1 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Violence et brutalité (1er juin 1937)
1 ire, de la brutalité, est fournie par les régimes totalitaires . La dictature totalitaire est la brutalité même, en ce qu’elle est fo
2 ournie par les régimes totalitaires. La dictature totalitaire est la brutalité même, en ce qu’elle est fondée sur le principe de la
3 n la confondant avec la brutalité, les dictatures totalitaires tentent de requalifier la brutalité en la baptisant violence. D’où le
2 1937, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Lectures dirigées dans le IIIe Reich (15 décembre 1937)
4 emand moyen. Il faut se rappeler que dans un état totalitaire , la question « à quoi pensent ?… » tend à se réduire à la question :
3 1938, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Vues sur le national-socialisme (1er juin 1938)
5 vique, loi générale qui se vérifie dans tout pays totalitaire . D’autre part, le régime nouveau a pris à tâche d’éduquer tout ce mon
6 er de ce qui s’y passe de tout nouveau. Un régime totalitaire n’exprime point tant l’âme collective d’un peuple que le besoin de po
7 comprendra jamais la raison simple des triomphes totalitaires . Évidemment, il sera toujours possible d’invoquer les lois économique
8 ssée la nature proprement religieuse du phénomène totalitaire allemand. (Et cela vaut, avec des nuances, pour l’Italie et la Russie
9 tion, toute bénévole, à l’effort de la propagande totalitaire dans nos pays. Ils le font sans malice, et au nom du bon sens. Ils me
10 endre justice » au totalitarisme. Comme si le mot totalitaire ne signifiait pas, justement, que tout se tient dans ce régime, et qu
11 ommes n’a jamais pesé si peu que dans les régimes totalitaires . Ce n’est pas le chef qui commande, et ce ne sont pas les désirs cons
12 commande tout, c’est le mécanisme de la dictature totalitaire , c’est la structure du régime. Or, la structure de l’État totalitaire
13 a structure du régime. Or, la structure de l’État totalitaire — quelle que soit sa doctrine — c’est l’état de guerre. Tout ce que l
14 guerre : car toute guerre engagée avec les États totalitaires est une guerre perdue, quelle que soit son issue, pour les nations dé
15 imposerait l’Allemagne, ne peut sortir qu’un État totalitaire . Il s’agit donc d’empêcher cette guerre, de se montrer assez forts po
16 ’est pas s’armer jusqu’aux dents. Réagir au péril totalitaire par des plans de « réarmement », c’est introduire chez nous le Cheval
17 ement triompher. Et en s’armant autant que l’État totalitaire , l’État démocratique perdrait ses meilleures forces morales ; sa « my
4 1939, Les Nouveaux Cahiers (1937-1939). Faire le jeu d’Hitler (1er janvier 1939)
18 t sur une pressante mise en garde contre l’esprit totalitaire . Or, à peine ce livre paru, certains critiques signifièrent à l’auteu
19 donc que les antifascistes « aveugles » sont des totalitaires qui s’ignorent. ⁂ Quelle est, en effet, la caractéristique de toute m
20 en effet, la caractéristique de toute mentalité «  totalitaire  » ? C’est le refus de discuter. Et de là vient le terrorisme. La Terr
21 n. Or, c’est ce trait fondamental de la mentalité totalitaire que je retrouve dans les écrits et les propos de certains de nos « an
22 symbole et l’instrument principal de la mentalité totalitaire . Cette mentalité se définit par le refus de reconnaître les faits gên
23 z la discussion, vous rendez impossible le régime totalitaire . Je revendique pour ma part le droit de discuter, et j’en fais même u
24 discussion des faits. Dès lors, le départ entre «  totalitaires  » (conscients ou non) et véritables non-fascistes devient très aisé.