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solutions de violence, et qu’ils s’efforçaient d’
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substituer une méthode de collaboration et de compréhension réciproqu
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le, une tautologie, une formalité ennuyeuse. Il n’
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aurait ni effort, ni création. On aboutirait, dans le cas le plus fav
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toutes nos activités, dans la mesure où la pensée
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est mêlée ; qu’elles entraînent et symbolisent à peu près toutes les
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s que l’esprit fait irruption dans le monde, pour
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réaliser ses vues, il fait violence à un état de choses. Et ceci dans
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e et construction sont si loin de s’opposer que j’
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verrais plutôt deux synonymes. Reprenons l’exemple du bloc de pierre
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mple du bloc de pierre élevé jusqu’au cintre : on
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retrouve ces trois caractères de la vraie violence spirituelle, ou de
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ujours donné par l’esprit. Ôte-toi de là que je m’
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mette, et je n’ai pas de raisons à te donner, il n’y en a pas, ou pas
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ette, et je n’ai pas de raisons à te donner, il n’
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en a pas, ou pas d’avouables… Mais la brutalité peut aussi revêtir un
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is fait ce rapprochement ? Ce petit fait, si l’on
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réfléchit, résume un drame. Ce drame est celui du langage dans notre
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dire : en recevant les épreuves de son livre, il
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trouva jointe une petite note écrite à l’encre rouge par le correcteu
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, s’il l’aime de tout son être ou s’il ne fait qu’
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rêvasser machinalement. b. Rougemont Denis de, « Comment savoir à
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e, et non sans émotion, j’en conclus que beaucoup
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rêvent. C’est ce rêve qui peut tourner au cauchemar. Car seule la for
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e, à leurs yeux, moins affreux que le rouge. Il n’
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a pas eu de massacres. Tout se passe d’une manière progressive et ord
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Et ils n’ont jamais cru au régime de Weimar. Il n’
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a sans doute pas, en Europe, de classe plus indifférente à la vie pol
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gnes ; il ne peut donc rien expliquer de ce qui s’
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passe de tout nouveau. Un régime totalitaire n’exprime point tant l’â
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éjeuner chez un avocat. Madame se plaint : « Il n’
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a plus de vie de famille possible, avec ce système. Tous les soirs, d
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ses souffrances secrètes ni son espoir. « Il doit
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avoir une clé », écrivais-je à ce moment. C’est alors que se produisi
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mon compagnon, le dramaturge allemand L. : — Vous
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croyez, vous, à l’âme collective ? Est-ce que ce n’est pas une formul
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hrer, nous en reparlerons demain. Seulement allez-
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tout de suite, car les portes s’ouvrent à 5 heures. — Mais il n’est a
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la place de l’Opéra. Des milliers de SA et de SS
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sont déjà rangés, immobiles. Le Führer viendra au balcon à 11 heures.
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livres, entreprend de réfuter les critiques qui s’
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trouvent formulées à l’endroit du régime hitlérien. Il explique tout
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chaque génération) et peut-être réussirons-nous à
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croire. Ruine des croyances communes, carence du christianisme, appe
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e ce qui se fait là-bas. Il y a bien des choses à
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prendre. » Certes, Hitler a rétabli l’ordre dans la rue. Il fait régn
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’est l’État. Et cet État est né de la guerre ; il
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prépare du simple fait que ses conditions d’existence sont celles d’u
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ue instant avec l’éventualité d’une guerre, et il
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puise sa force de cohésion. Quelle que soit donc la volonté conscient
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consciente et avouée du Führer et du peuple, il n’
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a pas de raison de penser que l’aventure puisse bien finir. Tout se r
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elle qui régit les Allemands. À supposer que l’on
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réussisse, on se trouverait encore en arrière : de deux grands pays é
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ces morales ; sa « mystique » de la liberté. Il n’
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a de solution pratique que dans un vaste effort moral des grandes et
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é de la menace. Il connaissait le IIIe Reich pour
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avoir vécu un an. Il estimait que dans l’intérêt même d’une défense e
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u’elle est, ils s’apercevraient que le socialisme
y
est mieux réalisé qu’en France : dès lors, les premiers verraient s’e