1 1934, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Une histoire de la Réforme en France (15 décembre 1934)
1 i, ne pouvait nuire au prestige et à l’ordre de l’ État . D’autre part, tout ce qui fut entrepris de bon, sous Henri IV, dans
2 volution politique de la royauté absolue vers « l’ État totalitaire ». Il faut ici risquer un mot sans doute anachronique, ma
2 1963, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Mais qui est donc Denis de Rougemont (7 novembre 1963)
3 e. Je ne souhaite en effet ni une agglomération d’ États soumis à un pouvoir unique et dictatorial ni une Europe des États, ma
4 n pouvoir unique et dictatorial ni une Europe des États , mais une association de républiques autonomes, libres de leur gestio
3 1970, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Les prophètes de la décadence (24 septembre 1970)
5 ité d’une doctrine uniforme, imposée à tous par l’ État . Comparée à ces deux groupes de cultures homogènes, uniformes et sacr
4 1970, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). Denis de Rougemont : l’amour et l’Europe en expert (24 décembre 1970)
6 Mais en 1923, Poincaré, par une espèce de coup d’ État , a décidé de porter à la frontière politique sa ligne de douaniers et
5 1972, Les Nouvelles littéraires, articles (1933–1972). De l’unité de culture à l’union politique (17-23 avril 1972)
7 sans relâche contre toute union fédérale, c’est l’ État national de type xixe siècle, jacobin et napoléonien, copié par plus
8 èves et de maîtres eux-mêmes trop crédules, que l’ État national centralisé et absolument souverain est l’aboutissement néces
9 ; alors qu’en vérité, pour la plupart, en tant qu’ État et en moyenne, nos nations n’ont même pas cent ans d’âge. Seules la F
10 usieurs siècles. Même si l’on peut admettre qu’un État français existe réellement depuis Philippe le Bel, il est absolument
11 Bel, il est absolument certain que l’Italie comme État n’a que cent-dix ans, l’Allemagne cent ans, la Norvège soixante-six,
12 nfermer pour autant dans les frontières d’un même État . D’ailleurs, il n’est pas vrai que nos États-nations modernes corresp
13 ns faciles à vérifier. Non, les frontières de nos États n’ont jamais été « naturelles ». Elles sont accidentelles et arbitrai