1 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Du danger de s’unir (15 avril 1938)
1 e un hommage que l’esprit partisan rend à l’union sacrée . Mais ce qui m’apparaît le plus dangereux dans cette affaire, ce n’es
2 ni l’esprit partisan, c’est l’hommage et l’union sacrée . L’hypocrisie est trop grossière pour tromper, et l’esprit partisan e
3 Mais cette fausse vertu qu’on honore, cette union sacrée qu’on invoque, craignons qu’à force de l’invoquer l’on finisse par la
4 à jouer sérieusement, — à jouer le jeu de l’union sacrée . Ce qui est grave, ce qu’il faut redouter, c’est que le désir de ripo
5 e payer l’élégance de le taire. Toutes les unions sacrées se font ainsi. Pour éviter de mourir, cessons de vivre et armons-nous
6 hez nous ! Les primitifs s’accordent à tenir pour sacrée l’absence totale de raison chez un être doté d’une apparence humaine.
7 omme de cesser de penser, sous prétexte d’union «  sacrée  » ? ⁂ Concevoir l’union comme l’annexion d’une moitié de la France pa
8 je termine sur une question. S’opposer à l’union sacrée , ce n’est pas faire l’éloge du désordre présent, du désordre honteux
2 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
9 prends mes notes du 11 mars 1936. Une cérémonie sacrée . — Trois heures de l’après-midi, dans un café près de l’Opéra. Je dis
10 intenant, c’est cela qu’on doit appeler l’horreur sacrée . Je me croyais à un meeting de masses, à quelque manifestation politi
11 truction d’une communauté autour d’un sentiment «  sacré  ». Et ce n’est pas la soif d’une tyrannie, au sens politique et légal
12 ce que l’on fait là-bas se fait au nom de l’union sacrée , morale de guerre ; et toutes les mesures d’oppression sont « joyeuse
13 nt « joyeusement acceptées » pour peu que l’union sacrée les légitime. Ils ont des canons, mais pas de beurre, dit-on en Franc
3 1939, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Faire le jeu d’Hitler (1er janvier 1939)
14 le « tabouer », le considérer comme l’adversaire sacré . Le sacré, c’est ce qu’on ne discute pas. Mais le sacré est toujours
15 uer », le considérer comme l’adversaire sacré. Le sacré , c’est ce qu’on ne discute pas. Mais le sacré est toujours ambigu : l
16 Le sacré, c’est ce qu’on ne discute pas. Mais le sacré est toujours ambigu : l’horreur toujours liée à l’attirance. En discu
17 us dangereux pour son mythe que les vociférations sacrées de quelques « antifascistes ». g. Rougemont Denis de, « Faire le je