressé
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tion, rien n’est moins innocent que la curiosité,
rien
n’est moins désintéressé dans ses mobiles. Sans doute une analyse un
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nt demande à l’autre : « À quoi penses-tu ? » — À
rien
, dit-elle. Naturellement… ⁂ Essayer de savoir à quoi ils pensent, c’e
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rtie, si j’étais l’auteur… D’où je déduirais que
rien
n’est simple, en ce domaine, ni absurde malgré les apparences, mais q
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eurs « pensées » et préoccupations, ils ne disent
rien
de bien intéressant ou d’authentique. Ou bien vous obtenez des variat
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z des variations sur la réponse des amoureux (« à
rien
») ou bien des phrases toutes faites empruntées au journal, à la camp
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on conclurait volontiers que les gens ne pensent
rien
de clair ni de raisonnable ; à le considérer trop superficiellement,
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)d J’ai sous les yeux deux documents qui n’ont
rien
de secret : un article de revue et un catalogue d’éditeur, tous deux
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ertés, et comme cela les dictateurs n’auront plus
rien
à supprimer chez nous ! Les primitifs s’accordent à tenir pour sacrée
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re défendu. Et la plus forte armée du monde n’est
rien
, si le pays qu’elle entend protéger abdique ses raisons de vivre avan
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aussi vieux que les Allemagnes ; il ne peut donc
rien
expliquer de ce qui s’y passe de tout nouveau. Un régime totalitaire
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dressage du russe), dressage dont les buts n’ont
rien
de traditionnel, bien au contraire. Tous les efforts de la propagande
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délire. C’était la « liberté ». Maintenant, plus
rien
n’est libre, mais tout marche. Plus de discussions. Le « Führer d’ent
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tement démoli, un temps. On ne peut plus croire à
rien
. » Maintenant il est disciple de Nicolaï Hartmann : la volonté, le ré
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es gens, contre cet état de choses ? — On ne peut
rien
faire. Et en tout cas, je suis déjà trop vieux. — Trop vieux, vous ?
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préjugés français-moyen, comme s’ils ne sentaient
rien
de ce qui se vivait autour d’eux, comme s’ils ne sentaient pas ce je
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stement, que tout se tient dans ce régime, et que
rien
ne peut en être détaché sous peine de perdre toute espèce de sens ! C